Paronymie

Laërte (V. I, 12) donne deux livres à la Poétique. TRADUCTION I. La tragédie doit avoir une juste proportion (summetrÛan) de terreur. II. Le rire est produit par l'élocution dans ses rapports avec l'homonymie, la synonymie, le babil, la paronymie au moyen d'une addition, d'un retranchement, d'un diminutif, d'un terme altéré, ou d'une figure de mot. III. Le rire causé par les faits résulte soit d'une assimilation avec distinction en pis et en mieux (?), soit de la ruse, de l'impossible

-Diogène de Laërte (V. I, 12) donne deux livres à la Poétique. TRADUCTION I. La tragédie doit avoir une juste proportion (summetrÛan) de terreur. II. Le rire est produit par l'élocution dans ses rapports avec l'homonymie, la synonymie, le babil, la paronymie au moyen d'une addition, d'un retranchement, d'un diminutif, d'un terme altéré, ou d'une figure de mot. III. Le rire causé par les faits résulte soit d'une assimilation avec distinction en pis et en mieux (?), soit de la ruse, de l'impossible, du

particules et conjonctions, codes typographiques, ponctuation, étymologie, ainsi de la hypotaxe, l'asyndète ou la figura etymologica. Enfin, sur le sème soit la connotation, la polysémie, le lexique, le vocable, les antonymie, synonymie, ou paronymie, sur les champs sémantiques aussi. C'est le cas des figures les plus connues : métaphore, comparaison, oxymore. Néanmoins il s'agit ici moins d'un critère de définition, puisqu'on exclut de fait l'effet et l'intention, que d'une façon de les repérer

synonymie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 L’ antonymie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 L’ hyperonymie et l’hyponymie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 L’ homonymie et la paronymie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Les différents champs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La formation des mots 53 La dérivation et la composition . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’histoire des mots 54 Étymologie et

et verbe intransitifs 6- De la phrase simple à la phrase complexe : la coordination 7- De la phrase simple à la phrase complexe : la subordination 8- La ponctuation grammaticale 9- Le lexique Ila composition IIla suffixation, la préfixation III- paronymie, homonymie, polysémie, antonymie, synonymie, IV- le sens d’un mot : sens propre, figuré, dénotation, connotation, champ lexical, champ sémantique … V- le rythme et la chronologie dans un texte : ellipse, anticipation, retour en arrière, dilatation

figures de style utilisés par les journalistes pour rendre les titres plus attractifs : F Calembour : jeu de mots fondé sur des ressemblances de sons et des différences de sens : « Leurre de la décentralisation » (leurre : tromperie / l’heure). F Paronymie : jeu sur des mots aux sons très proches (exemple : Attention élection !) F Homonymie : jeu sur de mots ayant le même son mais pas le même sens (exemple : Raver en paix pour « rêver en paix ») F Polysémie : jeu des mots ayant plusieurs sens : « Des

Théodore Laclé, un cacique du RPT, parti unique fondé par Eyadéma, et de Joseph Diomandé, un fidèle acolyte d’Houphouët. − Bossouma, qui signifie en malinké « puanteur de pet » (p. 208), est une transposition de Bokassa. Il s’agit là d’un jeu de paronymie pour masquer ce chef d’Etat de la République de la Centrafrique, autoproclamé empereur : − Pace Humba est vraiment un camouflage par des jeux de syncope de Patrice Lumumba, premier ministre du Congo belge indépendant. Les autres figures

erreurs proviennent de notions floues, de confusion de sens entre, par exemple, intégration et assimilation, illettrisme et analphabétisme ou xénophobie et racisme…, d’autres ont une origine plus « technique » : elles trouvent leur source dans la paronymie. Rappel : des paronymes sont des mots de consonances et d’orthographes voisines mais de sens différents, voire très différents. Exemple Il ne faut pas confondre un percepteur et un précepteur. De même : compréhensif / compréhensible éminent

fait de « prendre ou donner en location ») ; autrement dit, deux mots se prononcent ou s’écrivent de la même façon (porc et port ; air et ère…), mais n’ont pas le même sens dénoté : il ne faut donc pas confondre l’homonymie avec la polysémie. La paronymie, qui est la ressemblance approximative de signifiants distincts, et qui induit parfois un rapprochement des signifiés, voire une confusion entre les signifiants (conjoncture et conjecture n’ont pas du tout le même sens, mais se ressemblent, si

rapprochant les pleurs des aimés séparés des lourdes pluies de l’été subtropical ; – celle ensuite de la mère de la petite enfance, magistralement évoquée dans le vers 8 : « Ma mère ceignait mes angoisses de feuilles de manioc, les saignait. ». Avec la paronymie « ceignait »/« saignait », déjà évoquée pour sa force phonétique, Senghor restitue la présence de la mère protectrice qui répare les corps et cœur souffrants de l’enfance par les figures de la circularité du bandage phytothérapique appelé à « vampiriser