Pascal Force Et Justice

l’expérience la justice est appréhendée comme une aspiration, une réaction profonde contenant une dimension idéale. Ce sentiment peut être à l’origine suscité par une frustration, une attente non satisfaite. Par exemple, Rousseau décrit avec émotion dans les Confessions la première punition qu’il a injustement reçue. La réaction au sentiment d’injustice peut être violente. Même si, révolté on semble sûre de soi, ce sentiment ne peut constituer un critère suffisant pour reconnaitre la justice. « Le moi

Introduction Dans l’expérience, la justice est appréhendée comme une aspiration, une réaction profonde contenant une dimension d’idéal. Ce sentiment peut souvent être suscité à l’origine par une frustration, une attente non satisfaite. Par exemple, Rousseau décrit avec émotion dans les Confessions la première punition qu’il a injustement reçue. La réaction au sentiment d’injustice peut être violente (on peut éprouver de la rage, de l’indignation). Mais même si, révolté, on semble sûr de soi

rachète sa faute amoureuse de la scène précédente. => 3ème acte = point culminant traditionnel : accélération du rythme, caractère haletant. Justice et Force s’affrontent : Comment dès lors cette scène d’affrontement tant attendue augmente-t-elle la tension dramatique et opère-t-elle une révélation des caractères et un renversement des rapports de force ? 1) L’apparent rééquilibrage des forces A) Une première rencontre orageuse Ironie de la situation : Britannicus agenouillé auprès de la

considère les hommes comme insociablement sociables : sociables car voulant vivre en société par nécessité, mais insociables car ils ne sont souvent pas disposés à s’imposer ces exigences nécessaires. Le droit serait alors soumis à des rapports de force et deviendrait l’instrument d’une partie de la population pour en dominer une autre en privilégiant des intérêts particuliers. On peut alors se poser la question suivante : le droit est-il réellement le même pour tous ? Est-il l’instrument du fort

qu’au siècle précédent un Pascal [1623-1662] s’opposait à leur généralisation précisément au nom de l’intérêt de la société. D’après l’auteur des Pensées, le débat, notamment autour de la question de la justice, conduit à la guerre : les hommes étant incapables de se mettre mettre d’accord sur ce sujet ne peuvent trancher que par la force. Or, « le plus grand des maux est les guerres civiles » (Pascal pense tout particulièrement à la Fronde [1648-1653]). Sur ce point, Pascal est à rapprocher de Platon

Élisabeth Clément La justice Textes expliqués, sujets analysés, glossaire. Collection dirigée par Laurence Hansen-Løve Edition numérique : Pierre Hidalgo La gaya scienza © avril 2011 1 Table des matières Introduction ........................................................................ 7 La justice : une institution et une valeur ................... 7 Le sentiment d’injustice ............................................. 9 La justice et la loi ......................................

La justice (1995) PhiloSophie © octobre 2009 Texte sous droits d’auteur Table des matières Introduction .............................................................................. 6 La justice : une institution et une valeur ..................................... 6 Le sentiment d’injustice .............................................................. 8 La justice et la loi ......................................................................... 9 Justice naturelle, justice légale

politique) * Le manque d’autorité de l’Etat est une source de désordre. (Voir Machiavel, Le prince. Hobbes, léviathan.) * Un pouvoir par excès ou par défaut conduit à une dysharmonie de la société. (Voir Blaise Pascal : « la justice sans la force est impossible, la force sans la justice est tyrannique » Pensée Axe 2 : le pouvoir politique doit s’exercer de façon modéré. * Il est nécessaire de sépare les pourvoir de l’Etat pour éviter les abus. (Voir Montesquieu, De l’esprit du bois.)

connaissance de soi vaine en elle-même • Utilité d’une chose en fonction d’un bonheur qu’il nous procure ( il faut donc parler du bonheur • Si on s’en rapporte, à cette fin ultime, la connaissance de soi est vaine. Textes de Nietzsche et Pascal Il se pourrait que la vérité, la liberté & la santé ne suffisent pas à procurer le bonheur, mais n’en soient même pas les conditions nécessaires. A) La vanité de la connaissance de soi au sens de la condition humaine, cad de la sagesse grecque

sombreraient dans la terreur de la guerre de tous contre tous, dans l’injustice permanente d’une vengeance sans terme. b) Mais les lois positives sont arbitraires. Elles varient d’un pays à l’autre, d’une époque à l’autre or la notion de justice suppose celle d’universalité. Comment être juste en respectant des lois relatives à un pays ? Cependant, il n’existe pas de code législatif absolument juste et moral. Prétendre établir de telles lois c’est risquer de conduire à la dictature et à l’intolérance