Pater patriae

origine à la déesse Vénus ). Chaque famille, dominée par un pater familias ( le mot pater ne veut pas dire « père » mais « chef »), se soumet à la discipline commune. ⇨ La famille romaine (familia), également appelée domus, ne correspond pas à la famille moderne car elle n'est pas fondée sur la parenté naturelle ou par le sang. Ce qui relie les membres de la famille les uns aux autres, c'est un lien juridique et non pas naturel. Chaque pater familias dispose d'une maîtrise complète et exclusive

Agissent directement dans l'intérêt de la communauté → utilitas publica. 2 pouvoirs: imperium et potestas. Potestas → toute forme d'autorité reconnu par le droit à une personne sur une autre personne ou sur ses biens. (Le père de famille détient la patria potestas). C'est la capacité d'exprimer la volonté de la cité avec des prescriptions. Il y a un pouvoir de contrainte et de coercition pour assurer l'observation de ces prescriptions. Imperium → fondé sur la force et le prestige du chef. Il est conféré

des enjeux socio-économiques –qui sont explicité plus haut. A sa mort, Claude fur divinisé et reçut la titulature suivante : Tiberius Claudius Caeser Agustus Germanicus, Pontifex Maximus, Tribunicae Potestate XIV, consul V, imperator XXVII, Pater Patriae. Sources  A. Sources littéraires éditées : B. Travaux : 1. Dictionnaires et encyclopédies : • Claude, dans Dictionnaire Encyclopédique Quillet, Paris, 1985, p. 1359

laquelle un pater familias, qualifié d’adoptant, fait d'un autre individu, I'adopté, son enfant. A I’époque romaine, l'adoption correspond a une pratique trés répandue de I'adoption qui obéit a des considérations religieuses et politiques. Témoin de cette importance, le mythe de la fondation de Rome repose en Argument 2 Transition vers eB ‘Rattig, sur l'abandon fortuit de Remus et Romulus et leur «adoption » par une louve. Politiquement, la technique est utilisée par certains pater familias

l’enfant. Le principe d’autorité parentale apparait pour la première fois au sein du Code civil de 1804, insistant sur la puissance paternelle, car c’est le père légitime qui l’exerçait. En effet, le concept de patria potestas a longtemps existé en droit Romain comme désignant l’autorité du pater familia, père de famille ayant une puissance exclusive. Il possédait alors tous pouvoir sur l’enfant. Toutefois, la loi du 4 Juin 1970 a substitué l’autorité parentale à la puissance paternelle, afin de se

Un système présent dès l’antiquité. L’origine de l’adoption telle que nous la connaissons aujourd’hui nous entraine dans la Grèce et dans la Rome Antique. Il faut avoir à l’esprit l’importance de la place du père dans les familles romaines. Le pater familias avait toute puissance sur sa famille et sur ses esclaves. L’idée d’avoir des sentiments pour leurs enfants n’était pas envisageable. Ceux-ci étaient vus seulement comme des héritiers. L’adoption se pratiquait dans les grandes familles aisées

La conception est liée à la Patria Potestas. On se fonde sur la volonté présumée du Pater Familias. La succession revenait en premier lieu aux Sui Heredes (=sien héritier), ce sont des héritiers d’eux- mêmes, car ils possèdent déjà les biens en copropriété de famille, mais comme ils vivent sous la Patria Potestas du Pater Familias, cette dernière efface tout. En faisant un peu de réflexion, on se rend compte que la Patria potestas s’établit par la volonté du Pater Familias, en effet il y a :

dans un système patriarcale, on retrouve le pater familias, le père de famille, joue un rôle majeur. Cela vient du mot patria auquel on associe archè (le pouvoir en grec) : le pouvoir du père. On va pouvoir parler d’un pouvoir absolutiste. Ce pouvoir c’est d’abord la puissance maritale, manus la main toujours symbole de pouvoir. C’est aussi la puissance paternelle, du père sur les enfants. L’ensemble de ces deux puissances c’est la puissance appelée patria protestas. La puissance du père n’est pas

biens d'un relégué ne sont pas confisqués, si ce n'est par un jugement spécial ; mais les droits des affranchis ne peuvent être ôtés, même par un jugement spécial ; parce qu'il n'y a que le prince qui puisse les ôter au relégué. §4. Si condemnatur pater, qui dotem pro filia dedit, fisco in eam dotem jus non est, etiamsi postea in matrimonio filia moriatur, §4. Si un père qui a donné une dot pour sa fille est condamné ; quand même dans la suite la fille décéderait pendant le mariage, le fisc n'a rien

conception est liée à la Patria Potestas. On se fonde sur la volonté présumée du Pater Familias. La succession revenait en premier lieu aux Sui Heredes (=sien héritier), ce sont des héritiers d’eux- mêmes, car ils possèdent déjà les biens en copropriété de famille, mais comme ils vivent sous la Patria Potestas du Pater Familias, cette dernière efface tout. En faisant un peu de réflexion, on se rend compte que la Patria potestas s’établit par la volonté du Pater Familias, en effet il y a :