Pathos Et Discours

raisons. Connotation péjorative du dogme, car il demande une soumission, principe même de la foi. *Correspondance, Baudelaire parallèle de deux mondes idées/sens céleste/terre... Texte, Jean Brun : Langage poétique : pathétique obscur ... ( pathos = passion, ce que je subis, ce que je ne maîtrise pas ). Le sens précise le langage, sens du monde supérieur, pas de maîtrise totale car nature polysémique, langage artistique, équivoque, on ne construit pas de signification, on les reçoit. Langage

portée sociale, morale, philosophique. Ex : La Nouvelle Héloïse de Rousseau (1761), Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre (1788). Par la présence de ces personnages à la sensibilité tourmentée les larmes envahissent le récit et les excès du pathos menacent le roman. La XIX° ou l’âge d’or du roman : Le roman devient un genre dominant ainsi que la nouvelle. Ces 2 genres se fondent alors sur l’expérience individuelle et l’analyse des sentiments. Les auteurs romantiques se font l’écho des évolutions

 » Elle parle de Rodrigue à la 3ème personne donc considère qu’il n’est pas présent Distinction entre discours et récit faite par Emile Benveniste Distinguer 2 types d’énoncés : le discours et le récit Le discours = l’interlocution = quelqu’un qui parle à quelqu’un d’autre Dès que un énoncer utilise la 1ère ou la 2ème personne on est dans le discours. Même s’il n’y a qu’un interlocuteur qui parle à la 1ère personne (monologue). Quand bien même l’interlocuteur

de ceux chez qui l'hypertrophie du paraître compense une carence de l'être. Voir par exemple comment l'hypocrisie royale du lion des Animaux malades de la peste est dénoncée dans la seconde partie de son discours (v. 25-29). L'effet comique est d'autant plus acéré que la première partie du discours du lion (v. 15-24) se déploie sur le ton héroï-comique. L'effet comique du burlesque repose sur l'usage dépréciatifs de termes "bas" et réalistes, voire triviaux : "gloutons", "moutons", "manger", "berger"

maman est morte. » En une phrase, Albert Camus résume la totalité de son œuvre. La simplicité du style et la construction de la phrase (sujet+verbe+complément) fait contraste avec les deux termes « maman » et « mort » qui sont en général emplis de pathos et de sentiments. La mère est celle qui donne la vie et l’amour, la mort est ce qui les retire. En débutant le roman, nous pourrions donc nous attendre à sentir ce sentiment d’amour envers celle qui a donné la vie, tout comme la tristesse et le désespoir

Vouloir connaître l’Autre, se le représenter, c’est nier son altérité même dans son caractère d’Autre. Il ne peut correspondre qu’à une simple présentation, une épiphanie, qui s’expose à nous par ce visage qui nous parle. Car le visage rend possible le discours qui n’est pas de l’ordre du savoir. En effet, il est bien difficile de se taire en présence de quelqu’un. Lui répondre, c’est déjà répondre de lui c’est-à-dire le prendre en charge. Levinas le dit ainsi « Le dire est une manière de saluer Autrui

idéologie et un parti [...] Lévi-Strauss, par ses vues distantes et sévères, lui a sans doute donné, hors de tout effet de pathos, sa formulation la plus radicale »[24]. Il est élu en mai 1973 à l'Académie française. Comme le veut la tradition, il fait l'éloge de son prédécesseur, Henry de Montherlant, et Roger Caillois prononçant – à la demande de Lévi-Strauss – le discours de « réponse » en profite pour lancer « une série de flèches empoisonnées » sur sa méthode et ses présupposés scientifiques[25]

posteriori . Le lecteur averti sait ne pas prendre pour argent comptant tout ce que lui offre l'auteur : la critique sert aussi à cela, lire entre les lignes, découvrir les mobiles inconnus, parfois de l'auteur lui-même, que cache le discours littéraire. L'œuvre de Colette, malgré qu'elle en ait, serait donc née, non du désir d'écrire, mais du besoin créé par l'accumulation des perceptions de « l'univers vivant », comme elle le dit si bien. Sa prose, d'ailleurs,

décrits avec un ton détaché qui donne une impression d’objectivité : « il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. ». Ici, seul le mot « pauvre » peut laisser à penser qu’il y a un jugement latent. - on ne trouve aucune trace de pathos - l’esclave lui-même, dans ses paroles, reste très stoïque et calme, soumis en tout cas - un recours récurrent à la rhétorique du constat ; pas de rythme accéléré très marqué, du vocabulaire qui se veut neutre mais finit par choquer d’une manière

Nation, en subjectif depuis un plateau repas), la réalité est moins lénifiante. C’est la standardisation à outrance, et pas seulement à l’usine : distributrices des jobs, les chaînes « uniformisent » (au sens propre) leurs employés, mécanisent leurs discours (il y a des bonnes et des mauvaises réponses à faire au client), contrôlent leurs gestes (la caisse enregistre la moindre opération). Du côté du marketing, tout est verrouillé, par études, sondages, contrôles du client (l’âge et l’ethnie sont systématiquement