Pcs Chômage

de consommation différents selon les groupes sociaux…) et qualitatives (inégalités hommes/femmes, espérance de vie différente selon la PCS, chances différentes de réussite scolaire selon le milieu social, modes de consommation différents, probabilité différente de changement de position sociale, inégalités dans les conditions de travail, inégalités face au chômage, etc.) Comment les mesure-t-on ? Toute une série de critères " sociologiques " peuvent servir à définir les inégalités qualitatives :

Quelque soit la procédure de classification, le classement des individus reste délicat et sujet à contestation: par exemple, un potier est-il un artisan (PCS 2) ou un artiste (PCS3)? De même, les professions évoluent au cours du temps: un agriculteur en 2005 n'a rien à voir avec un agriculteur il y a 50 ans; la condition ouvrière a également considérablement évolué. D'une part, l'homogénéité des PSC reste relative: identifier des individus par leur situation professionnelle tend à regrouper des

connu des évolutions comme le démontre le document 3, avec la baisse du secteur secondaire, des ouvriers puisqu’il a baissé de 12 point en 30 ans. Cette PCS qui est un bastion du syndicalisme diminue et avec le nombre de syndiqué aussi. Cette baisse est concomitante à une tertiarisation de la société avec une hausse des CPIS, PI et employés, la PCS des cadres et professions intellectuelles supérieurs s’étant multiplié par deux en 30 ans. Ces individus ne se reconnaissent pas dans les valeurs défendus

Chapitre 6 : Individus et groupes sociaux Section 1 : Une représentation de la structure sociale : Les PCS A. Le principe de construction des PCS Document 1 / Objectifs et principes de construction de la nomenclature des PCS Comme le précise l'Insee, « la définition (des CSP) a pour objectif de classer l'ensemble de la population en un nombre restreint de catégories présentant chacune une certaine homogénéité sociale ». Pour cela, « le classement doit être conçu de manière à faire apparaître

qualifié pour les entreprises. En vigueur depuis 1993, ces allégements étaient au départ particulièrement favorables aux temps partiels. En soutenant la création d’emplois non qualifiés, ces mesures ont visé à diminuer le chômage des personnes faiblement diplômées. Enrayer le chômage des peu diplômés ne repose pas seulement sur le développement de l’emploi non qualifié. Cela passe aussi par une amélioration générale du marché du travail et un renforcement de la formation continue. L’emploi non qualifié

une large fraction de la classe ouvrière, une partie de la PCS 2 composée d’artisans, commerçants et chefs d’entreprise ainsi qu’une partie de la PCS 3 composée des cadres et professions intellectuelles supérieures. Durant la période des Trente Glorieuses, on assiste à une forte expansion des classes moyennes. Comme nous l’indique une enquête Emploi menée par l’INSEE, la part des cadres et professions intellectuelles supérieures dans les PCS est passée de 8,2% en 1962, à 23,2% en 2005. On assiste donc

l'meploi en France chute de plus de 15%, il en est de même pour les agriculteurs exploitant (de 16% en 1960 à moins de 5% en 2000). En revanche, l'économie se tertiarise, les services se dévoloppent et l'on voit augmenter sans interruption la part des PCS des employés ( évolution de 12%) et des professions intermédiaires (évolution d'environ 12% égaement) depuis 1960. Nous pouvons également préciser que les médias ont joué un rôle important dans la démocratisation du savoir, en effet, la presse est plus

mobilité : une table de destinée ou une table de recrutement. La table de destinée répond à la question : Connaissant la PCS d’origine du père, quelle est la position sociale du fils ? La lecture se fait par lignes dans le sens pères / fils. Par exemple, en 2003, sur 100 pères agriculteurs, 22 ont un fils agriculteur. La table de recrutement répond à la question : Connaissant la PCS du fils, quelle est son origine sociale ? La lecture se fait en colonnes dans le sens fils / père. Par exemple, en 2003

engendré un déclin de la classe ouvrière et donc, d’un développement des classes moyennes. Par exemple, pour l’année 1975, le taux d’ouvrier en France était de 38 %, trente ans plus tard, ce même pourcentage est passé à 26 %. Même principe pour la PCS des agriculteurs puisque leur part dans la population active était de 3% alors qu’elle était de 6% en 1975. Au contraire, le taux d’employés a crû puisqu’il était de 24% en 1975 et de 29% en 2005. Cette hausse s’observe également pour les professions

individu à son propre rythme, et qu’il va les exploiter de façons différentes ? De plus, l’école est sensée être une aide importante à l’intégration de l’emploi. On remarque donc, en 2004, que les personnes sortant du système scolaire ont un taux de chômage en 14% et 9 % selon les années d’étude, alors que 40% des chômeurs ont quitté le système scolaire sans aucun diplôme. On remarque la nécessité de l’école, puisque trente ans en arrière, en 1975, seul 15% des chômeurs étaient sortis de l’école sans