Pensée Mythique

l’étape administrative, de mieux connaître les populations pour mieux les administrer (études sur le chef, la langue, les coutumes…). L’ethnologie est alors un instrument politique (…) L’ethnologie essaie depuis lors de gagner son autonomie de pensée et de se départir de son association au processus de colonisation. Cela a été grandement favorisé par la décolonisation et l’intérêt porté par certains ethnologues au local, à l’ethnographie du proche comme par exemple du paysan Français. (…)

contrevient pas au devoir d'un citoyen s'il exprime publiquement, en tant que savant, ses pensées contre l'incongruité et l'illégitimité de telles impositions ». Et de même aussi du prêtre « tenu de faire son exposé à ses catéchumènes et à sa paroisse selon le symbole de l'Église qu'il sert », mais qui, « en tant que savant, [...] a pleine liberté, et c'est même sa vocation, de communiquer à son public les pensées soigneusement examinées et bien intentionnées qu'il a conçues sur les imperfections de

la vie. Derrière ces mots, se profilent des questions qui me préoccupent grandement. Dans une société qui tend à se réduire à une nasse de marchandises et à un idéal de profit, dans un monde où la raison instrumentale domine tout le spectre de la pensée, où la maîtrise sur la personne est une fin en soi, y a-t-il place pour l'existant? Sur quelle légitimité ce dernier peut-il encore s'appuyer? La mort de l'individu, dissous dans l'individualisme, n'annonce-t-elle pas aussi la fin d'une communauté

exagèrent-ils ? Il y a une sorte de domination entre le mineur et les tuteurs. Le mineur a qq qui lui dit quoi faire être mineur, c'est se laisser guider par un autre aussi bien dans ses actes que dans ses pensées. ... le tuteur -> autorité, pouvoir. ( ex, parents/enfants) . Ce qui ne pense pas par eux-mêmes -> bétail. On se trouve rassuré à être mineur car nous sommes habitués à être guidé par d'autres. Le courage est de penser par nous même sans avoir recours à l'autorité. Les tuteurs doivent

mais pour éviter de heurter l’auteur prend des chemins détournés (ex. auteurs philo des Lumières : Dieu est un mensonge, dit par chemins détournés). 4) Cas du langage simple mais détourné : l’auteur dit plus ou moins le contraire de ce qu’il pense = le sens intentionnel doit être déduit. Le discours est trompeur, il faut découvrir l’intention de l’auteur par déduction des incohérences par ex. QUESTION DE LA VERITE DES IDEES POLITIQUES Elles ne visent pas à la vérité, seule la philo politique

philosophique ; car ce qui est enveloppé dans le signe est plus profond que toutes les significations explicites. Ce qui nous fait violence est plus riche que tous les fruits de notre bonne volonté ou de notre travail attentif ; et plus important que la pensée, il y a « ce qui donne à penser » G. Deleuze, Proust et les signes. Mulholland Drive a suscité, depuis sa sortie, une surenchère d’explications, d’analyses qui cherchent à éclaircir les points obscurs, mystérieux et autres énigmes qui

la transmission orale. « …Et l’appréciation critique du texte poétique se fera comme s’il s’agissait d’un texte oral, de tel sorte qu’on écarta du domaine de la poéticité tout ce que l’écriture réclame : contemplation, exploration, hermétisme, pensée, (…) l’oralité est temps et l’écriture, lieu … »(2) ………………………………………………………………………………………………………………………… (1)Juan Vernet ? Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne, Ed Sindbad, trad par Martinez Gros, 1985, page 92. (2)Adonis, introduction

Le langage et la pensée            Pour nous protéger des assauts du monde, nous avons toujours la ressource de prendre refuge dans nos pensées. Le repli sur soi peut donner le sentiment que "je me comprends", parce que je me possède toujours moi-même, parce que ma pensée m'appartient, parce que j'y suis immergé. Mais cette intimité du moi est-elle vraiment  intelligente et consciente d'elle-même ? Peut-il y avoir une pensée claire là où il n’y a pas d’expression ? Le repli sur soi pourrait tout

s’étayant sur la pensée de quelques philosophes, on pourrait d’abord distinguer la justice de la morale pure (basée sur le devoir-être de Kant, la justice qu’on rend pour un acte désintéressé, ou qui découle d’un acte désintéressé13). Elle se placerait en opposition avec la justice de la fausse morale (qu’on rendrait, selon Thrasymaque, pour rester en conformité avec la convention sociale14). Enfin, une sorte de la justice a-morale (que l’on pourrait distinguer d’après la pensée nietzschéenne

seule r,ocrLtion cl'être llr complltinte cle 53 LAUKENCE BOUGAULT l'ego, parce qu'elle est avant tout "la pensée accrochant la pensée et tirant" (Rimbaud, 7989,I, p.14r, ia célèbre définition baudelairienne de la prose poétique apparaît comme corrélation de la substance de l'expression à |a .subs[ance du contenu : Le ryTbme est la vertu dynamique du iangage en tant qu'expressiort d'une pensée mottuante. La forme, ici la "prose poétique", doit être contradictoirement "souple" et "heurtée" pour mimer