Pensée Peur Kant

aucune beauté naturelle ou bien ne nous ne verrons qu’une certaine beauté qu’à partir de notre culture artistique. Comme nous dit Kant, il faut voir « la représentation d’une belle chose » et « la belle représentation d’une chose » La culture permet aussi aux hommes de vivre en société grâce aux coutumes, lois, croyances, techniques, formes d’art, langage et pensée. Le fait de vivre en communauté permet d’avoir une vie plus paisible, tranquille et même heureuse. On peut par exemple donner comme

intenté un procès pour avoir défendu la doctrine de l'héliocentrisme (c'est la Terre qui tourne autour du Soleil et non la Terre qui est au centre du monde) découverte par Copernic quelques décennies plus tôt (en 1543). Galilée a dû se rétracter, de peur de subir le même sort que Bruno. Il a finalement été réhabilité par l'Eglise... en 1992 ! Waw Mais ces conflits ne sont pas limités au Moyen Age : aujourd'hui des luttes intenses ont lieu, par exemple aux Etats-Unis entre créationnistes (qui pensent

Le devoir de l'homme envers lui-memeLe devoir de l'homme envers lui-même Patočka, Kant et la Charte 77 Jakub Čapek Dans TumultesTumultes 2009/1 (n° 32-33)2009/1 (n° 32-33), pages 351 à 370 Éditions Éditions KiméÉditions Kimé ISSN 1243-549X ISBN 9782841745005 DOI 10.3917/tumu.032.0351 Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Kimé.Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Kimé. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les

pq n'y a-t-il quelque-chose au lieu de rien 2. savoir qu'on ne sait pas Dans les autres matières quand on ne sait pas on ne croit pas qu'on sait, par exemple si je n'ai pas appris ce que c'est qu'un cosinus ou une métonymie on ne pense pas qu'on sait ce que c'est et on va voir dans un dictionnaire pour savoir ce que c'est. C'est pourquoi c'est si intéressant d'aller à l'école, car chaque soir on se sent un peu plus riche de connaissances nouvelles. De ce point de vue la philosophie

connaissance et d’action ? Comme certains animaux, les hommes sont capables d’un certain discours mental, c’est à dire d’une pensée organisée. Il n’y a, selon Hobbes, entre hommes et animaux qu’une différence de degré en ce qui concerne [’usage de la raison. Cette différence essentielle se fait dans le discours verbal, c’est à dire dans la capacité a exprimer ses pensées. L’animal n’a lui qu’un faible « usage de la voix », et n’use de celle ci qu’à un niveau bien rudimentaire. Du point de vue de

libre vient de l’orgueil humain par qu’il est plus valorisant de penser que l’on est maître de ses actes et donc supérieur aux animaux. 3. Les problèmes posés par le déterminisme a) Le déterminisme pose un problème moral et juridique Si on pense que les hommes ne sont pas libres, la notion de responsabilité disparaît et plus personne ne doit assumer ce qu’il fait. Exemple : le but est d’évoluer le degrés de responsabilité de l’accusé pour pouvoir le sanctionner de façon adéquat. Un crime

nous reste à préciser en quoi la certitude de mon existence se fonde sur l’activité de la pensée. Douter, c’est suspendre notre croyance en l’existence du monde et ne plus se fier au témoignage de nos sens. C’est affirmer que le monde, tel qu’il apparaît immédiatement à nos sens, est constitué d’apparences trompeuses, comme lorsque nous croyons que c’est le soleil qui tourne autour de la terre. Mais si je pense que tout n’est qu’apparence, que tout ce que je vois est trompeur, je découvre alors qu’il

toujours un devoir ? Être infidèle peut-il parfois être un devoir ? Pour le savoir, il suffit de se demander, comme le dit Kant dans la partie I des Fondements de la métaphysique des mœurs, si " j’accepterais avec satisfaction que ma maxime (de me tirer d’embarras par une fausse promesse) doit valoir comme loi universelle, aussi bien pour moi que pour les autres ". Si, selon Kant, il ne faut pas tenir de fausse promesse, ce n’est pas à cause des conséquences à craindre pour moi, mais ce sera dû au fait

la nécessité de combler leur besoins. En revanche l’homme est bien un être naturel mais il est en même temps plus que cela : il est, mais il a également conscience d’être, il possède la conscience de soi. C’est d’ailleurs ce que tente de démontrer Kant lorsqu’il dit que c'est le pouvoir de dire « je » qui distingue  l'homme des animaux ou des choses, qui le place infiniment au-dessus de tous les êtres vivants sur la terre. Il évoque  ici cette lumière qui surgit lorsqu'un être vient à dire « je »

réfléchir : penser avant d’agir ou réagir, analyser …). C’est à cause de tout ceci que la raison nous distingue radicalement de l’animal. La raison est le caractère spécifique qui confère à l’homme l’humanité. Seul l’homme est un être de raison : il pense et il se pense. La vie psychique de l’animal n’a rien à voir avec NOTRE vie psychique (nos doutes, nos questions, nos affects, nos projets, nos fantasmes, nos espoirs, notre imaginaire … etc.). La vie psychique de l’homme est riche et lui permet de s’acheminer