Perte D Humanité

SOURCE • Thème du document : L'humanitude, relation soignant/soigné • Sous-thème : Pratique professionnelle, valeurs morales LEBRETON, David : Nourrir la pratique des soins infirmiers à la source d'une humanité partagée. La revue de l'infirmière, n°167, Janvier 2011, pp. 28-30. L'auteur est professeur de sociologie et d'anthropologie à l'Université de Strasbourg, membre de l'Institut Universitaire de France. Il a écrit « La chair à vif, Usages médicaux et mondains du corps » (Paris, éditions

hémorragie sous arachnoïdienne bilatérale abcédé. Il a été hospitalisé suite à une chute à domicile ayant entraîné une perte de connaissance. Monsieur A est veuf depuis 5 ans, il a un fils chez qui il vit. Histoire de la maladie : Le 10 octobre 2012, Monsieur A est transporté par les pompiers de Mahina au service des urgences du CHPF, suite à une chute à domicile avec perte de connaissance. A son arrivée aux urgences, Monsieur A est dyspnéique. Une oxygénothérapie est immédiatement mise

hiérarchies. Ainsi, les faits marquants de ces 25 dernières années sot la montée de l’éclectisme culturel et la perte de légitimité de la « haute culture ». 1 La diversité des instances de socialisation et rôle actif de l’individu. 1 D’autres groupes que la famille et l’école interviennent : Ø Groupe de pairs (confère document 4) Ø Médias (confère document 2) Ø Autres exemple 2 Perte de vitesse de la transmission verticale au profit de la transmission horizontale (confère document 4)

en vient à dire que ne pas avoir de nationalité, c'est ne pas être un homme. C'est justement le cas des juifs et des tziganes. Si l'on refuse l'humanité aux juifs et aux tziganes, ils ne peuvent pas revendiquer leur nationalité comme gage de leur humanité. Il ne leur reste que leur culture. C'est Hanna Arendt qui a développé la notion d'effet pervers du concept d'homme tel qu'il a été élaboré par les Lumières. Les Lumières ont inventé le concept d'homme avec la création de la Déclaration des droits

de la nation allemande en justifiant la supériorité de cette dernière. Une deuxième partie traite de l’incorporation de ces passions dans leur doctrines : Les clercs délaissent leur conscience d’être en tant qu’individu faisant partie d’une humanité (transcendant les différences ethniques) pour une conscience d’être en tant qu’égoïsme national (opposition via la différence ethnique). Quand on leur parle de l’humanitarisme de Montaigne, d’Érasme ou de Voltaire ils y voient une « déchéance intellectuelle »

chacun tente de s’approprier les découvertes, le génial Lukos croyant défendre une cause plus noble fait échouer l'entreprise des scientifiques, et la défiance des médecins des uns envers les autres à l'heure où Païkan meurt ne fait qu'accélérer sa perte. On ne saura pas pourquoi ou pour qui Lukos trahit. Mais c'est sans importance. Ses complices dans le sous-marin emportent avec eux les dernières traces de la civilisation Gonda, parce qu'ils sont eux aussi insensibles à la sage résolution de sacrifier

haute et en passant par toutes les émotions tel que de la haine, du dégoût envers soi, de la culpabilité, peut-être de la déception ce qui rend le personnage humain, avec des qualités et surtout des défauts. Il se questionne sur son identité, sur son humanité dans ce monde rempli de monstruosité. Il se demande alors qui est réellement le monstre dans une société où il est le seul humain. Dans ce monde, l’étrange est devenu l’ordinaire, l’ordinaire est devenu étrange, nous le voyons avec la citation à

(puisqu’il continue peut-être à gagner en « humanité », même quand il perd de sa force et ne peut plus procréer), comme on pourrait d’aillleurs se demander de façon générale si l’on peut considérer qu’on est « moins » homme à tel ou tel moment de son existence. Rousseau considérerait volontiers, à l’inverse, que l’homme ne cesse de s’éloigner de son humanité à mesure qu’il devient adulte, toujours plus soumis aux passions sociales qui le détournent de son humanité réelle. Mais si la « forme adulte » ne

l’éducation est aujourd’hui au centre de graves débats. Le constat de sa crise ne semble épargner aucun domaine : les conflits parents entre enfants, l’échec scolaire, les incivilités quotidiennes, le chômage de jeunes, l’absence d’autonomie, la perte de repères moraux, la déstructuration de l’identité personnelle, la “ galère ”, les drogues, l’appel des sectes, la séduction des certitudes fondamentalistes ou des actions extrêmes, les violences de banlieues, etc. : tout est là pour l’attester

“une tendance à répudier toutes les manifestations culturelles et les comportements éloignés de ceux auxquels nous nous identifions”. Selon Lévi-Strauss, cette attitude de rejet est ancrée au plus profond de nous, et apparaît souvent à la suite d’une perte de repères: tout ce qui n’est pas habituel subit alors un jugement de valeur, et est placé dans un système de références: en d’autres mots, tout ce qui n’est pas issu de notre culture est alors dérangeant, d’où les différentes expressions utilisées