Peut On Obéir Librement

des libertés est la liberté de circulation ; celui qui ne peut pas se mouvoir librement n'est pas libre. Exemple : le prisonnier, l'opposant "assigné à résidence". Deuxième argument : celui ou celle qui ne peut pas disposer librement de sa vie privée n'est pas libre. Exemple : dans certains pays du monde, ce sont les parents qui choisissent le futur époux de leur fille. Troisième argument : la liberté de penser ; celui qui ne peut exprimer sa pensée n'est pas libre. Exemple : la censure

Le travail est une nécessité vitale, qui a pour fin la survie, ou la vie matérielle de l'individu. Il est productif : il produit un bien ou un service, en échange d'une rémunération. C'est une contrainte au sens où on ne peut pas ne pas travailler. C’est un moyen en vue d’une fin autre : gagner sa vie. - Souvent, le travail est aussi présenté comme un devoir, envers soi-même et envers les autres. Il écarte de nous non seulement le besoin, mais aussi le vice et l'ennui. Travailler est une obligation

généralement monétaire. Échange non-marchand : échange réalisé en dehors du marché entre deux agents sous la forme du troc ou du don. Don : échange sans contrepartie ou à réciprocité différée (contre-don). Droits de propriété : droits de disposer librement d’un bien que l’on possède. D’après les néolibéraux, le principal rôle de l’État est de protéger les droits de propriété. Prix d’équilibre : prix fixé par la loi de marché, càd par la libre confrontation de l’offre et de la demande sur un marché

explication de texte Spinoza Ulmer Thémis TA Comment pouvons nous nous assurer que nous vivons réellement librement ? Dans Le Traité politique, Spinoza cherche à apporter un élément de réponse à cette question en construisant sa propre définition des termes de liberté et d’esclave afin de trouver véritablement à quoi correspond la possibilité d’action de l'être humain au sein d’une société

de penser sans repères préalables. Rares sont donc ceux qui parviennent à élaborer une pensée personnelle assurée. 3) Mais ce qui est difficile pour l'individu, le public est à même de le faire, de s'éclairer par lui-même. §4. Mais le public peut s'éclairer par lui-même!; cela est même inévitable, il suffit pour cela que le public soit libre. Car il y aura toujours des personnes qui développent l'esprit des Lumières, qui ont la vocation de penser par soi, et cela même parmi les tuteurs.

parvenir aux lumières. Preuve d'à quel point il est dommageable d'inculquer des préjugés, puisqu'ils finissent par se retourner contre ceux qui, contemporains ou passés, en furent les auteurs. C'est pourquoi un public ne peut accéder que lentement aux lumières. Une révolution entraînera peut-être le rejet du despotisme personnel et de l'oppression cupide et autoritaire, mais jamais une véritable réforme de la manière de penser. Au contraire, de nouveaux préjugés surgiront, qui domineront la grande masse

est poussé par ceux d'entre eux qui sont incapables de toute lumière. Tant il est dangereux de semer des préjugés ! car ils finissent par retomber sur leurs auteurs ou sur les successeurs de leurs auteurs. Le public ne peut donc arriver que lentement aux lumières. Une révolution peut bien amener la chute du despotisme d'un individu et de l'oppression d'un maître cupide ou ambitieux, mais jamais une véritable réforme dans la façon de penser ; de nouveaux préjugés serviront, tout aussi bien que les anciens

consécrateur donne sur la nuque du nouveau chevalier tout en l’armant. On se donne la « colée ». a) Qui peut être armé chevalier ? b) Quand reçoit-on l’ordre de la Chevalerie ? c) Quelle est l’autorité qui le confère ? d) Comment faisait-on un chevalier ? 2.1.A Qui peut être armé chevalier ? Au XI et XIIème siècle, on est tenté de dire tout le monde. On ne peut pas dire que c’était une institution fermée, une caste. La Chevalerie est « ouverte ». Elle est ouverte même aux

Problématiques : La nature serait-elle pensée, imaginée, objet de croyance ? Qu’entend-on par nature ? Le concept de nature renvoie-t-il à une réalité concrète ? De quoi parlons-nous quand nous parlons de la nature ? I. Qu’est-ce que la nature ? Comment peut-elle être définie ? A. La conception aristotélicienne [doc. sur Aristote] La nature chez Aristote contient en elle-même le principe de son mouvement, c’est-à-dire que pour lui, chaque être a une place déterminée qu’il doit atteindre. Autrement

et une authentique responsabilité individuelle. C) La liberté sous la loi Toute liberté inclut une part d’hétéronomie, c’est-à-dire une dépendance à l’égard d’une nature humaine donnée qui nous conditionne. Être libre, c’est être autonome (obéir à soi-même, à sa raison) mais c’est aussi être dépendant de contraintes extérieures : notre langue maternelle, les règles de la grammaire, les axiomes de la géométrie, les exigences de notre survie etc. Vivre c’est accepter de ne pas tout choisir,