Phalanstère

à l’auto-enfermement dans des ensembles de résidences entourés de murs ou de grilles, surveillées par des dispositifs électroniques et gardés par des vigiles armés qui refouleront tout visiteur s’il n’est pas l’invité de l’un des membres de ces phalanstères d’un nouveau genre. Malgré l ’“ aggiornamento ” —, certains parlent même de “ révolution culturelle ” — opéré par la gauche de gouvernement vers la fin des années 80, désormais ouvertement ralliée aux thèses sécuritaires qu’elle vitupérait naguère

le capitalisme ne prenait pas assez en compte la dimension humaine. C’est la première idée d’une coopérative. Le mouvement s’étend en Grande Bretagne, des réseaux se développent sur la 2ème moitié du 19ème siècle. C.Fourier est le créateur du phalanstère où il souhaite un esprit communautaire (fiche 36). Il y a l’idée d’une mise en commun de tous les biens pour atteindre un objectif économique. Cette expérience se rapproche de l’esprit coopératif même si elle va plus loin et a plutôt été un échec

considérablement ébranlé la société. Tous les progrès accomplis semblent remis en cause et les idéaux modernes ou postmodernes semblent sujets à caution. Le capitalisme et le socialisme, hérités en partie des Lumières, n’ont su ouvrir la voie aux phalanstères idylliques et aux utopies sereines qu’ils programmaient, tout comme les grandes luttes humanistes de la modernité comme l'écologisme, le féminisme et le pacifisme qui semblent des quêtes aussi nobles qu’interminables et se rapprochent des apories

privé-public, sacré-profane, dedans-dehors. Ces oppositions sont justement celles dont la littérature à partir du XIXe siècle va faire son matériau privilégié. La pension Vauquer du Père Goriot, la prison de Fabrice dans La Chartreuse de Parme, les phalanstères symétriques dans Les Cinq cent millions de la Bégum, l’égout des Misérables, le balcon et l’alcôve baudelairiens, les chambres mallarméennes à croisées et à miroirs démultipliés[5], pour ne citer que ceux-là, proposent des décors complexes, toujours

que se renforcent les inégalités. La propriété privée est la mère de tous les vices. Les systèmes plus égalitaires s’appellent le socialisme ou le communisme. La propriété privée cristallise toutes les inégalités, il faut donc la supprimer. Le Phalanstère est un système où l’on met tout en commun : on collectivise les terres, les troupeaux. On redécouvre le rôle de l’utopie : Utopia de T. Moore. L’or devient banal, il faut l’interdire comme signe distinctif. → L’environnement est très contestataire

d’une division République trop fragile pour des raisons idéologiques et sociales Le socialisme fait peur car il remet en cause la croyance au progrès industriel. Charles Fourrier tend à socialiser la révolution industrielle en mettant en place : le Phalanstère : les ouvriers doivent être rémunérés car ils sont au nombre de 400 soit 400 familles à nourrir. Les socialistes remettent en cause le machinisme car c’est impossible à mettre en place. Causes sociales : République non soutenue par l’ensemble des

apocalyptique qui permettrait la redéfinition des liens entre les hommes et entre l'homme et la nature. II faut noter que l'utopie proposée par les différents auteurs prend plusieurs visages. Par exemple, Charles Fourier penche pour le phalanstère, organisation nouvelle du travail, de la socialisation et de la vie humaine. Marx parle de la société sans classes marquée par la fin de l'exploitation, la disparition de l'État et la collectivisation des biens et dc la

importantes. La société-machine doit marcher en suivant des règles qui sont plus du côté du sociologue français Émile Durkheim que de Karl Marx. C’est une « conception organiciste », qui se rattache du philosophe socialiste Charles Fourier et de son phalanstère pyramidal(23). Toute réserve faite, Émile Zola est encore une fois un écrivain du XXIe siècle.   Politique   Émile Zola est un républicain convaincu. Journaliste engagé, théoricien d’un état humaniste et naturaliste, il se révèle comme le

individuelles se complèteront harmonieusement. Fourier suggère de regrouper les Hommes en phalanges de 1800 personnes et l’habitation s’appellerait le phalanstère. A l’intérieur de chaque phalange, ceux qui aiment l’agriculture formerait une série d’agriculture… selon les passions de chacun. Il faut utiliser chaque passion rationnellement, ainsi dans le phalanstère, les gourmant, les obèses et les goulus seraient employés aux cuisines. Comme les enfants aiment jouer dans la boue, on leur laisserait les tâches

la pensée socialiste. Certains socialistes utopiques comme Charles Fourier dénoncent l’anarchie industrielle. Ce dernier rêve de mettre en place des phalanstères, communauté de 1620 personnes sélectionnées pour leurs caractères et leurs aptitudes complémentaires afin que la communauté soit au mieux organisée et puisse prospérer. De nombreux phalanstères furent par exemple créés aux États-Unis. Certains industriels philanthropes comme Robert Owen théorisent et mettent en pratique des usines modèles