Phalanstère

triomphe de l'activité moderne », le produit d'un « siècle en mouvement ». La disparition des petits commerces, toute émouvante qu'elle soit, est une conséquence naturelle de cette nécessaire évolution[4]. Il rêve que les grands magasins, tels des « phalanstères du négoce[87] », conduisent à un progrès social semblable à celui mis en place par Mme Boucicaut au Bon Marché[70]. Les intentions de Zola concernant son roman sont claires[88] : il s'agit de raconter l'histoire d'un immense établissement de sa

impossibilité de connaître la généalogie précise des injustices passées (métissage de l’humanité et écriture de l’Histoire par les vainqueurs). Écho avec les tentatives du XIXe et du XXe siècle de fonder des communautés nouvelles libres et justes (phalanstères, communes hippies, kibboutz, etc…) d.) L’État peut-il être utilisé pour créer la société juste ? NON : anarcho-libertarianisme L’Etat ne peut en aucun cas contraindre l'exercice des libertés individuelles : pas d'impôt (donc pas de redistribution

pour meilleur niveau de vie, éliminer les oisifs de la communauté (rentiers), laisser les savants et ingénieurs pouvant apporter le bien-être collectif gérer la nouvelle société. Fourier : contre la concurrence qui élimine les faibles, propose phalanstères, communautés gérées en commun, harmonie. Owen : industriel du début du XIXè. Cherche amélioration de la condition des ouvriers. Paternaliste, crée dans son usine New Lamarck des coopératives, ouvriers associés aux bénéfices, consomment à prix

particuliers à l’époque contemporaine 1. t’SERSTEVENS A. « Un apostolat » Un peu comme SWIFT, dit son analyste Jean Pierre MARTINET73, ce proche de FOURIER et de KROPOTKINE dans sa jeunesse (il a même décrit « la cité KROPOTKINE », sorte de phalanstère) présente un forte critique des utopies, en en révélant les discordes internes, l’isolement pesant, les erreurs économiques, la méconnaissance de l’homme, l’optimisme béat... et surtout le danger « totalitaire »74. Oubliant totalement ses penchants

de perspectives, pas étonnant que les nazis aient fermé l’école et classé ces irréductibles humanistes dans les "dégénérés" . à l’époque, j’étais ouvrier imprimeur et le soir, après le boulot, je filais à Bobigny où Coureuil animait une sorte de phalanstère. On bossait les textes du Bauhaus, on sculptait du carton ondulé, on dessinait à la déchirure... Je ramenais de l’atelier tout ce qui normalement était destiné au boulot : des plaques offset, des buvard, le caoutchouc des blanchets, les tubes d’encre

profit de son « industrialisme » (annonce certaine forme de « technocratie »). Charles Fourrier (1772-1837) .Vision globale de l’univers dans cadre critique aiguë capitalisme. .Se méfie de l’I et des commerçants ; s’attache à l’agriculture. .Les phalanstères : vaste plan d’association volontaire – mathématique des passions. communautés modèles, sortes de coopératives aux activités essentiellement agricoles et artisanales. associations de producteurs et de consommateurs (810 hommes et 810 femmes représentant

imprimeur… Le plus intéressant, de ce point de vue, est certainement Charles Fourier. On le verra plus loin, Saint-Simon et ses disciplies ont joué un rôle important dans la formation intellectuelle des ingénieurs, en essayant de mettre en oeuvre des phalanstères, Victor Considérant et Etienne Cabet ont nourri l’imaginaire de leurs contemporains, mais c’est dans les textes de Charles Fourier que l’on trouve les analyses les plus originales et les plus fines de ce que pourrait être une nouvelle organisation

auxquelles celui-ci avait participé. Il leur fit découvrir sa bibliothèque dans laquelle étaient présents les ouvrages des socialistes (37) de l’époque : comme Saint-Simon (socialisme et industrialisme), Fourrier (l’homme des quatre mouvements et des phalanstères), Leroux (l’inventeur du mot socialisme), Proudhon (le typographe anarchiste), Owen (un Gallois, fondateur du socialisme et du syndicalisme en Angleterre) et peut être même les écrits de Flora Tris107 106 tan une des premières socialistes

représente dans l’univers du roman une ville dans la ville : les vendeurs et vendeuses y travaillent, mangent et dorment : Zola a certainement été influancé par la théorie fouriénistes ; par le complexe du Grand Magasin il crée un monde, similaire des phalanstères. 1. Le grand magasin – lieu de rencontre des différentes couches sociales a) Idées politiques : la démocratisation du luxe Au moment où Zola arrive à Paris, la ville est en pleine transformation architecturale, sociale et économique :

est promu en valeur désirable pour les« adulescents ». Non seulement la religion de l’enfant s’installe, mais encore les adultes sont invités à la régression par une société consumériste et divertissante. A cet égard, Disneyland fait figure de phalanstère du bonheur obligatoire où l’on prétend assurer le règne de la pureté contre les noirceurs du monde extérieur. Que dire de certains écrivains contemporains, nouveaux bambis, qui brament la nécessité se conserver son « âme d’enfant » pour