Phalanstère

nationaliste en Pologne (1830-1831) et, dans les universités, l’influence d’intellectuels, notamment d’étudiants, qui défendent et reprennent les idées de penseurs révolutionnaires. Tudor Diamant, par exemple, élève de Fourier, essaye de fonder un phalanstère en 1832-33 près de Ploiesti, en Roumanie. Il existe d’ailleurs à Paris, à partir de 1839, une Société des Étudiants roumains qui milite en direction des intellectuels français pour faire connaître la situation dans les principautés roumaines. Ces

un traité de l’association domestique et agricole en 1822. Il va fonder un journal « Le Phalanstère », dans lequel il va critiquer la société industrielle bourgeoise et notamment les thèses de Saint Simon et va prôner une nouvelle société au centre du quelle on a « La Phalange » ou phalanstère, ce sont des travailleurs qui sont associés. La Phalange serait un groupe de 1620 hommes et femmes. Dans la phalanstère on doit avoir une ambiance harmonieuse agricole de travail et dans le plaisir. Chacun travail

de Marseille, proposée en 1947 et achevée en 1952, qui soulèvera des tempêtes d'indignation parmi les architectes, les journalistes relayant la polémique. 3. L'unité d'habitation de MarseilleReprenant la vieille idée de la maison commune du phalanstère, élaborée dès le 19e par les premiers utopistes socialistes et reprise par les soviétiques (c'est en URSS que Le Corbusier réalise son premier immeuble collectif, le Centrosoyouz, à la fin des années 20) l'unité d'habitation est, dans l'esprit de

habitabilité enviable serait plutôt définie par la régularité, la lumière et l’hygiène. L’habitabilité de la ville est empreinte de ce même idéal cultivé par des écrivains, théoriciens, médecins du XIXe siècle comme Charles Fourier, fondateur du phalanstère et Étienne Cabet, auteur de L’Icarie ou encore Benjamin Ward Richardson, auteur d’Hygeia. L’idéal présent dans la description de Shanghaï témoigne d’une influence de l’utopie dans la définition d’un espace habitable. Le mot “habitable” vient

l’association de toutes les industries à dimension humaine où doivent être réunies 200 familles exerçant des fonctions multiples permettant l’autosuffisance de l’ensemble, fondé sur la rotation des activités des personnes. Ces associations sont appelées phalanstères, dans lesquels ne règne pas nécessairement l’égalité. Cela a donné lieu à des expériences, le familistère de Guise créé en 1869 près de Laon dans l’Aisne n’a été dissout qu’en 1968. Fourier sera le l’initiateur du mouvement coopératif de France

Recherche de la société harmonieuse (libération des passions, chaque individu devrait pouvoir développer de façon libre ses talents, épanouissement dans le travail) Rémunération du capital, du travail et du talent Organisation en phalanstères de 1620 individus, phalanstères sont des organisations sociétaires, avec des salles de spectacles, bibliothèques,... Bâtiment de travail, servant à développer le talent. Chez Saint-Simon comme chez FOURIER, il y a une idée d'association, même si FOURIER a un

secrets de la réussite sociale du monde des fourmis. Charles Fourier était un fils de drapier né à Besançon en 1772. Dès la Révolution, il fait preuve d'étonnantes ambitions pour l'humanité. Il veut changer la société. Il explique 192 193 Phalanstère : en 1793 ses projets aux membres du Directoire qui se moquent de lui. Dès lors, il décide de se ranger et devient comptable. Lorsqu'il a du temps de libre, Charles Fourier poursuit néanmoins sa marotte d'une société idéale qu'il décrira dans

minier du Nord de la France ou l’agglomération de Manchester. On a donc désormais la main d’œuvre directement à proximité du lieu de production ce qui offre de belles perspectives pour la consommation. L’exemple le plus parlant est l’apparition de phalanstères comme le familistère de Godin. Cela consiste en la construction par l’entreprise d’une sorte de ville dédiée aux ouvriers. Celle-ci est composée de logements, d’épiceries, de parcs etc. Cela permet d’améliorer les conditions de vie et le confort

construisent pour une vie harmonieuse. Utopie : un bon lieu qui n’existe pas. Utopie : espaces harmonieux et temps idéal. • Platon (La République) • Renaissance  : Thomas More (l’Ile d’utopie au milieu des républiques) • 19° siècle : FOURIER (le Phalanstère) • 20° siècle : CORBUSIER • 21° siècle : la ville durable. Dans l’esprit des architectes en particulier et des hommes en général, si on propose une autre ville, on aura un monde meilleur. Il n’y a pas d’utopie qui n’ait pas d’ancrage spatial. Rythme

Dès la fin du XVIIIe siècle, les problèmes sociaux, économiques et politiques qui surgissaient dans une société en pleine transformation favorisèrent la naissance d’une réflexion critique et suscitèrent une vague de projets à grande échelle. Les phalanstères de Fourier (petites villes miniatures), le « familistère » construit par l’industriel Godin près de son usine à Guise (1859-1870) ou encore le concept de ville idéale de Claude Nicolas Ledoux rompait avec la ville ancienne, s’efforçant de regrouper