Phalanstère

du prolétariat. Ils cherchent donc une fois de plus, et en cela ils sont logiques, à émousser la lutte des classes et à concilier les antagonismes. Ils continuent à rêver la réalisation expérimentale de leurs utopies sociales -établissement de phalanstères isolés, création de colonies à l'intérieur, fondation d'une petite Icarie 1, édition in-douze de la Nouvelle Jérusalem, et, pour la construction de tous ces châteaux en Espagne, ils se voient forcés de faire appel au cœur et à la caisse des philanthropes

Après Napo : romantisme : reste une nostalgie du passé glorieux. Les gradés regrettent le temps de Napo, la grandeur, ne voient que douleur en Europe. Soit partent, soit se rebellent. Certains de la grande armée sont partis faire des sortes de phalanstères au Mexique. En 1817 des offiers de la Grande armée trouvent des corsaires dans les caraïbes et montent une expédition pour aller libérer Napo à Saint Hélène (Lafitte a les voiliers les plus rapides du moment). Mais doivent faire de l’eau : vont

du prolétariat. Ils cherchent donc une fois de plus, et en cela ils sont logiques, à émousser la lutte des classes et à concilier les antagonismes. Ils conti​nuent à rêver la réalisation expérimentale de leurs utopies sociales -établissement de phalanstères isolés, création de colonies à l'intérieur, fondation d'une petite Icarie , édition in-douze de la Nouvelle Jérusalem, et, pour la construction de tous ces châ​teaux en Espagne, ils se voient forcés de faire appel au

organisée,
 et
 c’est
 là
 qu’ils
diffèrent.
 Si
 on
 laisse
 l’homme
 aller
 vers
 ses
 propres
 penchants,
 on
 va
 à
 l’encontre
 de
 la
 liberté
collective,
il
faut
donc
un
état
puissant
qui
puisse
organiser
la
collectivité.

 Pour Saint Simon, à Phalanstère, ville fermée dans lesquelles l’homme décide de règles qu’il prend à la être, l’homme prend en charge ces mauvais penchants pour ne faire apparaître que ce qu’il y a de plus utile dans la nature humaine. Auguste Compte parle d’organisation militaire

l’évolution des politiques d’aménagement urbain. I°/ La naissance de l’urbanisme et les premières politiques urbaines 1°/ Aux origines de l’urbanisme moderne Charles Fourier, fondateur du socialisme utopique en France, a préconisé la création des phalanstères. Sur ce modèle, J-B Godin a construit autour de son usine à Guise dans l’Aisne, le Familistère Cet idéalisme progressiste s’épanouit au début du XX ème siècle chez les premiers représentants de l’urbanisme moderne comme Tony Garnier qui a exposé

concurrence et le laisser faire. Le socialisme préconise une réforme radicale des institutions économiques pour répartir le plus également possible les richesses. On crée des sociétés idéales, on tente de vivre en communauté. Fourier inspire les phalanstère mais également les familistère ( créés par Godin, socialiste ). Cabet écrit un ouvrage « Voyage en Icarie » où il décrit les formes de communauté idéales. Ensuite on crée aux États Unis des villes sur le système d'Icarie. Saint-Simon met

d’autres possibles. Pour la plupart, ces rêves d’une société idéale se sont incarnés dans des cités, à la fois projets architecturaux et organisation politique et sociale. Au fil des siècles, la cité utopique a pris des formes variées : cité idéale, phalanstère, ville jardin, ville virtuelle... « L’utopie est un possible qui n’a pas encore été expérimenté. » Luc Schuiten rêve de cités idéales, en parfaite symbiose avec la nature. Pour la description de ses créations, voir le lexique en fin de dossier.

de 1789 précédée par la Révolution américaine (1775-1776) débouche sur la laïcisation et le transfert de la souveraineté du roi à la nation. Au 19e siècle, ce sont surtout les écrivains socialistes qui pratiquent ce genre, l’Icarie de Cabet, le Phalanstère de Fourier. Au 20e siècle, Anatole France, sur la pierre blanche, William Morris, Nouvelles de nulle part, montrent qu’à toutes les époques on utilise cette forme singulière de réflexion dont l’initiateur est Thomas More, dernièrement proclamé saint

Sans doute l’image du village, d’une communauté unie par les services mutuels et la chaleur collective entre-t-elle en ligne de compte dans la démarche des pionniers du péri-urbain. Durant les années 70, les lotissements avaient un petit air de phalanstère aux yeux de leurs habitants. Mais cette rêverie bucolique comme cet émoi communautaire ne perdurent guère au-delà de la période pionnière. La jouissance d’un cadre naturel paraît de plus en plus déterminée par les règles d’un marché qui s’est organisé

économiste et théoricien communiste allemand. Avant lui, il y avait déjà des critiques du capitalisme. En effet, ces critiques sont faites dans les utopies de Saint Simon (redonner le pouvoir à ceux qui ont la compétence) et Thomas More ; les phalanstères (patrons qui sont humanistes et qui ne veulent pas de hiérarchie) comme celles de Fourier. Proudhon, dans un idée anarchique défend l'idée que « la propriété, c'est du vol » et prône la mutualité. 1. Le matérialisme historique : MARX