Philia

>croissante vont résister. Il n’y a pas de formules toutes faites. Il >va falloir marcher en terrain vierge. > >Les anciens Grecs avaient inventé le théâtre pour que la >collectivité des citoyens ait une occasion régulière d’éprouver sa >philia, communauté d’émotion, solidarité vitale justifiant la >volonté de construire politiquement la collectivité. Or les besoins >non satisfaits, les paroles non dites, les blessures inavouées, la >société étouffée par l’absence de regard et de langage

question fut largement débattue dans l'Antiquité. «L'amitié joue un rôle déterminant dans la formation et le maintien des cités», déclare déjà Platon au IVe siècle. Son disciple Aristote distingue avec finesse la philia (ou amour d'amitié) de l'amitié utilitaire et de l'amitié-plaisir. La philia est une vertu, c'est-à-dire une disposition stable, liée à la volonté, à la durée et à la fidélité. Pour lui, cet amour d'amitié n'est rien moins qu'un modèle de sagesse, une voie du bonheur. «Que deviendrions-nous

tendresse que l’attirance physique. Mais la notion de réciprocité sera contestée. En philosophie, l’Amour est défini comme une union avec l’autre soit en le possédant continuellement soit en formant avec lui un tout. Le latin « amicitia » ou le grec « philia » définissent le mot Amitié. L’Amitié est un lien de sympathie et d’affection entre deux personnes qui ne repose ni sur l’attrait sexuel ni sur la parenté. L’amour et l’amitié sont deux sentiments qui se rapprochent et que nous avons parfois du mal

assurer notre survie ? Selon Aristote, la vie en communauté n'a pas pour seul but de faciliter les échanges afin d'assurer notre survie : ce qui fonde la vie en communauté, c'est cette tendance naturelle qu'ont les hommes à s'associer entre eux, la philia ou amitié. Il ne s'agit pas simplement de dire que nous sommes tout naturellement enclins à aimer nos semblables, mais bien plutôt que nous avons besoin de vivre en société avec eux pour accomplir pleinement notre humanité. Comme le remarquait Kant

effet dire « je t'aime » à quelqu'un n'a certes pas la même valeur à nos yeux que de dire « j'aime ce plat » lors d'un repas de famille par exemple. Le sujet invite à s’interroger sur l’objet de l’amour. I. On peut distinguer l’amour de l’amitié- philia et l’amour d’une personne de l’amour d’un objet, mais il semble que ce que l’on aime, que c’est d’abord apparemment celui ou ce que l’on aime donc l’aimé. Dans l’amour, il y a aussi affection et le fait de vouloir le bien de l’aimé, donc c’est bien

parce qu’il sont sociables. Tel est le sens de cette proposition présente des les premières ligne du livre I de la politique on rappelle l’homme est par nature un animal politique. Quelque Cette tendance se manifeste par la bienveillance et l’amitié.(philia) C) l’autre inclination : inclination a la discorde ou insociabilité Kant tout en ne contestant pas cette tradition aristotélicienne signale en l’homme la manifestation d’une inclination inverse : l’inclination a fuir le contact avec les autres

physique. Mais la notion de réciprocité sera contestée. En philosophie, l’Amour est défini comme une union avec l’autre soit en le possédant continuellement soit en formant avec lui un tout. Définition de l’AMITIE  Le latin « amicitia » ou le grec « philia » définissent le mot Amitié. L’Amitié est un lien de sympathie et d’affection entre deux personnes qui ne repose ni sur l’attrait sexuel ni sur la parenté. L’amour v/s L’amitié  L’amour et l’amitié sont deux sentiments qui se rapprochent

et la mort 1.4.3 Hymne à l'amitié 2 Amitié et universalité 2.1 Impossibilité de généraliser un sentiment intime 2.2 L'amitié, seule voie vers l'universel 2.3 Agamben et la méconnaissance délibérée de la philia aristotélicienne 3 En Orient 4 Approche socioéconomique et « amitiés entre les peuples » 5 Approche socioculturelle 6 Notes et références 7 La Loi de l'amitié 8 Voir aussi 8.1 Articles connexes 8.2 Bibliographie

dans l'amour : - l'éros > érotique - philia > amitié - agapé > charité Eros, c'est la thèse qu'ont défendu Platon, Pascal et Schopenhauer : pour Platon on aime ce qui nous manque donc si on aime quelque chose c'est parce qu'on en a besoin pour que cesse notre souffrance. Et l'on sait de plus que quand on aime ce qui nous fait souffrir, on ne l'aime plus dès qu'il a cessé de nous faire souffrir. Eros c'est un amour qui prend mais qui ne donne pas. Philia au contraire c'est un amour de bienveillance

d’arguments, moins utilitaires, et qu’il emprunte pour l’essentiel à Aristote (Les Politiques, Éthique à Nicomaque) : nous éprouvons une jouissance à vivre avec d’autres hommes, à entretenir avec aux des relations d’amitiés (Aristote appelait cela la philia), et eux-mêmes nous apportent beaucoup en nous  aidant à nous améliorer, à devenir plus vertueux. On trouve une idée semblable chez un disciple de Descartes, Spinoza, qui, contre Hobbes, écrivait que loin que « l’homme soit un loup pour l’homme »