Philia

l'Antiquité et qui agitent aussi notre monde.     L'Amitié, l'Amour et la Haine et la Lutte voient leur statut théorique promu d'abord par des auteurs tels que PARMÉNIDE, pour l'éros (amour), et surtout par EMPÉDOCLE (vers 490-435 av JC) pour la philia (amitié). Ce faisant, ils remodelaient des schèmes mythiques en cristallisant en quelque sorte sur ces schèmes des notions universelles... "... l'essentiel est sans doute là : ce qui est pensé à travers éros et philotès (amitié), c'est une force d'union

donnant une contenance nouvelle. Par cette vision sage et vaste de l'amitié, l'écrivain dénonce aussi une conception trop restreinte que tout un chacun aurait de l'amitié. Dans le chapitre du même nom, il encourage à retrouver le vrai sens de la "Philia" grecque, aujourd'hui dévoyé selon lui: soit une force d'union, une empathie pour l'autre. Loin d'être obscur, la réflexion de Pontalis invite à concevoir l'autre, le ‘’xenos’’, d'abord comme un ami et non comme un étrange étranger, regrettant les

souffrance à l’ennui »    Cette distinction entre deux types de désirs permet la distinction entre deux types d’amour : l’amour de concupiscence et l’amour de bienveillance. En grec, on peut même décliner trois modalités de l’amour : Eros / Philia /Agapè   Le docteur Allendy définit l’amour comme un « syndrome obsessionnel normal ». Etre amoureux, explique-t-il, c’est se faire un certain nombre d’illusions 1) sur les autres 2) sur soi-même 3) sur l’amour Souvent, bien sûr, les trois

GUEYE, Allé GUEYE, Aminata GUEYE, Dié GUEYE, Ibrahima GUEYE, Oumou Kalsoum FAYE, Gorgui FAYE, Mame Fatoumata FAYE, Seynabou GAYE, Serigne Ahmadou GNING, Tafsir El adj Amadou Séga GAYE, Fatou Bintou GAYE, Pathé GUEYE, Papa 2481 2482 2483 GUILITSI, Philia Ivelet GUISSE, Bintou KAMARA, Mactar Le terrorisme Juridiction communautaire et juridiction nationale La jurisprudence foncière du tribunal régional de Dakar Le transfert de propriété dans la vente de l’immeuble en droit sénégalais (Analyse des décisions

( les gardiens ) ; B) Thumos le guerrier / l’administrateur ; B)Epithumia l'artisan / le paysan. L'Etat parfaitement bon est, donc, sage par sa « tête » ( les gardiens ), courageux par ses guerriers, tempérant par la concorde ( l'amitié : philia ) qui règne entre ses trois classes et juste puisque chacun y fait la tâche qui lui est propre. Tout ce que dit Platon concerne les gardiens : leur mode de sélection, leur éducation... et non la dernière catégorie. La justice est une harmonie entre

“Viens, Théétète, pour que je m’examine moi-même, et que je voie quel est mon visage ; car Théodore affirme qu’il ressemble au tien” (144 de). L’échange dialogique est un exercice du “Connais-toi toi-même : le concept naît de l’amitié (philia) réflexive de la pensée avec elle-même. En 146 a, Socrate ne prétendra-t-il pas “prendre à cœur de nous faire dialoguer et devenir amis et interlocuteurs les uns des autres” (dialegesthai kai philous te kai prosêgorous allêlois gignesthai) ?( Plus

inouïe, vainement cherchée aux anciens âges, de posséder une créature par tous les nerfs de ma chair, toutes les affections de mon cœur, toutes les facultés demon intelligence ». Mais Ninon ne représente pas seulement pour Zola la perfection de la philia platonicienne. Le jeune écrivain est trop nourri, vers 1860, de lectures romantiques pour que sa créature ne rappelle pas aussi les nombreuses sylphides qui ont peuplé (et surpeuplé) la littérature et les arts depuis le début du XIXe siècle, et d’abord

avertissement concernant la philosophie : « Vide est le discours du philosophe par lequel l’homme n’est guéri d’aucun passion (pathos) » dit-il. Ainsi, la philosophie est non seulement la voie de la libération, mais elle nous enseigne aussi l’amitié (philia), qui est le type de relation le plus important pour le bonheur. En effet, de tous les biens que la sagesse (c’est-à-dire la philosophie) « procure pour la félicité de la vie tout entière, de beaucoup le plus grand est la possession de l’amitié »

Certes, le premier caractère de l'amitié réside dans le fait qu'il s'agit bien d'un sentiment. Déjà, pour Aristote (Éthique à Ni­comaque, Livres VIII et IX), comme pour les grecs de son époque, cette forme d'amour n'était pas simple. Car traduire philia par amitié, consistait à désigner des qualités altruistes multiples (qu’elles soient spontanées, libres, ré­fléchies ou non) d’affection, d’attachement, d’attraction, de bienfaisance, de so­ciabilité, de philanthropie, de bienveillance… Au-delà

: "L'amour est une joie qu'accompagne l'idée de sa cause". Je suis simplement heureux que tu existes. Avec Spinoza, il n'y a pas d'amour malheureux puisque l'amour est une joie qu'accompagne l'idée de sa cause. Ce type d’amour s'appelle, en grec, philia. C’est se réjouir de l'existence de quelqu'un ou quelque chose, sans désir de possession. - La troisième définition, va plus loin que celle de Spinoza, pour laquelle dans l’acte de se réjouir de quelque chose, reste encore une affirmation de soi