Philia

christianisme est la charité (marcha aussi pour le judaïsme et l’islam) La charité est tout débord la fraternité (dieu le père, nous sommes tous ses enfants) Fraternité + pitié (= piété : être pieux) Amour > Plus moderne Grec Erôs : désir Philia : affectionner Chrétiens Agapê : chérir Latreia : adoration Rapport entre la charité et l’adoration de dieu (et des hommes entre eux) Dieu est charitable Différence entre justice sociale et charité, c’est que la charité est optionnelle

Dissertation de Philosophie : Est-il raisonnable d'aimer ?Tout semble opposer l’amour à la raison : son caractère spontané, irréfléchi, souvent excessif, sans motif universel alors que la raison suppose la réflexion, la justification, la modération et la prudence. Aimer, du grec agape, qui signifie avoir pour quelqu'un, quelque chose de l'affection, de la tendresse, de l'amitié ou de la passion, est un sentiment qui adopte diverses formes. Soit l’opposé de la raison, du latin ratio qui signifie

donc seulement au terme d’une évolution que philotès est passé du sens primitif de possession, sanctionnée comme telle par le droit, au sens dérivé d’affection. Or, à suivre à nouveau l’analyse de Nietzsche, c’est l’amour, éros, et non pas l’amitié, philia, qui serait attaché primitivement à la question de la possession. Pourquoi cette double provocation ? N’y a-t-il là qu’un renversement gratuit ? Nietzsche vise en réalité très exactement la valeur même de la proximité. Il entend en effet dénoncer

la gloire[1], constatant que l’homme pris individuellement dans l’état civil n’agit que par intérêt pour soi-même en quête de l’utilité et de l’honneur que les autres nous apportent.[2] En cela, il s’éloigne de la conception aristotélicienne de la philia qui, pour Aristote, représente le ciment social chez l’homme naturellement enclin à se rassembler. L’égoïsme caractérise alors l’homme naturel chez Hobbes et, en ce sens, la domination et la comparaison entre individus sont plus naturelles que la

(faim, soif, repos…). Cela veut dire que la vie simple et frugale du sage épicurien n’est pas la vie de l’Homme primitif, mais elle réclame aussi l’ami. Cela veut dire que l’amitié est nécessaire pour Epicure. Il est pour ça la grand philosophe de la Philia. L’amitié est un havre de paix qui me protège des tumultes du monde. C'est-à-dire que la société des amis reproduit la vie sereine des Dieux. En d’autres termes, on peut parler d’individualisme social. De plus, le sage épicurien ne peut être ami que

arbitraires et tyranniques. Le dialogue de Platon donne à Calliclès une place importante, mais il le laisse n’être jamais qu’un contradicteur de Socrate. Son amoralisme, son refus de la vie collective dans une pose d’égoïsme revendiqué oublieux de toute philia le condamnent à n’être qu’une figure exemplaire des dangers du refus de la mesure. Au contraire, les outrances du moine dans le Gargantua, et toute la sympathie qu’éprouvent pour lui les compagnons du héros éponyme sont folkloriques mais souhaitables

est une notion difficile à saisir, car recouvrant un grand nombre de réalités spécifiques. Il serait une forme d’attachement qui pousse un individu vers un objet extérieur et qui recouvrirait les trois dimensions antiques : l’Eros (“Je te veux”), la Philia (“Je suis heureux que tu existes”) et l’Agape (“Je te laisse exister”). L’amour, souvent perçu comme don de soi, de mouvement vers et pour l’autre, est en ce sens à la fois une raison d’agir – il donne une justification, une motivation, à l’action

Leushuis « Mariage et “honnête amitié” dans l’Heptaméron de Marguerite de Navarre : des idéaux ecclésiastique et aristocratique à l’agapè du dialogue humaniste ». Il parle de l’amitié ressentie par Floride, qui dépasse le modèle classique de la philia, la parfaite amitié entre hommes telle que la décrivent Aristote (Éthique à Nicomaque livre VIII) et Cicéron (De l’amitié). « Quelques aspects du comportement de Floride sont révélateurs… » pp. 41.   5 Suivant la neuvième nouvelle dans

foi, comme témoignage de leur « sens communautaire » (comme on dit « sens de l'État »). « Chez Aristote », écrit Polanyi, « le lien de bonne volonté unissant les membres de la communauté, la philia, (...) s'exprime dans un comportement de réciprocité (antipéponthos) » (Polanyi 1968 [1957] : 79). La philia, c'est bien sûr l'amitié, mais c'est ici aussi la bonne volonté « philanthropique » qui unit les membres d'une même communauté en vue de la réalisation du bien commun. Elle s'exerce en particulier

Dieu amour qui y est présentée nous renvoie ainsi aux visages de l’amour que l’on trouve dans l’Évangile : i. L’amour en tant que service social de la charité. Cet amour va au-delà du simple désir (eros); il est axé sur l’autre, comme l’amitié (philia) et comme l’amour agapè, qui amène au don de soi et à la communion. ii. La justice exigée par l’amour. Selon la justice (distributive, sociale), chacun reçoit son dû. L’encyclique fait allusion à cela comme en passant, et n’aborde pas les luttes