Philippe De Beaumanoir

nouvelles mœurs : Dès le 13ème siècle, on remarque que des légistes s’amusent à poser sur le papier un certain nombre de préceptes de coutume. Ils sont souvent des baillis (=juges royaux) ; l’amusement devient nécessité. Exemple : * Philippe de Beaumanoir, en 1283, qui rédige les « coutumes du Beauvaisis », il avait été envoyé par le roi dans différents tribunaux, a appliqué des coutumes différentes. * Pierre de Fontaines, en 1253, qui a rédigé un opuscule intitulé « conseil à un ami »

qui ne sont que des pillages du droit romain. Première bonne rédaction : utilise toutes les sources (jurisprudence, usages locaux et voisins, droit romain, droit canonique) sans les copier : "Coutumes de Clermont-en-Beauvaisis"(1280) de P. de Beaumanoir (un bailli) · Le droit canonique. Naissance du droit canonique : 1ère compilation de canons de conciles au 4ème siècle. Influence romaine importante : empereur reconnaît le christianisme, et s'y convertit par l'édit de Milan (313) ; religion chrétienne

d’un historien à un autre. La victoire de Philippe Auguste à Bouvines en 1214 contre la coalition de grands princes emmenés par Jean Sans Terre, duc de Normandie et d’Aquitaine et roi d’Angleterre, consacre la fin d’une certaine forme de féodalité. Il faudra attendre la fin du 13ème siècle et l’avènement de Philippe le Bel (1285-1314) pour que la royauté ressurgisse avec la plénitude de ses prérogatives. On parle à cette époque d’autorité souveraine. Philippe le Bel, c’est la centralisation de la France

des poètes-amateurs appartenant à des ordres différents du clergé. Dès lors, bon nombre de fabliaux sont anonymes et, si nous connaissons certains auteurs par leur nom, c'est là que se limite notre science. Les plus connus sont Rutebeuf, Philippe de Beaumanoir, Henri d'Andeli, Huon le Roi, Gautier Le leu, Jean Bodel. Le public auquel s'adressaient les auteurs des fabliaux appartenait surtout à la bourgeoisie (même si parfois ces fabliaux pénétraient la haute société). C'est pourquoi leur conception

qu’elle est dans l’intérêt de tous. Entre le XIIème-XIIIème siècle Philippe 1er aussi appelé Philippe Auguste (1180-1223): Auguste était le nom donné à l’empereur romain, ainsi il est le seul à détenir l’essence même de l’autorité et ce qui donne tout sa plénitude à un acte. Philippe Auguste s’impose en matière de justice et de maintien de l’ordre, ce qui n’est pas encore admis c’est son autorité en matière législative. Philippe Auguste participe aux croisades et ne peut pas laisser le royaume

un individu qui s'appelle Phillipe de Beaumanoir , il est bailli de la province de Clermont en Beauvaisis. Il redige ce receuil en 1283 , il ecrit pour lui , pour son travail , pour se faciliter la tâche et il écrit dans une langue partiulierement maitrisé si bin que son oeuvre reste facile a lire et a comprendre ojd. Le titre "coutume de clermont en beauvaisis" , son plan et un plan classique. On suit le deroulement d'un procés et au fur et a mesure philipe reprend les regles coutumieres au moment

des juristes (formés au droit romain) : les légistes. A partir de là, ces derniers vont développer l’idée de souveraineté, de chose publique, de toute puissance du roi (source et fontaine de toute justice), on peut citer ici Guillaume DURAND ou BEAUMANOIR. On va les retrouver aussi bien au niveau central qu’au niveau local. C’est vrai dans les pays de coutumes aussi bien que dans les pays de droit écrit, où on observe de manière très nette un mouvement municipal : les procureurs syndique qui très

capétiens et la mise en sommeil de l’Etat (fin Xème-fin XIIème). Lorsqu’Hugues Capet est élu c’est l’avènement d’une nouvelle dynastie : les capétiens. Le Xème siècle s’ouvre avec le règne d’Hugues Capet et le XIIème siècle est marqué par le rège de Philippe d’Auguste. Cette période est extrêmement intéressante. Elle est marquée par un double constat : d’une part, du Xème au XIIème siècle, le pouvoir royal est considérablement affaiblit par le système féodal. D’autre part, le pouvoir royal parvient à

il va filler a langlais avec la fiancee. Lusignan va se plaindre au roi qui était Philippe II. La loi feodal – si le Seingeur commet une faute grave a legard de son vassale, ce dernier peut faire appel au seigneur de son seigneur qui est le suzerain. Philippe 2 convoque a plusieurs reprise le roi dangleterre, il le somme de venir se justifier. Le roi d’angleterre ne deffere pas a ces convocations. Ainsi le roi Philippe, va prononcer la comise de tous les fiefs de jean sans terre. Il met sa decision

du pouvoir normatif du roi. C’est cette nécessité des Etats généraux envers le roi qui met en avant la relation de domination qu’a le roi sur les Etats généraux. Même si le roi doit “gouverner à grand conseil” pour reprendre la formule de Philippe de Beaumanoir, et que d’autres acteurs interviennent dans le processus législatif comme : le Chancelier, le Parlement… Le dernier mot revient toujours au roi car il est le seul qui jouit pleinement du pouvoir normatif. Ce trait absolutiste fait que les