Phèdre Ou Le Désespoir

au cœur ». Toujours avec un même support nous pouvons apprendre que les personnages d'une pièce peuvent permettre à un spectateur de varier sa vie, de vivre plusieurs vies : «  Roméo m'avait fait connaître l'amour, Othello la jalousie, Hamlet le désespoir … Cette triple initiation compléta mon être... ». Dans cette citation, Anna parle aussi de « compléter son être » nous pouvons donc déduire que le théâtre est aussi enrichissant d'un point de vue moral, il permet de découvrir des côtés cacher de

cours des années 1660 (Alexandre le Grand, 1665, etc.). Mais c'est véritablement en 1667, avec la pièce Andromaque, que le jeune homme rencontra le succès. Les pièces qui suivront, comme Britannicus (1669.), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677), feront de Racine un grand nom du théâtre tragique. Par la suite, il fut nommé historiographe du roi Louis XIV, et décida d'abandonner le théâtre. Il composa cependant deux tragédies bibliques à la fin de sa vie (Esther, 1689, Athalie, 1691

complicité du geôlier. Alcandre lui montre alors la vie actuelle de son fils devenu grand seigneur et qui trompe sa femme avec l'épouse du roi. Mais leur amour coupable est découvert et le mari jaloux fait poignarder Clindor. Pridamant, au bord du désespoir, découvre alors que tout ces personnages se relèvent et partagent l'argent gagné pendant la représentation. En fait, Clindor est comédien et a joué devant son père une tragédie. Tout heureux, Pridamant s'appête à "voler" vers Paris pour y retrouver

autrui mais à vivre avec. Tout n'est pourtant pas merveilleux durant cette phase passionnelle. L'amour se traduit aussi par des symptômes de manque lorsque l'être cher est absent. La moindre contrariété peut aussi conduire à un brutal accès de désespoir. L'amoureux est inquiet, jaloux, en permanente recherche d'indices de l'amour de l'autre. NOTE (1) H. Fisher, Pourquoi nous aimons ?, Robert Laffont, 2006. ____________________________________________________________ ______ L'amour

part d'une première définition pour ensuite expliquer l'amour chez Eros. Il s'agit donc d'un banquet où on y mange et on y boit et l'on parle de l'amour. Il cite quelques discours qui n'ont pas tant d'importance mais où ils évoquent Eros : Pour Phèdre, Eros est le Dieu le plus ancien et le plus utile pour l'homme. Pour Pausianas, chez Eros il y a deux amours, l'amour populaire, qui aime le corps plus que l'âme (Erotisme), et l'amour céleste, qui aime l'âme plus que la corps, « fidèle toute

elle veut ou craint la mort de Pyrrhus, qu’elle aime mais qui l'a trahie. Survient Oreste ; il vient d’accomplir la mission dont elle l’a chargé : Pyrrhus est mort sous les coups des Grecs. Hermione le récompense par des injures et sort, folle de désespoir. Oreste désemparé est laissé seul ; rentre Pylade qui lui annonce qu'Hermione s'est donné la mort sur le corps de Pyrrhus. Oreste s'emporte contre lui-même et finit par devenir fou. Andromaque veut tout de même venger l'homme qui lui a permis d'accéder

volonté se met aux ordres des désirs et du corps qu'elle se déchire : sa place naturelle, celle qui donne à notre vie sagesse et unité, c'est de se mettre sous l'autorité de la raison. On peut alors à bon droit parler d'un optimisme platonicien : dans Phèdre, les deux chevaux qui composent l'attelage que nous sommes, et qui représentent les désirs contraires qui nous traversent (le cheval blanc symbolise la part de l'âme qui est attirée par l'intelligible et les idées, le cheval noir, celle qui est attirée

Éloge de cet élan de sincérité de sa femme (cf. qualités morales, hyperboles) # grande tristesse, discours pathétique (CL du désespoir).

antique. On en déduit que la tragedie classique à malgré quelques innovations garder les principes et les elements majeurs de la tragedie grecque. On peut citer Racine qui a repris les personnages antiques dans ses tragédies : par exemple Thésée dans Phèdre, Iphigénie dans Iphigénie… Racine reprend également les thèmes historiques avec l’histoire de Néron et d’Agrippine dans Britannicus. Corneille dans Cinna reprend également les thèmes antiques et historiques avec le personnage d’Auguste. II/ Les

les grecs inventent l’art dramatique avec la tragédie, Antigone de Sophocle est une des plus reconnue encore aujourd’hui. Au XVIIe siècle, deux milles ans plus tard, les pièces tragique sont toujours aussi populaires et Racine fait un triomphe avec Phèdre, une des ses nombreuses tragédies. 2) Certes cette détresse fascine mais nous oppresse comme dans la vie et spontanément apparaît le besoin de surmonter la tragédie. Le style littéraire qui nous offre cette échappatoire est la comédie. Ces