Pitié Du Spectateur Andromaque

dardant leurs pointes, les repoussait doucement et continuait sa route. vampire femelle. Une jeune fille se traînait à ses pieds, tenant sa poitrine à deux mains, râlant, crachant le sang. Grâce ! criait-elle, grâce ! ô phtisie ! aie pitié de ma mère, aie pitié de ma jeunesse ! Mais la goule* implacable la serrait dans ses bras et picorait sur ses lèvres de longs baisers. glauques La victime palpitait faiblement encore ; elle l’étreignit plus étroitement et choqua ses dents contre les

grandeur romaine la grandeur chrétienne. Le sujet de cette tragédie est tirée des Vies des Saintes d’un hagiographe du 10ème siècle. La pièce surprend et reçoit un accueil assez froid. La mélancolie qui est présente dans cette oeuvre, touche le spectateur du 20ème siècle. La tragédie est baignée des rayons de la grâce divine. C’est Dieu qui inspire à Polyeucte sa volonté héroïque de sacrifice. Il s’agit alors d’un spectacle de l’héroïsme mystique. Les stances passent du registre héroïque au registre

Nous remontâmes dans notre chambre, ouvrîmes le tiroir de notre table, prîmes un couteau anglais que nous venions d’acheter, vérifiâmes le fil de la lame, fronçâmes les sourcils et cachâmes l’arme dans notre poche, d’un geste froid et résolu. Un spectateur qui nous aurait vus aurait pu croire que nous avions l’habitude de ces sortes de règlements de comptes. Notre cœur se souleva haineusement, se raidit, devint de pierre : jusqu’au soir, nous évitâmes de desserrer les lèvres et de dérider notre front

La") et la majesté ("splendeur de La") et le spectacle de la puissance, prestige et luxe. Les héros de Corneille en particulier ont été critiqués par les lecteurs modernes qui ont vu leurs actions comme vainglorious, criminel ou hubristic ; les spectateurs aristocratiques de la période auraient vu plusieurs de ces mêmes actions que le représentant de leur station noble. Le château de Versailles, ballets de cour, portraits nobles, voûtes triomphales... toute la ces derniers était des représentations

émue 16 Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue. 17 Si, d'un beau mouvement l'agréable fureur 18 Souvent ne nous remplit d'une douce terreur, 19 Ou n'excite en notre âme une pitié charmante, 20 En vain vous étalez une scène savante ; 21 Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédir 22 Un spectateur toujours paresseux d'applaudir, 23 Et qui, des vains efforts de votre rhétorique 24 Justement fatigué, s'endort ou vous critique. 25 Le secret est d'abord de plaire et de toucher 26

significatives étudiées en classe et associées à des mouvements culturels (livre de l’élève, chap. 2 et 3, pp. 24-37). *2. Situer auteurs et œuvres dans différents mouvements L’humanisme  : Montaigne, Essais – Le classicisme : Molière, Tartuffe ; Racine, Andromaque ; La Bruyère, Les Caractères – Les Lumières : Rousseau, Le Contrat social ; Beaumarchais, Le Mariage de Figaro – Le romantisme : Musset, Lorenzaccio – Le réalisme  : Flaubert, Madame Bovary – Le naturalisme  : Zola, Germinal – Le surréalisme  :

réunion : [La suasoire] réclame tout particulièrement l’appel aux émotions, car il y a souvent lieu d’exciter ou de calmer la colère et d’inciter l’esprit à la peur, à la convoitise, à la haine, à la conciliation. Parfois même, il faut éveiller la pitié, soit qu’il faille persuader de porter secours à des assiégés, soit que nous ayons à déplorer la ruine d’une cité alliée. (Inst. orat., III, 8, § 12) Enfin, toujours avec Quintilien, il est précieux d’observer que la suasoire exige de la part

rappelant qu’au même moment les heures sont différentes selon le lieu où l’on se trouve. 3. Cette œuvre invite à réfléchir sur le temps qui passe, sur la nécessité de le mesurer (horloges, montres…) pour pouvoir vivre, surtout pour vivre en société. Le spectateur de cette œuvre est ainsi conduit à s’interroger sur l’utilisation que les êtres humains font du temps, sur le rythme de vie, sur les déplacements dus au travail ou aux loisirs. Le titre donné par l’artiste à son œuvre, L’Heure de tous, rappelle

comme un "miroir de la vie": ils goûtent un plaisir d'esthète à découvrir les "traces persistantes du passé à quoi rien du présent ne ressemble" ds la syntaxe à la fois ciselée et audacieuse des auteurs classiques. Une longue note emprunte ainsi à Andromaque des ex de ces "belles lignes brisées": "Je t'aimais inconstant, qu'aurais-je fait fidèle?". Ms c'est la lecture complète de l'oe et non des morceaux choisis qui révèle cette "contexture intime du langage". 37.Antonin Artaud, "En finir avec les

vocaliques) ou des allitérations (répétitions consonantiques). Ces procédés permettent souvent de créer une harmonie imitative : ces sonorités contribuent à exprimer le sens du poème. «Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?» (Racine, Andromaque) : ici l'allitération en [s] imite le sifflement des serpents. 3. Quelles sont les règles de la versification ? La versification est un ensemble de contraintes que se donne le poète afin d'obtenir certains effets liés au sens du poème : rythme