Placere Movere Docere

alors que la princesse de Clèves fait trôner la raison même si les sentiments subsistent qu’elle arrive à contrôler. III- Des fins des buts) esthétiques et morales (comme la tragédie) Il y a 3buts ici : le but de plaire (« placere ») de toucher (« movere ») et édifier (« docere ») A) Plaire (fins esthétiques) S’adresse à l’intelligence. C’est toute la beauté du texte : la structure efficace et linéaire, la sobriété, une conclusion qui avance, la maîtrise du rythme (sommaire, scène, sommaire). La pureté

l’argumentation est objective, elle part d’une vérité et s’appuie sur des preuves. docere, c’est-à-dire convaincre, par la raison (grâce à l’emploi d’arguments logiques, d’une construction rigoureuse du raisonnement…)Si celui-ci a recours à la raison et se contente de produire une thèse et des arguments illustrés d'exemples, le tout structuré par des relations logiques, on dira qu'il cherche à convaincre. placere (ou delectare), c’est-à-dire plaire : il faut que le destinataire ait du plaisir à

humaines. S’il ne reste à la littérature que l’esthétique, alors il n’y a plus d’enjeux graves pour la littérature. Cependant la tradition avait toujours mêlé le plaisir esthétique au sens de la vie : doctrine classique > plaire et instruire (movere, placere, docere). La littérature ne peut plus prétendre instruire. A ce moment là plaire devient peu de choses. La littérature relève alors au mieux du divertissement, or, nous avons d’autres divertissements. On comprend que la fonction esthétique se soit

roman ne présente pas de rôle principal mais une infinité de caractéristiques variées qui permettent au genre de subsister. Les différentes fonctions du roman peuvent évoquer la conception latine de la poésie, basée sur trois objectifs : « docere, placere, movere » (enseigner, plaire, émouvoir). Le genre est souvent perçu comme un vecteur d’évasion, de divertissement, mais il ne saurait se penser dans une seule acceptation qui serait « échapper à la réalité ». C’est d’ailleurs dans la rencontre paradoxale

et le fait que l'écriture soit l'objet d'un regard critique qui entre dans la rhétorique. C'est l'art de la combinaison, de la conviction, de la persuasion. De l'art de persuader, Pascal - La triple finalité d'un texte : Plaire (placere), enseigner (docere), émouvoir (movere). Depuis l'antiquité jusqu'au XIXe siècle la rhétorique ne se cantonne pas aux figures de rhétorique, à l'inventaire de la tournure figurative du discours. La rhétorique est moins une théorie qu'une pratique. Sa réflexion sur

décidera-t-on en faveur de l'esprit (sententia) ou de la lettre (verba) du texte ? (iii)les trois ressorts de l'éloquence : Pour convaincre son auditoire, l'orateur peut : (a) lui prouver ce qu'il avance (probare, docere) ; (b) le séduire (conciliare, placere, delectare) ; (c) l'émouvoir (movere, flectere). (iv)les lieux (loci) : Pour développer son discours, l'orateur puise dans un registre de lieux : (a) les lieux communs, applicables à toutes les causes de même nature ; (b) la topique, qui regroupe

discours). 2 Un texte peut avoir trois finalités. Il peut : E docere, c’est-à-dire convaincre, par la raison (grâce à l’emploi d’arguments logiques, d’une construction rigoureuse du raisonnement…) E placere (ou delectare), c’est-à-dire plaire : il faut que le destinataire ait du plaisir à entendre ou à lire le texte, afin que son attention soit maintenue de l’introduction à la conclusion. E movere, émouvoir : le recours à la raison du docere doit être complété par l’appel aux émotions, aux sentiments…

discours). 2 Un texte peut avoir trois finalités. Il peut : E docere, c’est-à-dire convaincre, par la raison (grâce à l’emploi d’arguments logiques, d’une construction rigoureuse du raisonnement…) placere (ou delectare), c’est-à-dire plaire : il faut que le destinataire ait du plaisir à entendre ou à lire le texte, afin que son attention soit maintenue de l’introduction à la conclusion. movere, émouvoir : le recours à la raison du docere doit être complété par l’appel aux émotions, aux sentiments…

lacere (ou delectare), c’est-à-dire plaire  : il faut que le destinataire ait du plaisir à entendre ou à lire le texte, afin que son attention soit maintenue de l’introduction à la conclusion. E m  overe, émouvoir : le recours à la raison du docere doit être complété par l’appel aux émotions, aux sentiments… Il s’agit par ce moyen de persuader. On constate donc que la rhétorique fait appel à la raison et à la logique, par l’usage d’arguments, afin de convaincre. Cependant, il existe aussi

à progresser de manière ascendante (ou l'inverse) est recommandé par Quintilien ; celui qui consiste enfin à mettre en premier les arguments logiques puis ceux qui plaisent et enfin ceux qui émeuvent suivant l'ordre formulé par l'adage « docere, placere, movere ». De nombreux auteurs ont proposé au cours de l'histoire des plans-types, allant de deux à sept parties parfois ; cependant, la tradition rhétorique n'en retient que quatrenote 34. L'exorde[modifier] L'exorde (ou « prooimion » en grec)