Plaidoyer Ironique

genre bref ; sens allégorique ; vocation morale et didactique (Le destinataire : jeune prince de 12 ans : annonce la dimension pédagogique et ludique de la fable). Mouvements du texte : 1. Mise en situation par le narrateur : v.1-3 2. Plaidoyer de la Souris : v.4-12 3. Intervention du narrateur : v.13-14 4. Refus du Chat : v.14-21 5. Conclusion du narrateur et Morale : v.22-25 Commentaire linéaire : Le Vieux Chat et la Jeune Souris Rapport titre/fable => programme de lecture

«grand veneur»(l.12), appellations caractéristiques de l’Occident et surtout de France. Ce décalage, voulu et pensé par Voltaire, lui sert à approfondir sa diatribe sur la Justice, il veut mettre sur la voie le lecteur, lui signalant que sa critique ironique va au delà de la simple Cour de Babylone, qu’elle dénonce subtilement la société monarchique française. Le nom du personnage à également une vision téléologique, Zagid, évoque l’orientalisme car il renvoie à diverses significations en langue hébraïque

par des imbéciles L’autorité religieuse d’un apôtre : elle le raille par lexique péjoratif. Axe II Un discours habile Un réquisitoire (discours qui accuse) contre la thèse (opinion défendue) adverse : la soumission féminine à l’époux Un plaidoyer (discours qui défend) en faveur de l’égalité homme/femme dans le couple, dans la société Un argument ad nominem (qui s’attaque à l’intégrité de la personne) contre st Paul et ses compétences d’époux en utilisant le lexique péjoratif (très impoli

fallait pas opposer défendre une cause et dénoncer une injustice, mais opposer recours à la fiction, c’est-à-dire à l’argumentation indirecte (dialogues, apologues, théâtre etc.) et recours à l’argumentation directe (essais, article de dictionnaire, plaidoyers, réquisitoires, lettres publiques etc.) => interroger l’efficacité des genres et des procédés 1) l’efficacité de la fiction : facilitation de l’accès par plaisir/ identification possible aux thèses/ simplicité de compréhension 2) ses limites :

africain -> sucrerie américaine -> vente du sucre en Europe -Allusion au Code Noir (ensemble des lois légalisant l’esclavage par l’expression « c’est l’usage » => système légal. 3) L’ironie au service de la dénonciation -Nom du maître ironique : M. Vanderdendur (dent dure) «Ce fameux négociant » : ambiguïté sur sa réputation. III) Satire de la religion et de l’optimisme 1) Satire de la religion -décalage entre ce que veux la religion et la réalité. 2) Satire de la philosophie

s'inscrivent dans la longue série des « affaires » qui témoignent du légendaire combat de Voltaire contre l'injustice. Dans son commentaire de « Des Délits et des Peines » de Césare Beccaria (1766), il vêt sa robe d'avocat et prend la défense, dans un plaidoyer efficace, d'une jeune mère qui a abandonné son enfant et qui, pour cette raison, a été exécutée. En effet, dans cet essai, il plaide pour une justice plus humaine en s'opposant au principe de la peine de mort. Ce sujet fera l'objet de notre étude

l’auteur qui essaye de provoquer la compassion chez le lecteur pour l’esclave :<< ce pauvre homme >>. Dans ce chapitre, le négre est présenté négativement et pour que la vision de l’esclave soit plus marquante, pour qu’elle s’inscrive ensuite dans un plaidoyer efficace, il installe le nègre dans une posture de victime : << étendu par terre >>. Sa soumission fonde son immobilité : << j’attends mon maître >>. Le narrateur accorde une belle part au discours direct. Elle représente 90% du chapitre. Lorsque

ur montesqieu Introduction Dans ce texte tiré du chapitre 15 de l’Esprit des lois, Montesquieu dénonce l’esclavage sous la forme d’un plaidoyer ironique, en faisant semblant de défendre la position des esclavagistes, par des arguments volontairement disqualifiés : l’intérêt de ce texte repose donc sur l’ambiguïté de son énonciation et de sa forme, qui donne des indices sur la pensée réelle de Montesquieu, et sur les divers procédés visant à disqualifier les adversaires, en les présentant comme

hollandais), c'est une phrase paradoxale par rapport à ce que les esclaves endurent et qui s'oppose à « […]on nous coupe la main[...]on nous coupe la jambe[...] » (l.11-12) et « C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. » (l.13). Tout cela est ironique car les blancs exploitent la souffrance des esclaves pour quelques plaisirs; ceux qui vivent heureux sont les Européens gourmands qui mangent du sucre alors que les esclaves se font mutiler. Nous trouvons de même une accumulation de nom d'animaux

est important, elle insiste sur l’énonciateur, mais le Roi tente de se placer au niveau de son auditoire, avec des modalisateurs comme « je crois » (v.16) et « peut-être » (v.20) ainsi qu’en commençant son discours par « Mes chers amis », formule ironique car le roi n’a pas d’amis. Le lion avoue donc ses fautes, quasiment justifiées par l’hyperbole « appétits gloutons » (v.25) qui exagère sa faim et fait une référence à Louis XIV qui avait un appétit de lion. Mais le roi réussit à se dépénaliser grâce