Platon Lachès

le réel que la vérité nous découvre. Ce doit être le Bien, mais nous ne savons pas dire ce qu’il est. Ce Bien doit avoir besoin de l’Amour (ce que nous ne savons finalement que par révélation). Son signe le plus sûr est la beauté, ultime leçon de Platon. « Prête-moi maintenant, Socrate, toute l’attention dont tu es capable. Celui qui, dans les mystères de l'Amour, se sera élevé jusqu’au point où nous en sommes, après avoir parcouru dans l'ordre convenable tous les degrés du beau, parvenu enfin au

redémarrage de la politeia 1 2 halshs-00460365, version 1 - 27 Feb 2010 Voir les références dans B. Tambrun, Pléthon. Le retour de Platon, Paris, Vrin, 2006, p. 49-50. Mémoire pour Théodore, éd. S. Lambros, Palaiologeia kai Peloponnêsiaka, Athènes, t. IV, 1930, (p. 113-135), p. 129, 13-17. 3 Voir les références dans B. Tambrun, Pléthon. Le retour de Platon, p. 41. 4 Sur la reconquête du Péloponnèse au début du XVe siècle, voir D. Zakythinos, Le despotat grec de Morée, t. I, Histoire politique

appréhension de sa morsure. L’ivresse est un moyen de fuir le temps, de retrouver une légèreté déchargé de la pesanteur de l’écoulement des heures. Elle acquiert une noblesse que Baudelaire n’est pas le premier à lui accorder : elle est divine et Platon en fait un des ressorts de la naissance d’Amour dans le mythe des fêtes d’Aphrodite – Vénus qu’il rapporte dans son dialogue du Phèdre. Ailleurs il fait de la poésie un délire comme la mantique qui utilise souvent des hypnotiques comme l’alcool pour

pour le relever ! De même, ceux qui couchent ensemble, ils auront chaud ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? » (L’Ecclésiaste) - « Ce qui donne naissance à une cité, c’est l’impuissance où se trouve chacun à se suffire à lui-même. (Platon, La République) - « Agis de telle sorte à traiter autrui toujours en même temps comme une fin et jamais seulement comme un moyen. » (Kant, Les Fondements de la métaphysique des mœurs) - « Et chercher, sur la terre un endroit écarté, ou d’être homme

par une ignorance qui s’ignore elle-même, par une illusion sur la possession de la certitude. Sur le plan de la vérité, toute opinion de ce type en vaut une autre parce que toutes sont aussi éloignées de la connaissance certaine : celui qui, comme Lachès croit connaître le courage en le confondant avec la ténacité, ou celui qui comme le Calliclès du Gorgias, confondrait le bonheur avec le simple plaisir de se gratter ne seraient que dans une illusion de certitude dont il faudrait les défaire. Il

développé dans le Bouddhisme : se remplir de vide …dans le cadre de la méditation, essayer d’interrompre le brouhaha extérieur, demander le silence à l’intérieur, arrêter le temps, et se sentir juste être présent au monde. Ce vide là, c’est le lâcher prise, le détachement. Dans ce silence dense, le discours est illimité, les pensées se taisent. Le rien (nihil) : Le rien : il est issu du latin « rem », accusatif du nom féminin « res », la chose. Il s’agit de nulle chose, aucune. C’est l'absence

sociologie et quels auteurs méritent d’être tenus pour les ancêtres de cette discipline ? A. Philosophie et société : la période pré-sociologique (de l’Antiquité au XVIIIème siècle) 1) Les origines philosophiques de la pensée sur la société (Platon) 2) Les origines philosophiques de la pensée sur la société (Aristote) B. Philosophie politique et société 1) La réflexion sur les pouvoirs et l’Etat (Machiavel) 2) Première réflexion sur les contrats sociaux (Hobbes) 3) La

à un moment donné de son histoire, mais nous pouvons aussi avoir accès au tempérament de l’individu, à son mode d'être, et à la qualité de son âme. Les opinions nous renvoient ainsi à un modèle de la vie politique qui nous rappelle la formule de Platon au début de la République, lorsqu'il indique à ses interlocuteurs, que pour voir l'âme humaine « en gros caractères », il fallait pouvoir opérer cette lecture en regardant les institutions politiques : ce qu'est un individu, il le doit à la manière

philosophie o 2.1 Conditions matérielles  o o 2.1.1 Les influences culturelles 2.2 Les premiers philosophes 2.3 Socrate    o o o • 2.3.1 L'invention du concept 2.3.2 Le dialogue socratique 2.3.3 La réflexion critique 2.4 Platon 2.5 La philosophie hellénistique 2.6 Origines philosophiques 3 Spécificité de la philosophie o o 3.1 Philosophie, mythes et religion 3.2 Philosophie et opinion   o 3.2.1 L'opinion 3.2.2 Philosophie et sophisme 3.3 Philosophie et

LE BANQUET Tous les Dialogues de Platon dans la même collection ALCIBIADE, traduction de Chantal Marbœuf et Jean-François Pradeau. APOLOGIE DE SOCRATE, CRITON, traduction de Luc Brisson. LE BANQUET, traduction de Luc Brisson. CHARMIDE. LYSIS, traduction de Louis-André Dorion. CRATYLE, traduction de Catherine Dalimier. EUTHYDÈME, traduction de Monique Canto-Sperber. GORGIAS, traduction de Monique Canto-Sperber. HIPPIAS MAJEUR, HIPPIAS MINEUR, traductions de Francesco Fronterotta