Platon Le Tonneau Percé

qui désire les femmes, les obtient mais ne parvient pas à être satisfait. Platon décrit ce phénomène à travers le mythe des Danaïdes. Punies à aller aux enfers après un maricide synchronisé, elles furent condamnées à remplir un tonneau dont le fond était percé. Ainsi, on cerne le caractère précaire du désir qui perd de son prestige au fur et à mesure qu’il trouve satisfaction, lorsqu’elles croient voir se remplir le tonneau, celui-ci se vide. Le désir n’est donc jamais réellement satisfait et, par

Le désir : entrave au bonheur ? Accomplir tous ses désirs serait les satisfaire sans exception, sans relâche, au fur et à mesure qu'ils apparaissent. Il n’y aurait donc pas de fin. Platon compare le désir au tonneau des Danaïdes. Selon la mythologie, les Danaïdes ont été condamnés à remplir d’eau un tonneau percé. Il ne pourra jamais être rempli. Il en est de même pour le désir qui ne serait jamais satisfait puisqu’il se renouvelle à chaque fois qu’un désir a été satisfait. Celui qui aurait pour

Le désir. Le désir est le signe d’un bonheur inaccessible car nous ne pouvons absolument pas satisfaire tous nos désirs « Bête multiforme et polycéphale » (PLATON) : la bête rappelle le coté animal qui est en nous et multiforme nous montre que le désir prend plusieurs formes (le désir de désirer, le désir d’être ect…) Pourquoi vouloir maitriser ses désirs ? 1. Différence entre désir et pulsion : - la pulsion consiste dans une poussé, une force, faisant tendre l’organisme vers un but, de manière

le plaisir. André Gide croît nous donner le secret du bonheur: "Non s'efforcer vers le plaisir mais trouver le plaisir dans l'effort même." Sérieusement on se demande s'il ne se moque pas du monde Il est possible de revenir à Platon, à cette vie de tonneau percé, image de celui qui court après les plaisirs.

renvoie au bonheur et l’adjectif vertueux renvoie à la vertu. C’est donc du lien entre moralité, ou devoir moral, et bonheur dont il est ici question. Le bonheur semble d’abord être ce que recherche au plus haut point tout hommes. C’est ce qu’énonce Platon dans Euthydème lorsqu’il demande : « N’est il vrai que, nous autres, Hommes, désirons tous être heureux ? ». Toutefois, qu’est ce que le bonheur ? Dans l’Ethique à Nicomaque, Aristote souligne que tous s’accordent pour dire que le bonheur, la vie

Quoiqu’il en soit, le désir s’est d’abord posé dans la question de sa maîtrise. Platon, dans le Gorgias, compare le désir au tonneau percé des Danaïdes, toujours plein, toujours vide : Impossible à remplir. Mais, alors, si nous sommes condamnés au désir et à l’agitation, comment atteindre la sérénité, c’est-à-dire, c’est-à-dire, pour la philosophie antique, le bonheur ? C’est cette question qu’ont cherché à résoudre, après Platon, deux écoles de sagesse antique, que sont : 1. Le stoïcisme. 2. L’épicurisme

de manque, que nous ne désirons plus. Le désir semble donc être par essence ce qui ne peut se satisfaire de la réalité. Ici, vous pouviez penser aux analyses de Platon dans le Gorgias lorsqu’il compare le désir au tonneau percé des Danaïdes, toujours plein, toujours vide et impossible à remplir. Autre référence possible ; toujours Platon dans le Banquet lorsqu’il en retrace l’origine à travers le récit mythique de la naissance dErosfils de Pénia (pauvreté) et de Poros, son père, richesse. Entre dénuement

porte aussitôt sur un autre objet. Aussi, l’on peut dire que le désir, compris comme simple pulsion, ne peut jamais être satisfait. Ici on pourra donc se référer à Platon qui illustre ce rapport interminable au désir moyennant le mythe des Danaïdes et du tonneau percé qu’elles sont condamnées à remplir pour l’éternité. Platon en tire comme conséquence que, ne pouvant jamais être satisfait, le désir doit-être, autant que possible, écarté de notre vie. Il faut se contenter des seuls plaisirs

morte ? Par ailleurs, aucun objet n'est à même de satisfaire le désir pleinement. C'est pourquoi, à la différence du besoin, il est illimité, insatiable et sans cesse guetté par la démesure, comme le montre Platon dans le Gorgias quand il compare l'homme qui désire à un tonneau percé qui ne peut jamais être rempli. La satisfaction totale n’est à la portée de personne : même la personne la plus fortunée ou la plus puissante ne peut avoir la certitude que les gens qu’il fréquente sont ses amis

désirer l'impossible? I : Le désir est toujours désir de l'impossible 1. Le désir comme manque Le désir est un manque insatiable. À la différence du besoin qui peut être satisfait, le désir n'a pas de limites, dans le Gorgias, Platon compare le désir à un tonneau percé. Le désir ne regarde donc pas la limite du possible, la logique du désir est au contraire de repousser toute limite. 1. L'objet du désir est impossible Le propre du désir est d'être illimité et qu'aucun objet ne soi capable