Platon Les Lois Livre I

serait-elle pas inutile et, de plus, une perte ontologique dommageable pour qui chercherait la vérité ? C’est précisément la position de Platon pour qui la représentation artistique est une dépréciation grave de la réalité véritable (celle du monde intelligible, le monde sensible étant lui-même un ensemble de représentations par participation des Idées). Platon ne voit pas l'objet d'art comme un ajout que l'homme ferait au monde en créant quelque chose de plus mais il voit dans l'art quelque chose

chose ou un simple être vivant, mais il est au contraire devant le monde  : la conscience, c’est la distance qui existe entre moi et moi-même et entre moi et le monde. Cependant, avoir conscience de soi, ce n’est pas lire en soi comme dans un livre ouvert; savoir que j’existe, ce n’est pas encore connaître qui je suis. Davantage même, c’est parce que je suis un être de conscience que je peux me tromper sur ma condition, m’illusionner et me méconnaître  :  un animal dénué de conscience

HORS-série Réviser son bac avec P H I L OSO P H IE SÉRIES L, ES, S l’essentiel du cours • Des fiches synthétiques • Les points clés du programme • Les définitions clés • Les repères importants DES sujets de bac • 20 dissertations commentées • L’analyse des sujets • Les problématiques • Les plans détaillés • Les pièges à éviter ASSISTANCE SCOLAIRE EN LIGNE Si certains enfants ont moins de facilités à l’école que d’autres, ce aux programmes scolaires, pour s’exercer en ligne, répondre n’est

nécessité de fixer dans les esprits non seulement une idée du juste et de l'injuste, mais aussi un ensemble de lois écrites permettant de savoir ce qui est permis ou défendu. Cela revient à reconnaître l'existence nécessaire d'une autorité. Ceci pourra nous amener à exposer une conception radicalement conventionnaliste, dont on trouve un exemple au premier livre de la République de Platon, dans lequel Thrasymaque défend la thèse selon laquelle le juste serait l'avantageux au plus fort. Ceci impliquerait

Segalen - Bordeaux 2 Faculté des Sciences de l'Homme Département de Sociologie Année Universitaire : 2005-2006 Licence de sociologie 1ère Année Cours de M. Ronan HERVOUET HISTOIRE DE LA SOCIOLOGIE Plan général INTRODUCTION GÉNÉRALE PARTIE I : REFLEXIONS SUR LE SOCIAL : DE L’ANTIQUITE AU XIXe SIECLE PARTIE II : NAISSANCES MULTIPLES DE LA SOCIOLOGIE (1880-1918) PARTIE III : DES SORTS CONTRASTES (1918-1945) PARTIE IV : MATURITES INSTITUTIONNELLES (1945-1968) PARTIE V : DIVERSIFICATIONS ACTUELLES

se retire de la vie politique en pleine tourmente, et se console en rédigeant des ouvrages de rhétorique et de philosophie. Il acheva L’Orateur, à la fin de 55, un traité de rhétorique en 3 livres. Il écrit également La république et le Traité des Lois. En 51-50, il gouverne sans enthousiasme la province de Cilicie. Il rentre à Rome et trouve la cité au bord de la guerre civile. Lorsqu’elle éclate, il décida de rester en Italie et de rejoindre Pompée plus tard. Après la défaite des Pompéiens à Pharsale

mon jugement), peut servir d’emblème à plusieurs essais du premier ou du deuxième livre, à tel passage des grands essais du troisième livre où Montaigne met en scène un interlocuteur imaginaire qui avance des arguments contraires aux siens : dans l’essai « De la vanité », il reproche à Michel son goût des voyages, il reprend son goût pour l’ironie dans l’essai « Sur des vers de Virgile »2. Mais mainte fois dans le livre III, Montaigne, par un coup de force de sa volonté libre, fait sans hésitation –

caractérise par la recherche de l’égalité. Plus précisément, Tocqueville parlera de « l’égalité des conditions ». Ainsi Tocqueville proposera, par exemple, la thèse suivant laquelle l’égalité des conditions serait la « cause génératrice de [nouvelles] lois et de [nouveaux] mœurs » faisant office d’ascenseur social pour les plus faibles, qui conduirait à ce que « […] les biens et les maux se répartissent également dans le monde ». De plus « [les] grandes richesses disparaissent ; le nombre des petites

cela, on part à la fois du réel (des cités existantes) et des opinions sur la justice (mini NB : trait que les commentateurs relèvent, Aristote fait un état de l’opinion sur un sujet -« doxographie »- et part de là pour trouver une solution vs un Platon plus méfiant vis-à-vis de l’opinion ; ici, cela concerne les opinions du juste, et on va voir la solution que retient Aristote dans la dernière séance). La dernière fois, on a entamé la liste des conditions pour aboutir à une cité ; on est

dire du bonheur de l’homme, c’est que ce bonheur renvoie à un sentiment « permanent et tout intérieur », il n’est pas passager comme le sont des plaisirs ponctuels. On reconnaît ici une distinction chère à Platon, dont Rousseau connaît bien l’œuvre politique (notamment La République). En effet, Platon fait l’éloge d’une vie mesurée, sachant s’appuyer sur des connaissances stables (l’idée du Bien doit guider la vie du sage). Les âmes qui restent dépendantes des variations du monde sensible peuvent bien