Platon Protagoras

aussi bien son opposé. Et la manière d’utiliser de combiner ces trois outils détermine le bon ou le mauvais orateur. Si le relativisme a pour première conséquence de faire triompher l’opinion la mieux présentée, en existe-t-il d’autres? -Lorsque Protagoras a dit : « L’homme est la mesure de toute chose », il voulait dire que l’homme est celui qui donne la valeur aux choses. Si les valeurs sont différentes pour chaque personne et chaque époque,(si tout est subjectif), on conclut qu’il n’y a pas de

l'humanité des choses. » Toute affirmation sur l'univers est relative à celui qui affirme. Socrate résume la thèse de Protagoras : « N'arrive-t-il pas parfois qu'au souffle du même vent l'un de nous frissonne et non l'autre ? Or que dirons-nous alors de ce souffle de vent envisagé tout seul et par rapport à lui-même ? Qu'il est froid ou qu'il n'est pas froid ? Ou bien en croirons-nous Protagoras : qu'il est froid pour qui frisonne et ne l'est pas pour qui ne frisonne pas ? » (« Théétète », 152b). L'affirmation

philosophes nommés Protagoras, Héraclite et Socrate. Le relativisme est une philosophie très souvent spontanée qui a pour effet de faire valoir toutes les opinions. Cependant, êtes-vous pour ou contre le relativisme? À mon avis, le relativisme est une théorie qui n’apporte rien et n’explique rien, ce qui nous met dans l’absurde et l’arbitraire. Le relativisme ne doit absolument pas faire partie de nos réflexions. Celui qui affirme que « l’homme est la mesure de toute chose »1, est Protagoras. Cela signifie

particularité des sophistes. Protagoras, un sophiste, prétendait enseigner l'aretè, que l'on pourrait traduire par «vertu», aux Athéniens4. Ce terme, comme il est mentionné dans le texte de Luc Brisson, «comprend en effet toutes ces qualités qui, dans la société grecque de cette époque, peuvent apporter à un homme un succès lui assurant l'admiration de ses concitoyens et lui apportant des avantages matériels ou honorifiques correspondants»5. On comprend donc que Protagoras allèguait enseigner un ensemble

prendre le deuil à aucun Athénien. » Ce lettré, cet admirateur des philosophes et des sophistes, qui ne craint pas de passer toute une journée à discuter avec Protagoras d'Abdère de problèmes de responsabilité criminelle, vit dans un cercle d'amis où l'on compte les esprits les plus nobles d'Athènes, Hérodote, Anaxagore, Sophocle, Protagoras, Hippodamos, Phidias. Ils entourent sa concubine, la Milésienne Aspasie, pour qui il nourrit un amour sincère et qui étonne, voire scandalise. […]

nous comme chez les animaux). Marx compare alors le travail du tisserand © Hatier 2007 157 C O R R I G É La culture La raison et le réel A. Origine mythologique de la technique L’origine mythologique de la technique est racontée par le sophiste Protagoras dans le dialogue platonicien du même nom. Il y eut une époque où les dieux commencèrent par façonner l’ensemble des êtres vivants (animaux et hommes), mais avant de leur donner la vie ils chargèrent Prométhée et Épiméthée de leur distribuer les

et de ses défauts, ses domaines de facilités et de difficultés. Enfin, l'homme possède, et de façon plus générale, un potentiel d'évolution qui le rendra capable de communiquer, de s'améliorer, d'acquérir des compétences : voyons ici le mythe de Protagoras qui décrit l'attribution de la technique à l'espèce humaine. Nue, faible, elle était incapable de survivre au monde hostile dans lequel elle se trouvait. Prométhée décida donc de lui offrir la technique, qui est un potentiel, et grâce à laquelle

Pouvons-nous donc affirmer que les vérités sont prouvées ? Si, on en suit les méthodes empiristes (Kepler, Aristote) alors, nous sommes tentés de répondre oui. Donc, la vérité serait-elle, ici, universelle ? Probablement. Néanmoins, les sophistes, comme Protagoras par exemple, contredisent le fait que la vérité soit universelle puisque pour eux, la vérité serait relative à chacun. Cela signifierait-il que chacun possède sa vérité ? Si tel est le cas, alors est-il nécessaire de prouver toute vérité ? En premier

est variable et qu’il n’en tient qu’aux circonstances socio-historique, car les valeurs et le sens des humains n’est pas absolu et c’est donc pourquoi on ne peut s’y baser. La première personne qui s’est basé sur cette doctrine est un sophiste, Protagoras (485-410 avant JC). En second lieu, pour tenter de démystifier les erreurs de l’auteur de ce texte, je procéderai en ordre de présentation de ces idées (en ordre des paragraphes). Le premier sophiste que j’ai constaté est un lien causal douteux

pensent. On les appelle les philosophes. Certain ont marqué l’histoire avec leurs réflexions sur divers sujets. Aujourd’hui, on peut étudier ces réflexions qui sont souvent opposées d’un philosophe à un autre. Pensons, ici, à deux philosophes nommés Protagoras et Socrate. Ceux-ci et leurs semblables s’opposent par rapport au relativisme. Des controverses à propos de ce sujet seront expliquées dans le texte qui suit. Le relativisme est une philosophie très souvent spontanée qui a