Poilu

révèle. Blaise Cendrars, poète amoureux fou de la vie qui enterrera beaucoup d’amis dont l’illustre Guillaume Apollinaire en 1918, a vingt-sept ans lorsqu’il s’engage dans la Légion. Il s’est marié d’impromptu la veille de monter au front. Ce pauvre poilu qui ne payait pas de mine dans son falzar de curé, sa capote raide de boue aux pans déchirés par les barbelés, son képi de traviole à la visière cassée, ne pouvait s’empêcher de rigoler devant l’absurdité de cette grande guerre usinière, le manque

bande-dessiné historique de 128 pages créée par Jacques Tardi en 1993 et éditée par « casterman ». Elle raconte la première guerre mondiale dans les tranchées. Elle mesure 23,2 x 30,5 cm C’est un récit de fiction qui suit de manière chronologique la vie des poilus dans les tranchées. L’histoire est découpée en 3 parties :  - 1914 : la bataille de la Marne,  - 1915 : les tranchées  - 1916 : les soldats des colonies, Verdun, l’entrée en guerre des américains « des tommies »  I / Présentation    1) Auteur :

d’artillerie sur un front d’une vingtaine de kilomètres à peine. Certains secteurs reçoivent près de 10 000 obus par heure. Dans les tranchées françaises entièrement détruites s’engage un corps à corps entre les troupes d’assaut allemandes et les poilus. Février à juin : au prix de pertes très importantes dans les deux camps, les Allemands prennent le bois des Caures, le fort de Douaumont, le Mort- Homme et le fort de Vaux. L’avancée maximale des troupes allemandes ne dépasse pas 5 km. Mai

amoncellement de corps déchiquetés qui évoquent les conditions abominables dans lesquelles ont vécu les poilus dans les tranchées (maladies, épidémies).On discerne trois personnages notables sur le panneau central : le soldat à gauche,le cadavre suspendu au centre et le corps décomposé à droite. On peut penser que le combattant affublé de son casque et de son masque à gaz fait référence à la déshumanisation des poilus : on ne voit chez lui rien d’humain, il assiste à la guerre, à l’Enfer sans avoir l’air de «broncher»

plus honte, je pourrai aller tous les retrouver. » ; « Hélas ! Je suis un monstre, je suis un monstre. » Tout ce qui lui paraissait normal avant que les rhinocéros ne prennent le dessus, lui paraît maintenant anormal : « Ah, ce corps trop blanc et poilu ! »; « Leurs chants ont du charme, un peu âpre, mais un charme certain ! Si je pouvais faire comme eu.( Il essaye de les imiter) » Il souhaiterais se repentir mais il est trop tard : « Comme j'ai mauvaise conscience, j'aurais dû les suivre à temps »

montrer sa respectabilité. L’auteur s’interroge tout de même sur le choix ou non que pourraient faire les femmes de ne pas porter le foulard sans se voir qualifier de mauvaise filles. Le dixième chapitre s’intéresse aux poilus. Ecrit par Michel Banniard, il montre comment ce terme de poilus que nous associons aujourd’hui systématiquement aux soldats français de la guerre 14-18 était en fait un terme plus ancien, que se donnaient les soldats depuis la fin du XVIIIe siècle pour montrer leur virilité, leur

Exposition de monsieur Jean Pierre Legrand sur la correspondance de son grand-père Maurice pendant la Première Guerre Mondiale « Le Poilu de la ferme de Beaudoin » CORRIGE 1. Dans quelles régions le soldat Maurice Legrand a-t-il été affecté pendant la guerre ?Nord et Est 1914 : LE DEBUT DE LA GUERRE 2. A qui est adressée cette lettre ? à quelle date ?à ses parents, le 2 aout 1914...................................... Quel régiment est mentionné ? Quel nom est donné à ses soldats 

boyaux. La première ligne est protégée par des barbelés. Au-delà des tranchées il y a le NO MAN’S LAND qui mène à la tranchée adverse. De terribles conditions (froid, humidité, boue, promiscuité et manque d’hygiène) leur ont valut le surnom de poilus. Les poux et les rats sont présents dans les tranchées. La diversité des expériences combattantes (pas tous les soldats ne sont dans les tranchées). 22 % des soldats des tranchées = fantassins sont morts contre 8 % dans l’artillerie. Des combats

réalise cette oeuvre afin de rappeler l'extrême brutalité et la sauvagerie vécues pendant le conflit. 2. Dans le panneau de gauche : des soldats en armes portant sac au dos (il est possible d'identifier là les armes et l'uniforme portés par les poilus) soldat francais , tournent le dos au spectateur et marchent dans la brume, ainsi ils forment une armée humaine sans visage et sans identité, ( ce qui peut faire allusion à tout les homme partis et qui ne sont jamais revenu ) avançant d'un même pas

larmoyants, glauques, gros, tristes, sévères, furieux, furibonds, doux, vifs, gris, bleus, verts, ...). o Le nez (retroussé, camus, en bec d'aigle, crochu, cassé, busqué, aquilin, en trompette, droit, pointu, porcin, épaté, imposant, hypertrophié, poilu, rouge, quelconque, bosselé, court, long, ...). o La bouche (mince, charnue, épaisse, souriante, entrouverte, parfaite, édentée, sensuelle, bec-de-lièvre, lèvres fines, lèvres éclatées, bouche baveuse,…). o La dentition (chaotique, dents du bonheur