Polyptote

Travail préparatoire à la lecture linéaire n° 1: La princesse de Clèves , « La scène du bal au Louvre » Étapes de l’introductionPrise de notes à transformer en de belles phrases rédigées à la maisonAccrochePremières réflexions sur la condition féminine dans la noblesse sous l’Ancien Régime. Place et conduite de la femme à la Cour ?AuteurÉléments biographiques (voir cours)XVIIème siècle, siècle classique, règne de louis XIVMarie-Madelaine pioche de la vergne1634-1693

rire. Et pourtant il ne riait pas. Sa face riait, sa pensée non. L’espèce de visage inouï que le hasard, ou une industrie bizarrement spéciale, lui avait façonné, riait tout seul. Gwynplaine ne s’en mêlait pas. Le dehors ne dépendait pas du dedans. Polyptote de « rire » qui insiste sur le fait que tout le personnage et ce qu'il provoque se limite à ce rire. Le narrateur va suggérer la dimension contre nature du personnage en associant au rire des expressions, des mots qui habituellement ne correspondent

des deux mains»).  Polémique (style) : qui, par son ton combatif, cherche à susciter des réactions vives chez le lecteur.  Polysémie : propriété d’un terme qui a plusieurs sens selon les contextes.  Exemple : le mot «amour». Polyptote (masculin) : Un polyptote consiste à employer plusieurs formes grammaticales (genre, nombre, personnes, modes, temps) d’un même mot, dans une phrase. Exemple dans l’Oraison funèbre d’Henriette-Anne d’Angleterre de Bossuet : « […] Madame se meurt ! Madame est

L’incompréhension Elle fait naître chez le narrateur-personnage un sentiment d’incompréhension qui constitue le leitmotiv du texte. On peut relever: « je savais pas » l.9 (accentué par la répétition à trois reprises du verbe savoir = figure de polyptote), « ce qu’on ne comprenait pas » l.15, « essayer de comprendre » l.18, « erreur » l.20, « moquerie » l.24. Cette incompréhension est souvent hyperbolique, comme le montrent par exemple les adjectifs des lignes 20 et 24: « formidable », « immense »

vie » dans : « La vie m’est et trop molle et trop dure », ce qui montre la passivité du moi sujet ou plutôt son impuissance à contrôler ses émotions et sentiments. ¬ Le verbe « endurer » utilisé au présent et au gérondif (figure du polyptote = variante flexionnelle du même mot) renforce cet état de dépendance du sujet. ¬ L’Amour, allégorisé par la majuscule, est donc bien le maître absolu et implacable qui soumet ou qui fait espérer « inconstamment » le cœur humain.

Poème 2 :Guillaume de Machaut, « Une vipère réside dans le coeur de ma dame »Projet de lecture :En quoi cette ballade exprime-t-elle bien un amour courtois ? (distance et éloge de la femme aimée)Str1 : Des animaux symboles de la froideur de la dame, sourde à ses lamentations · Image de la vipère : serpent, symbole de perfidie, de tromperie, du mal qui s’oppose à l’amour du poète : responsable de la surdité de la dame.· Temps : présent. « Réside dans » ; « étouffe » expriment bien cette occupation

C e passage est extrait du roman L’insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera, écrivain tchèque naturalisé français. Il fut écrit une première fois en tchèque en 1982 avant d’être traduit en français en 1984, traduction révisée depuis 1987 par l’auteur. L’histoire se passe en la région de Bohême dans la Tchécoslovaquie de 1968, année du Printemps de Prague auquel prend suite l’occupation Soviétique. « Le roman est une méditation sur l'existence

se redouble  ». Les intentions criminelles au sein de la fratrie sont d’ailleurs clairement signifiées avec la périphrase hyperbolique au vers 9 : « Pour arracher à son frère la vie ». La couleur rouge domine avec le polyptote : « sanglant », « sang »,  « ensanglanté ». Le lecteur peut alors s’imaginer le sang qui coule suite au combat au travers d’une hypotypose. Il s’agit bien ici de décrire une guerre fratricide. Cette guerre impacte largement la France dont

aimée qui semble avoir été oublié le temps de la rêverie W) et du mot « cheveux ». - « Laisse-moi » comme une prière à sa muse, son inspiratrice , elle seule capable de lui faire accéder à l’idéal (#spleen) - « Mordre » et « mordiller » : : : B polyptote jouant sur les sens du goût et du toucher et caractère érotique -Multiplication des adjectifs descriptifs : : : B « lourdes », « noires », « élastiques », « rebelles » pas si idéaux esthétiquement mais c’est ici le spirituel qui est valorisé

« Sale-à-manger (l.2, 42), buffet (l.16, 23), carreau (l.42), lampe (l.43), abat-jour (l.44) ». Elle semble éclairée, comme l’attestent : Le champ lexical de la lumière : « Eclairés, lueurs, jaunâtres, clartés, lampe (l.43), abat-jour (l.44) ». Le polyptote : « Eclairés (l.43) / Clartés (l.44) ». La gradation ascendante dans l’intensité de l’éclairage : « Eclairés de lueurs jaunâtres, les clartés de la lampe » (l.43). Elle est toujours en ordre, comme le montrent les hyperboles : « Ils avaient l’habitude