Polyptote

faite à Cliton, dont le moraliste refuse de décider si son comportement sur Terre l’aura mené au paradis des vertueux ou à l’enfer. - Plus qu’un gourmet, Cliton est un mangeur compulsif et obsessionnel, comme La Bruyère le met enévidence par le polyptote final «manger», «mange», «manger»; le verbe clôt d’ailleurs, très significativement, le portrait : manger aura été son unique préoccupation, malgré la maladie et la décrépitude («il s’est fait porter à table jusqu’au dernier soupir») et peut-être

renversement qu'il va opérer. Il aime justement ce qui est méprisé : la formule rappelle le poème de Hugo « J'aime l'araignée et j'aime l'ortie parce qu'on les hait. ». L’insistance sur ce mépris du « on » opposé à l’amour du poète est soulignée dans le polyptote : « mépris » (« constamment méprisée » l.1) C'est une vraie profession de foi poétique qui suggère une mise en abyme et donc la visée autotélique de l’extrait ; en effet, à la ligne suivante, dans une phrase exclamative, le poète

tirade, on voit deux genres rhétoriques s’articuler : le genre délibératif d’une part, tout le discours du personnage ayant pour but d’inviter les conjurés à prendre la décision d’agir : « Mais il est temps d’agir plutôt que de parler » (407), polyptote du verbe se résoudre à la fin du passage « cent hommes résolus »/ « Nous avons résolu » 427. Le genre délibératif a traditionnellement pour but d’infléchir le public vers une décision, aussi est-il caractérisé par l’expression de l’avenir et le

été monnayé en polyptote avec le déterminant: «notre» au v. 9; il est repris à la césure du vers 15, en inversion aux vers17 et 18, initial dans ce dernier, comme au vers suivant, en écho à la fin du même vers. s'ensuivent les avanies subies, d'où la proximité entre «pluie» et «nous», idem pour «pies, corbeaux»; comme l'implique le rythme de la ballade, les pendus reviennent sans cesse à la charge, en un mouvement qualifié par le commun de fantastique. Judicieusement, la polyptote «notre», au v.

contrairement au héros classique, il suscite presque de la pitié. En revanche, on retrouve toujours l’attrait pour l’argent, la seule différence est que l’un (le héros) n’en a pas besoin alors que l’autre (l’anti-héros) en manque. Dans A vau-l’eau le polyptote « économie, économisait, l’économie » montre que Jean et sa famille sont en manque d’argent et cherche à en conserver le plus possible. Dès sa naissance, Jean Folantin est destiné à être misérable pendant toute sa vie : « Jean Folantin était né dans

je suis fou, je n'en peux plus, je frissonne, j'ai tout aimé, On voit ébloui, troublée, l'amour, sentiment, De l'amour, De l'amour, la fureur, bonheur, j'entendisse, bonheur, Sens-tu, m'écoutez, tremblez, tremble, j'ai senti, tremblement , polyptote du verbe « aimer », Générosité de l'amour jusqu'à l’oubli de soi. Synesthésies Toucher = j'étouffe, frissonne, sens-tu Vue = On voit Ouïe = entendisse, écoutez Odorat = jasmin (didascalie) Générosité de l'amour jusqu'à l’oubli de soi

constante entre le vers et la prose et dont l’apothéose est l’épilogue où la parole se fait cri silencieux : dès le prologue, qui est syntaxiquement une seule phrase, hésitation entre le vers et la prose, un discours traversé de répétitions, de polyptotes, de la formule récurrente « ce que je veux dire », sans jamais être satisfait de ce qui est dit. La parole se cherche comme l’être lui-même. Quête langagière et quête identitaire. Le cri existentiel (cf. le tableau d’Edvard Munch, 1883) est un

prochaine. Pour ce faire, Louis utilise une prolepse ou une prophétie que l’on peut là encore rapprocher au théâtre antique. Ce présage met en avant le poids de la fatalité avec l’idée que quoiqu’il arrive Louis mourra. Cela est renforcé par la polyptote « j’allais mourir » (ligne 2) et « je mourrai » (ligne 4) qui souligne aussi une incompréhension concernant la temporalité de cet évènement avec d’un côté de l’imparfait et de l’autre du futur. Ce n’est pas sans rappeler la didascalie initiale

13, « rugissement » l.22) qui nous pousse à penser qu’il s’agit là de l’ours qui s’exprime et non de l’homme. On constate de plus que ce champ lexical s’amplifie au fil du texte, passant d’un « râle » à un « rugissement ». Puis la présence d’une polyptote, « à belles dents » (l.20), qui vient amplifier le verbe « mordre » (l.20) et donne ainsi au comportement du comte une certaine férocité. Enfin, l’allitération en « r » tout au long du texte va former une harmonie imitative du grognement de l’ours

débiteur d’heures, beau débrideur de messes, beau décrotteur de vigiles et pour tout dire en un mot, un vrai moine s’il en fut jamais depuis que le monde moinant moina de moinerie ; Au reste, clerc jusqu’aux dents en matière de bréviaire » L'usage du polyptote sur moine montre qu' il ne semble pas préoccupé par les formalités religieuses, il "n'est point bigot"(p293) c'est-à-dire qu'il n'est pas obsédé par la prière mais il connait aussi très bien son bréviaire, donc ces formules de prières. Puis au fil