Polyptote

rien de valorisant : « le vieux soldat » (L. 9), « cet homme foudroyé » (L. 34), « semblait mort » (L. 17), de même que les adjectifs le caractérisant : « vieux, sec et maigre » (L. 9/10) « vieillard » (L. 23) « physionomie cadavéreuse » (L. 27).La polyptote du mot « vieux » insiste sur son grand âge. Son visage est également décrit très péjorativement : « le visage pale, livide et en lame de couteau » (L. 15) « cette vieille tête » (L. 20), grâce à l’accumulation « les rides blanches, les sinuosités

»(l.10), « blâmes »(l.15), et enfin « inconvenance »(l.20).On peut voir que six de ces mots possèdent le préfixe privatif in- qui a pour but d’annuler le sens plein d’un mot qui montre le caractère immuable de l’interdit. On remarque aussi une polyptote de « inconvenance », avec notamment « inconvenant » (l.1-2), « inconvenance » (l.15), « inconvenance » (l.20). Cette occurrence imparfaite à une valeur d’insistance sur cette thématique omniprésente, et harcelante pour une « jeune fille rangée »

Dont ma déesse et mon Dieu ne font conte. » Avec le premier hémistiche du vers 7 apparaît enfin le verbe dont les sujets sont Qui voudra voir. La reprise du même verbe, « voir », au même mode, l’infinitif, puis, dans le second hémistiche, le polyptote « verra » renforce cette idée de spectacle tragique offert au lecteur. Toute la situation du personnage est exprimée dans la rime signifiante « malheur / douleur ». Le recueil laisse entendre un ton de plainte. L’enjambement lie la conséquence (« douleur »)

En effet, on remarque qu'à cette jalousie maladive, se joint un passion douloureuse de l'héroïne. Tout d'abord, Madame de Clèves ne voit plus très clair en son cœur, ce qu'indiquent des gestes répétitifs et presque improductifs (polyptote l.1/2 et 18). Tous ces phénomènes de récurrence montre l'héroïne agissant comme un automate. De plus, le jugement que se fait Madame de Clèves sur Monsieur de Nemours est en décalage total avec la réalité des faits (l.2/3). Le fait que Madame de

TRANCHANT Laura Explication linéaire Le père Goriot de Balzac (Discours de Vautrin) Tout d’abord je présenterai le contexte de l’extrait que nous allons étudier, puis je ferais la lecture et j’annoncerai la problématique et le plan avant d’analyser l’extrait.Intro :Balzac est un écrivain Français, précurseur du réalisme. Il s’agit d’un courant littéraire du 19ème siècle défini par Stendhal comme « un miroir que l’on promène le long d’un chemin » et définie

Fiche Oral 1 : Scudéry, Araméen ou le grand Cyrus · Le portrait de Cléomire Présentation  : Madeleine de Scudéry = écrivaine précieuse, une intellectuelle de la période des années 1650-70. Née en 1607 au Havre, perd jeune ses parents et reçoit une éducation de son oncle.La Préciosité = mouv littéraire qui s’inscrit dans la noblesse parisienne, dont certains membres organisaient des « Salons », que Mlle de Scudéry fréquentait, notamment celui de la marquise

via la perdrix, va opposer : « au contraire » à cette illusion la réalité : « ils sont » des hommes, soit l’organisation de la cité humaine en tendant au lecteur un miroir afin qu’il juge par lui-même de la misère des comportements humains : la polyptote « servitude  » et « servir » , l’hyperbole et la gradation dessinées par la consécutive « si enclins … que de peur de manquer … ils se vendent » dressent le portrait d’individus apeurés. La voix pronominale réciproque « se vendent » soutenue par

thème central du poème est la douleur omniprésente.   - Champ lexical de la douleur : o    dolent o    ire (désigne clairement dès le 2e verbe cette souffrance) o    plaindre o    doleureuse (variation autour de l’adjectif dolent -> polyptote : consiste en la répétition de plusieurs termes de même racine, ou encore d’un même verbe sous différentes formes) o    dolente /obscure o    mort o    soupire   - Variation sur le même thème, ressassement.             On peut noter que

les effets d’ascension et de descente avec l’ample deuxième phrase, anaphore des injonctions introduites par que, gradation des verbes de perception, jeu sur les mots : terre= point, vaste tour= pointe (variation morphologique qu l’on appelle un polyptote en stylistique). Effet de redescente avec la gradation descendante (l. 17-18) terre, royaumes, villes, maisons, soi-même. Voir aussi l’autre gradation descendante l. 22-24. Jeu des hyperboles et des antithèses : immensité/raccourci d’atome, néant/infini

d’exclamation. L’on retrouve ainsi le rapport de l’Homme à la mer, qui se trouve vêtue d’une allure sacrée. En fait, grâce à l’isotopie du sacré se développera l’image de la mère nourricière. De plus il est judicieux de nous attarder sur l’usage de la polyptote (est une figure de style, qui consiste en la répétition de plusieurs termes de même racine, ou encore d'un même verbe sous différentes formes. La figure joue donc sur les variations morphosyntaxiques fondées sur les cas grammaticaux. Elle permet