Portalis Non Rétroactivité Des Lois

L’identification du droit objectif Le droit édicté c’est le droit qui est prescrit par un édit, par des lois, des règlements. Par un texte qui est formellement destiné à créer du droit. Le droit non édicté émane de la jurisprudence, de la coutume. C’est le droit qui résulte d’une autorité, qui n’est pas formellement investit du pouvoir de créer le droit. En France, les juges ne sont pas élus par le peuple français et non donc pas le pouvoir formel de créer du droit. Chapitre 1. : La notion de droit objectif

l’élaborer, de la formuler, de le consacrer, de le divulguer et de l’imposer. Dans la tradition française, la loi, émanation de la Nation représentée par le Parlement, est la source privilégiée du droit. Mais on se souvient de la fameuse formule de Portalis : « les codes des peuples se font avec le temps, à proprement parler on ne les fait pas ». Il est clair que la loi ne se fait pas sur l’instant et qu’elle s’applique un temps, pour évoluer par la suite : elle ne se conçoit, s’applique et se transforme

pouvoir d’incriminer est un attribut de la souveraineté. Dès lors, seule la loi, qui est l’expression de la volonté générale, peut venir limiter la liberté des citoyens. En effet on considère dans une démocratie que seul le peuple souverain est apte non seulement à limiter sa propre liberté mais encore à définir le minimum de valeurs communes à tous autour desquelles est établi le pacte social. La détermination de ces valeurs dignes d’être protégées par la loi pénale - qui doit faire l’objet d’un large

droit idéal le droit parfaitement juste ; Ex : peut-on se marier pour obtenir la nationalité française ?, NON car la finalité du mariage est de fonder une famille et non pas d’obtenir la nationalité française. Le quand désigne le domaine d’application et les limites de la règle, A quelle situation juridique la règle s’applique-t-elle. Ex : Est-ce que le mariage est ouvert à un frère et une sœur ? NON. Le comment désigne le caractère impératif ou supplétif de la règle et désigne le type de sanction applicable

La jurisprudence du droit Droit et littérature 7 Le principe de non rétroactivité TD5 : Le raisonnement et l'interprétation juridiques L’influence des droits fondamentaux 8 Galop d’essai ? TD6 : L’application du droit dans le temps (1) 9 La vie privée au XXIe siècle TD7 : L’application du droit dans le temps (2) Vie privée et littérature 10 11 12 La charge de la preuve La loyauté de la preuve Le droit à la preuve Des personnalités non humaines ? TD8 : Le droit au respect de la vie privée TD9 : La

LA LOI ET LA DECISION DE JUSTICE. « On ne fait pas un code, il se fait avec le temps ». Portalis, au début du XVIIIe siècle, portait une importance au rapport entre le législateur, à l’origine des lois, et le juge, chargé de dire le droit et d’appliquer ces lois. La loi émane de l’autorité investie du pouvoir législatif. C’est une règle de droit écrite, générale et impersonnelle, qui a pour vocation d’éviter l’anarchie entre les individus. Cependant, l’organe dont elle est issue doit faire

les sources internationales ont de plus en plus une place importante. Le droit pénal a longtemps été régi par le code pénal de 1810 et présentait des défauts notamment l’automatisation et la fixité de la peine. Le nouveau code pénal issue de quatre lois du 22 juillet 1992, mis en application le 1er mars 1994, prend en compte la personnalité criminelle et justifie la création parce qu’il est censé être adapté à la société d’aujourd’hui. Ainsi nous pouvons définir l’infraction comme l’acte qui est

; - même si le texte est récent, le législateur ne prend pas toujours grand soin à la rédaction des lois et n’envisagent pas toujours toutes les difficultés juridiques que son texte ne manquera pas de susciter (ex. Pacs : en particulier la question de la solidarité des dettes ménagères : exception de l’art. 220 à appliquer par analogie ?) ; - de plus, le législateur est une entité abstraite et non une personne unique : il est difficile de déceler la volonté des députés et des sénateurs : il y a rarement

important (B). A – L'existence de la jurisprudence et de ses revirements, précision d'une loi parfois approximative Les lois ne sont pas forcément explicites, elles sont des règles générales formalisées, et ne peuvent envisager l'ensemble des situations juridiques à venir. Il y a une nécessité de la compléter et d'apporter des précisions. «La loi ne peut tout prévoir» disait Portalis, c'est pour cela que la jurisprudence vient effectuer cette tâche de réponse de droit à une question de droit précise

juillet 2010, Art L230-1 du Code rural : « d’assurer à la population l’accès à une alimentation sûre, diversifiée, […] »  Pas de sanction, pas d’impact, pas de comportement prescrit, ce sont des lois d’affichage mises en place pour redorer l‘image du politique. En 2004, le Conseil Constitutionnel a annulé ces lois qui ne sont pas des règles : Loi 2004-500 DC « La loi française a pour vocation d’énoncer des règles et doit par la suite être revêtue d’une portée normative. » Ces règles normatives s’imposent