Pourquoi Agit On Moralement

Kant veut imposer une morale unique à tout le monde » (faux : Kant ne veut rien imposer du tout. Il réfléchit aux conditions de possibilité d’une morale universelle). « Quand on agit moralement, c’est pour se donner bonne conscience » (c’est un contresens sur la conscience morale. Vladimir Jankélévitch a montré pourquoi la conscience morale scrupuleuse est toujours malheureuse - au contraire). « Personne n’a jamais fait quelque chose de désintéressé » (variante du précédent .Si c’était vrai

Lorsque nous avons tout compris, faut-il absolument agir ? Si nous n’agissons pas, cela signifie-t-il que nous n’avons rien compris ? Pourquoi agissons nous et sous quelles formes peut-on retrouver cette action ? Ce sont les questions que l’on se pose lorsque nous lisons cette citation : « Celui qui a tout compris mais qui n’agit pas n’as rien compris » (P.Geluck). En s’appuyant à notre cours de français sur le thème de l’engagement, nous allons tenter de trouver des réponses à ces interrogations

est de désirer et il vaut mieux un désir factice que pas de désir du tout. C’est qu’en effet, il faut alors nier toute fin dernière qui devrait donner sa loi au désir. C’est pour cela que la liberté dépend du pouvoir que nous possédons. Et c’est pourquoi Hobbes voit dans le pouvoir l’objet universel du désir en tant qu’il permet d’obtenir pour chaque homme ce qu’il désire. On rejoint ici l’opinion commune qui définit la liberté aussi bien comme faire ce qui plaît et l’absence de liberté par l’impuissance

de bien agir. Les intentions d’Alex n’étaient pas de bien agir, mais il en est forcé. Le texte illustre aussi que lorsque les gens n’on pas de contraintes sociales comme des lois, ils se mettent à faire n’importe quoi et à agir immoralement. C’est pourquoi Kant préconise une société régie par des lois et des principes strictes afin d’apporter le peuple à bien agir avec de bonnes intentions. 2- Hume, empiriste de nature, croit que toute représentation et concept vient de nos sens soit internes ou

véritable, fondé sur « la volonté bonne », doit être indifférent aux intérêts divers et multiples mobiles sensibles. Il doit être sans condition : inconditionnel. Celui qui agit bien accidentellement n’est pas un h. moral. Celui qui agit bien par habitude n’est pas un h. moral. Celui qui agit bien par intérêt ou par orgueil n’est pas moral. II. L’impératif catégorique (KANT :

l’action, mais l’éthique fait entrer cette action dans le réseau de la particularité, et dans la visée de la vie bonne, selon la complexion propre à un individu. Quant à elle, donc, l’éthique consiste à chercher la manière dont on peut penser et agir moralement dans la complexité des situations particulières. L’on peut proposer une distinction à partir de ce qu’en présente Paul Ricoeur dans Soi-même comme un autre, dans l’une des ses études nommée Le soi et la visée éthique. Reprenons-en les termes :

démontrer Alain. Pourquoi selon lui les animaux n’auraient-ils pas de conscience ? N’y a-t-il pas des exceptions ? Alain suppose que les animaux n’ont pas de caractéristiques humaines. Les passions n’existent pas chez l’animal, souvent confondues avec les émotions, les passions dominent la raison et restent toujours présentent, elles ne sont pas des sentiments d’un instant précis mais sont continues sur la vie de l’être vivant. Ensuite, Alain définit ce que fait l’animal et pourquoi il le fait. Les

agir, et par-là même, la responsabilité du péché ». Grâce au libre arbitre, Dieu reste impeccamineux (non coupable) : sa bonté ne saurait être tenue pour responsable d’aucun mal moral. Mais n’est-ce pas déplacer le problème sans le résoudre ? Pourquoi Dieu nous a-t-il conféré la capacité de pécher : d’où vient que nous agissons mal ? Si je ne me trompe, l’argumentation a montré que nous agissons ainsi par le libre arbitre de la volonté. Mais ce libre arbitre auquel nous devons notre faculté

autrement. En effet la crainte est un sentiment négatif, crainte et mal-être vont de pair. L’enfer c’est les autres nous dit Sartre. Autrui serait donc le mal. Mais nous vivons en société, autrui nous est donc essentiel, et il est donc le bien. C’est pourquoi nous allons procéder en trois temps afin d’analyser le regard d’autrui à travers le bien et le mal. Le regard d’autrui peut nous être nuisible. En effet lorsque l’on parle du regard qu’autrui porte sur nous, on fait référence au jugement. Et ce

l’insensibilité . Une raison calculatrice, froide nous fait considérer les autres avec détachement . Pour Rousseau, le fondement de la morale, ce n’est pas la raison, c’est le sentiment, l’émotion. Agir moralement, c’est savoir entendre et suivre la voix du cœur , de la conscience. A la question « Que dois-je faire ? », je devrais faire ce que me dicte ma conscience . Mais on ne peut