Pourquoi Désirer Savoir

perspective heureuse - comme à celle de m'offrir un cadeau depuis longtemps désiré -, je mettrai toutes mes pensées en œuvre pour atteindre cet objectif. C'est ainsi que j'aurai l'idée de faire des économies, de choisir ma boutique, de plannifier la journée pendant laquelle je réaliserai l'achat... Il se peut aussi que, volontairement, je suscite en moi un sentiment d'excitation, d'envie ou de volonté (selon ^si je désire ou veux le cadeau), dans le simple but de me rendre l'attente agréable et palpitante

paroles ?       Un maître, c’est celui qui domine un être, une chose, une situation ou un domaine. Le maître, c’est celui commande, qui décide ou domine un sujet par sa connaissance théorique ou pratique. Il a le contrôle par son pouvoir ou par son savoir. Rien ne lui échappe, ni ne lui résiste. Il ne subit pas, il est au dessus en position de supériorité, de contrôle. En ce qui concerne la parole, il semble que l’on puisse être maître de nos paroles, car,  si le langage est une faculté commune à tous

d’agir autrement pour qu’elle lui accorde plus de moyens. La crise liée à la dimension professionnalisante de l’Ecole. - Ecole et monde du travail affichent et véhiculent deux logiques contradictoires à l’égard des savoirs. Apprendre dans le monde du travail finalise les savoirs qui sont en relation directe avec une question qu’on se pose. A l’inverse, apprendre dans l’école favorise une progressivité dans les acquisitions, permet une mise à distance des élèves par rapport à leurs apprentissages

Le désir de gloire Si chacun de nous avouait son désir le plus secret, celui qui inspire tous ses projets et tous ses actes, il dirait : « Je veux être loué. » (…). Personne n'est sûr de ce qu'il est, ni de ce qu'il fait. Si imbus que nous soyons de nos mérites, nous sommes rongés par l'inquiétude et ne demandons, pour la surmonter, qu'à être trompés, qu'à recevoir de l'approbation de n'importe où et de n'importe qui. L'observateur décèle une nuance suppliante dans le regard de quiconque a terminé

La psychanalyse est certes d’abord une pratique thérapeutique. Cependant cette pratique suppose une théorie, un savoir sur l’inconscient. Or, cette connaissance de l’inconscient est-elle possible, si, par essence l’inconscient échappe à la conscience ? Il ne peut donc y avoir qu’une connaissance indirecte de l'inconscient. Cette connaissance satisfait-elle alors les conditions que doit remplir toute connaissance pour être scientifique ? Cette introduction ne formule que la problématique et

aussi, cependant, l'homme qui préfère rester dans l'ignorance , par crainte ou refus de la vérité. Pourtant la vérité reste un sujet dont tous les hommes se soucient, ils sont épris de la volonté et du désir de savoir. Aristote a dit que tous les hommes naissent et possèdent naturellement le désir du savoir, de la vérité. Peut-on donc vraiment ne pas vouloir rechercher la vérité et rester dans l'ignorance plutôt que de satisfaire sa curiosité et avoir la tranquillité d'esprit de la certitude ? ici

difficile à obtenir, qu’il est rare de posséder. Les conceptions du bonheur varient cependant en fonction des époques, ou des doctrines. C’est pourquoi nous devons essayer, dans un premier temps, de circonscrire la notion du bonheur, de la définir, afin de pouvoir répondre à la question qui nous est posée. Il s’agira ensuite, dans un second temps, de savoir si « être heureux » dépend de nous. Etymologiquement, le terme de « bonheur » vient du latin augarium, qui signifie, en français ancien, « heur

actuelle à bonheur qui signifie d’après l’étymologie : la chance, le sort heureux. Puis, il prend le sens de : bien-être, satisfaction, contentement. Le bonheur est-il seulement un état de pleine satisfaction ? Pour Epicure « Etre heureux, c’est savoir se contenter de peu », pour d’autres le bonheur est dû à une succession de plaisirs. Mais le bonheur est-il réellement accessible ? De là nous pouvons nous demander s’il n’est pas qu’une illusion. Sachant que l’illusion est le fait de prendre une

Beauté n’existe pas que dans l’Art. Cependant : Cette définition du Beau ne provient-elle pas simplement d’une opinion ? Ne conduit-elle pas à une contingence de la notion de Beauté ? Dans un premier temps nous essaierons de comprendre pourquoi nous pensons trouver de la Beauté hors de l’art, mais nous verrons en quoi cela nous conduit à une aporie. Ainsi, nous serons conduit à nous demander : Où se manifeste réellement la Beauté ? Dictionnaire philosophique Lalande (1950) : « L’art

autres. Ces autres desquels nous sommes pourtant séparés de manière irréparable. Ainsi, c’est parce que nous existons comme des êtres (ontologiquement) séparés, c’est parce que nous nous sentons seuls que nous recherchons la compagnie des autres. Ce désir ne peut cependant aboutir qu’à l’échec : en fait, notre solitude ne nous parait jamais aussi sensible que lorsque nous nous trouvons parmi les autres ; non pas avec eux mais seulement à côté d’eux. Ainsi, d’un côté, nous ne ressentons jamais aussi