Pourquoi Obéir Aux Lois

socratiques » (loigoi sokratikoi). En effet, les dialogues platoniciens, bien qu’ils se distinguent des loigoi sokratikoi par leur forme unique d’expression philosophique, prennent Socrate comme principal protagoniste, le Sophiste, le Politique et les Lois s’avérant les seuls dialogues du corpus où il n’apparaît pas explicitement. Quant à Xénophon, il a également rédigé d’autres écrits socratiques en plus de son Apologie, dont le Banquet, l’Économique et, le plus important d’entre eux, les Mémorables

Faut-il obéir aux lois? Nul n'est censé ignorer la loi, lit-on dans le Code. Tout un chacun, le citoyen comme l'étranger de passage, est supposé, par une fiction commode, connaître et respecter (car tel est bien le sens qu'il convient de donner à "ne pas ignorer") les normes impersonnelles et de portée générale que le législateur édicte afin d'organiser la Cité et, pour reprendre l'expression d'un auteur antique, "associer les intérêts des citoyens et les maintenir sous une même justice". Pour

à accorder à chaque homme des droits identiques à ceux de ses congénères. Ainsi, le droit et la justice ne se recouvrent pas nécessairement. Si l’homme qui respecte des lois égalitaires s’avère juste dans la mesure où il n’enfreint pas l’équilibre des droits et des devoirs institué par ces mêmes lois, celui qui se plie à des lois qui contredisent l’égalité entre les hommes, quand bien même est-il dans son droit, ne peut être considéré comme juste si l’on adopte comme référent cette morale que chacun

toujours, l'Homme est soumis à l'autorité. Cette autorité a évolué au fil des siècles pour arriver à celle à laquelle nous nous soumettons aujourd'hui. Dès notre naissance, nous apprenons à nous y soumettre sans poser de questions. Nous obéissons à des lois et à des devoirs qui sont indispensables au bon fonctionnement de notre société. Pourtant, nous affirmons être des hommes libres et maîtres de nos choix. C'est ici que se situe le problème. Nous ne nous rendons pas toujours compte que notre style

Sujet : Suffit-il d’obéir aux lois pour être juste ? Suffit-il d’obéir aux lois pour être juste ? Pourquoi se poser la question alors que la réponse parait si évidente ? En effet, pour la plupart des gens, l’état d’être juste se définit par le fait de respecter les valeurs, les valeurs sociales, morales, et personnelles misent en place dans une société, et les lois, elles, sont faites afin de réguler cette vie sociale selon les différents intérêts, elles servent la justice. Il semble donc logique

justice et des lois ms refus de l’anarchie (Pascal a vécu la Fronde). • la preuve que la justice n’est pas fondée, c’est qu’elle est variable, « comme la mode suit l’agrément, aussi fait-elle la justice » (fr. 57). Par conséquent, il faut obéir aux lois non parce qu’elles émaneraient d’un ordre dicté par Dieu, mais parce qu’elles sont lois : « … [le peuple] n’y obéit qu’à cause qu’il les croit justes. C’est pourquoi il lui faut dire en même tps qu’il y fait obéir parce qu’elles sont lois. » (fr. 62)

ne va pas seulement se donner pour but de vivre, il a pour but de bien vivre , selon la morale. Distinction des animaux et des hommes grâce aux lois , le logos va permettre à l’homme de poser des lois, des interdis, il définit des règles des lois, que l’on nomme la communauté politique . La vie heureuse est la vie selon la justice et non pas

sécurité (nécessité sociale). Mais pourquoi obéit-on aux lois permettant d’assurer notre sécurité et l’harmonie des libertés entre elles ? L’obéissance est-elle toujours justifiée, c’est-à-dire, légitime ? |Droit positif |Droit naturel | |Règles ou lois écrites par le législateur, à un moment donné, dans une société |Règles ou lois qu’on trouve en exerçant notre

elle même une contrainte à notre liberté ? Ne pourrions nous pas au contraire exprimer notre liberté à partir de nos propres lois, nos propres contraintes ? Est ce que la contrainte est nécessairement une limite à une liberté ? Est ce qu’il y a des contraintes qui nous libèrent ? Comment pourrions nous alors distinguer les lois qui rendent possible notre liberté, des lois qui les nie. Pour affronter cette difficulté, nous verrons dans un premier temps qu’il est nécessaire de refuser toute loi pour

nous permettant d’évoluer dans un même cadre : c’est un contrat nécessaire, déterminant notre état social. S’affirmer citoyens, c’est signer ce contrat. Premier paradoxe : il suffit d’être né quelque part pour devoir obéir à des lois singulières. Chacun doit reconnaître les lois du lieu dans lequel il se trouve, s’y soumettre comme on prend un train en marche... Vu sous cet angle, le contrat est léonin. Nul n’est censé ignorer la loi. Ce principe gouverne tous les systèmes juridiques. Admettre