Pourquoi Obéir Aux Lois

pensée, la connaissance et la moralité. Puisque un individu est raisonnable lorsque ses choix, sa conduite paraissent sensés, c'est-à-dire conformes aux attentes ou aux jugements de la plupart des individus, en tant qu’ils sont douées de raison. Les lois, les règles instaurées par la société ont donc été faite, en théorie, pour les être irraisonnables, dénués de raisons, pourtant nous voyons que même des gens tout à fait raisonnable qui sont capables de désobéir, cela nous invite à repenser la définition

« Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ? » La liberté est d’abord un sentiment immédiat : être libre, pour moi, cela signifie pouvoir faire ce que je veux. Je suis libre, mieux, je me sens libre lorsque rien ne s’oppose à la réalisation de mes désirs. Spontanément j’aime la liberté car elle est synonyme de développement parfait de ma personnalité. Etre libre, ce serait, dans un premier temps qui correspond à mon sentiment immédiat, ne pouvoir suivre que ma volonté ; de ce point de vue, la liberté

rendre libre. Mais libre de quoi? Libre de penser, libre de parler, libre de vivre, libre de tous préjugés. Oui! Je suis corrompu par la société, Oui! J'obéis, mais pourquoi? Par choix, non! Par obligation! Je confronte! Non! Mon âme refuse, je me dois de me conformer La vie, c'est obéir aux lois, me conformer à tout! Non! C'est obéir à une seule personne, la mienne, m'écouter, vivre ce que j'ai à vivre, me préoccuper de ma personne. Mes valeurs sont-elles celles les plus importantes? Certainement

sont moralement bonnes pour lui. Par exemple Kant dis : « Tout homme a une conscience et se trouve observé, menacé, de manière générale tenu en respect ( respect lié a la crainte) par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les lois n’est pas quelque chose de forgé (arbitrairement) par lui-même mais elle est inhérente a son être. Elle le suit comme son ombre quand il pense lui échapper. » L a morale apparait comme une voie qui ne cesse de poursuivre l’homme. 2) La morale :

Français 3M03 Analyse fragments 100, 117, 125, 124, 48Situation· Recueil d’écrits de Pascal / fragments de réflexion découverts et rassemblés après sa mort· Apologie du christianisme : pourquoi faut-il continuer de croire en Dieu alors que la science évolue / l’existence de Dieu ne peut pas être prouvée par une expérience· D’après une légende, c’est le miracle de la Sainte Epine (1656) qui est le point de départ des réflexions de Pascal· Pascal meurt en 1662 et les Pensées de Pascal sont publiées

dans un premier temps que faire son devoir nécessite au préalable de se soumettre à une autorité extérieure. Par la suite, nous montrerons que le devoir moral est interne à ma personne mais qu’il s’oppose à ma nature sensible. Enfin nous verrons pourquoi je dois faire mon devoir. La connaissance de ce qu’est notre devoir nous échappe lorsque nous sommes enfants. Sans contraintes extérieures, comme l’autorité de nos parents, nous serions gouvernés uniquement par nos désirs. L’apprentissage du

de moyens de contrainte prévus par elle et organisés soit par toute procédure d'arbitrage convenue entre les parties , soit par l'État ou par une instance spécialisée en application du principe de Subsidiarité ou de compétence spécifique. C'est pourquoi, dans les sociétés revendiquant la séparation des pouvoirs, l'application du Droit résulte d'une collaboration entre le Pouvoir législatif qui définit le Droit, le Pouvoir exécutif qui veille à son exécution - en collaboration avec les citoyens-

naïve. Une telle conception renvoie à l’anarchie , à la loi du plus fort, à une apologie des passions et ne peut donc convenir à l’homme, vivant en société. La liberté civile, c’est la liberté du citoyen vivant en société et soumis à des lois. Ce sont les lois qui fixent les limites, les interdits et qui autorisent aussi certains comportements. L’homme a ainsi des droits ( libertés qui lui sont octroyées) et des devoirs ( obligations de respecter les droits d’autrui. La liberté intérieure , c’est

est une contrainte là ou la liberté est un plaisir. En effet la loi et donc les obligations limitent les libertés et les réduisent, dans certains cas, à néant. Il est alors possible de dire que, là ou la loi agit, la liberté n'existe pas ; c'est pourquoi il serait possible et attirant d'imaginer une absence de loi, et ainsi une totale liberté. Il serait en effet logique de concevoir que si la loi bloque la liberté, là où la loi n'est pas, la liberté est alors entière. Il est facile d'imaginer un

l'établissement d'une tyrannie. Il faut donc que les citoyens obéissent aux lois pour n'avoir pas à obéir au tyran. Mais à quoi obéit-on en obéissant aux lois ? Les lois ne sont-elles pas précisément l'expression de la volonté d'un tyran, ou des intérêts d'un groupe d'hommes, d'une classe sociale par exemple ? Il faut dans un premier temps se demander quelles sont les conditions pour que les gouvernés obéissent-ils. Pourquoi un homme libre obéit-il à ce qui semble être la volonté d'un autre? Pour