Poésie Esthétique

création trop décrite, où les savants ne voient plus que des agrégations capricieuses de molécules élémentaires, contre la sécheresse de ce cœur de cendres que porte la société actuelle et qui ne palpite plus. Cela est difficile et admirable. Mais la poésie des choses, où est-elle maintenant sur la terre? […] Ce grand voyageur épique de l’antiquité serait bien surpris aujourd’hui s’il avait à recommencer sa fable immortelle! On lui apprendrait que sa Circé n’est tout au plus que la Narina de Levaillant

fonctions : une fonction usuel et une fonction de décor qui à l'origine n'était pas lié mais de nos jours, l'un et l'autre ne sont plus dissociables. La relation humaine devenu primordiale, est constituante de cette pensée car notre représentation esthétique est le modèle de notre être. Les entreprises commerciales vont s'inspiré du Eye tracking développé par l'armée, qui enregistre les mouvements de l'œil. Au sein de notre société, cette méthode est utilisé pour connaître l'impact des publicités

donc l’idéaliser. (texte) Nous avons idéalisé l’œuvre d’art en la situant dans un monde à part, loin des objets quelconques qui nous entourent, en trouvant en elle une manifestation de l’esprit. C’est exactement ce que veut montrer Hegel dans son Esthétique : « le côté sensible de l’œuvre d’art n’existe et ne doit exister que pour l’esprit ». Hegel prolonge l’opposition déjà présente dans le texte de Kant, entre la Nature et l’art. « L’œuvre d’art ne peut-être un produit naturel, ne peut-être animée

société industrielle avancée ne serait pas en mesure d'inaugurer un monde où ces deux exigences se rejoindraient. Et la part qu'occupe dans ce courant l'« esthétisation » de la vie quotidienne nous rappelle que c'est souvent par le biais du plaisir esthétique qu'en Occident plaisir et morale ont cherché à se concilier. Mais la portée métaphysique du plaisir n'a guère été moindre. Platon et Aristote ne se demandent pas seulement quelle place lui faire dans la pratique, mais quels rapports il entretient

  n’a   jamais  été  d’une  telle  ampleur.  De  fait,  l’Histoire  n’a  pas  rendu  impossible  la  littérature,   néanmoins   elle   a   souvent   condamné   tout   discours   esthétique   autour   de   ces   récits,   les   qualifiant  d’amoraux.  Ce  pourquoi,  selon  Sem  Dresden,  «  quiconque  aborde  la  littérature   de  guerre,  pénètre  dans  un  gouffre

patrimoine entre identification et désidentification 2) Culture-enseignement et culture-existence : la nécessité de l’instruction et de la médiation VI - Les principes théoriques de la médiation culturelle 1) Une esthétique de la valeur 2) Une esthétique de la présence double -33) Une esthétique du goût Conclusion : Dix septembres (2005) de Christian Boltanski ou l’art contemporain devant le patrimoine, la mémoire et histoire Bibliographie -4- Introduction Mon cours se donne simplement pour

pour le regard : elle appelle au sens et fait la fusion des quatre éléments. Cela donne l’aspect merveilleux d’un eldorado ou l’on trouve en abondance des mines d’or et d’argent à ce pays. Ce tableau qui est dressé ici a une dimension esthétique (« ut pictura poesis » Horace), c’est une ekphrasis. Comme dit Fénelon dans Dialogue sur l’éloquence, « peindre, c’est non seulement décrire les choses, mais en représenter les circonstances d’une manière si vive et si sensible que l’auditeur s’imagine presque

chose est de tenir la littérature pour le halshs-00746767, version 1 - 29 Oct 2012 vecteur original de certaines connaissances et même de certaines vérités, une autre est de la tenir pour détentrice d’une vérité à part, d’ordre intuitif et de nature esthétique, à laquelle elle seule peut donner accès et qui sert de mesure à toute vérité, y compris à la vérité dite « scientifique » dont elle relativise du même coup la portée4. Pour parer à ce danger et définir une position « réaliste », il convient alors

titre et qui le situe dans le contexte socio – politique de sa production. Ainsi le pacte de lecture entre le lecteur et le texte posé par le titre se trouve honoré. « À quoi rêvent les loups » est un titre métaphorique qui reflète une certaine esthétique qui attire immédiatement l’attention du lecteur. C'est une visée intentionnelle de 3 la part de l'auteur car la métaphorisation des textes romanesques provoque un effet fictionnel et littéraire qui les différencie des textes de langage ordinaire

mais aussi fiction des regards et des ouïes, questionnement de la perception et du phénomène du sensible. En cela notamment l’écho des avant-gardes du XXème siècle se fait entendre, venant du domaine cinématographique et aussi de ceux du poétique (poésies visuelles, concrètes, d’action par exemple), et du plastique (tous les mouvements s’étant préoccupé du croisement entre le narratif et le visuel –notamment les hyperréalisme, les figurations narratives, le pop art-). Prolongements pédagogiques