Principauté ecclésiastique

les mentalités occidentales. Dans ces deux tentatives de l’Église, on remarque cette volonté de «moraliser les activités guerrières, de les réserver à la classe socioprofessionnelle des milites, d’en faire une sorte de sport d’élite dont les ecclésiastiques […] seraient les arbitres et non les victimes. Il est évident que les contextes de paix imposés par l’Église ont été favorables à la France particulièrement, mais aussi aux régions environnantes. Ce climat de stabilité a pu permettre aux paysans

l’intérieur des États territoriaux. Au principe «cujus regio, ejus religio», formulé en 1563, n'échappaient que certaines villes libre biconféssionnelles ou l'équilibre des deux cultes devait être maintenu, et les territoires ecclésiastiques ou, selon la clause du «reservat ecclésiastique», la conversion du prince au Protestantisme ne pouvait entraîner de sécularisation territoriale. Aux sujets en dissension avec la confession du prince, on reconnaissait le droit d'émigration vers un autre territoire ; l'arbitrage

ensuite s’imposer comme religion principale. Au départ, l’empire romain est la seule sorte de rassemblement massif avant l’Eglise et avant l’apparition des nouvelles institutions comme l’empire romain-germanique. Paragraphe 2: Les principautés Franques Principautés franque (caricaturées dans Astérix) vont souffrir de l’empire romain, mais à partir de 476 et même avant, ses populations franques vont pouvoir redresser la tête. Cependant, il y a d’autres invasions venant du Nord. On estime que les

en fut le premier évêque et parce que Rome est la capitale de l’Empire. Les diocèses vont être regroupés en provinces calquées sur les provinces romaines. A chaque niveau administratif de l’Empire correspond un niveau administratif du pouvoir ecclésiastique. Cette Eglise qui s’institutionnalise produit du droit mais considère ses règles comme des exceptions au droit romain. C’est très important parce que quand l’Empire se disloque, le droit romain survit grâce à l’Eglise, qui lui est soumise parce

religion encadre et rythme la vie des hommes L’homme du Moyen âge vit dans un monde profondément christianisé. A cette époque, le nombre de villages augmente et peu à peu sont crées dans chacun d’entre eux des paroisses (=une circonscription ecclésiastique affecté à un curé, correspondant à un village dont le cœur est l’église paroissiale ; en Angleterre, passage de 2000 à 10000 paroisses entre fin 11ème et fin 13ème). L’église est toujours située au cœur du village, en position élevé afin de symboliser

Justinien. Divisé en douze livres peut-être en hommage à la loi des douze tables ou bien en référence aux douze apôtres du Christ. Ces livres sont subdivisés en titre, ils traitent de droit public, de droit privé, de droit pénal et de droit ecclésiastique. 2) Le Digeste (appelé Pandectes en grec) est quand à lui consacré à la jurisprudence, la doctrine juridique. En décembre 530, Justinien par la Constitution Deo auctore ordonne la compilation du ius, c'est-à-dire de la jurisprudence classique

des Pays-Bas du nord qui prennent le nom de provinces-Unies. Les Pays-Bas méridionaux (desquels il faut retirer la principauté de Liège qui est un état du St Empire plus un nombre important de cités libres et d’enclaves françaises) restent sous dominations espagnole puis Autrichienne à partir de 1713. En 1789, Inspirées par l’exemple français, les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège se révoltent au nom du libéralisme mais aussi pour défendre leur système de privilège durement acquis,

européenne et c'est cette compréhension globale qui l'a incité à étudier la forme des nouvelles principautés de la façon la plus rigoureuse et la plus complète. Il aura parfaitement conscience qu'en comparaison des théories politiques passées, son étude est une anomalie-il s'excusera pour l'aspect inhabituel de sa pensée « Que nul ne s'émerveille, écrira t-il au chapitre VI du prince, si parlant des principautés entièrement nouvelles, celles où le prince et l’État sont nouveaux, j'allègue de très grands

les populations, leurs conquêtes sont inspirées par un idéal d’expansion de la chrétienté. Ils sont très actifs, très militants, convoquent des conciles et réfléchissent à des questions théologiques. Ils vont aussi améliorer les structures ecclésiastiques et faire en sorte que le peuple soit bon chrétien. Ils se mêlent également du monachisme en imposant le monachisme bénédictin. Cette conception théocratique du pouvoir est extrêmement forte. B. L’Empire 1. La réflexion de l’entourage

grandes fonctions administratives sont exercées par des ecclésiastiques. * les inconvénients : l'église a perdu une grande partie de son indépendance dans sa collaboration avec le roi, dans le recrutement de sa hiérarchie : le pouvoir royal intervient fréquemment dans les élections religieuses, il procède souvent à la nomination directe des hauts dignitaires ecclésiastiques, et il intervient aussi dans la discipline ecclésiastique, et Charlemagne décide du jeûne public. Enfin, l'indépendance