Principauté ecclésiastique

met la main sur la terre au Xe siècle. Elle concurrence ainsi l'Eglise. Ce retour à la grande propriété sonne le glas d'un empire de petites communautés de paysans libres (choria), solidaires devant l'impôt. – Les grands domaines, y compris ecclésiastiques, commercialisent leurs surplus, dans les centres régionaux et à Constantinople. L'aristocratie achète des maisons à Constantinople, qu'elle loue, possède des navires, investit dans le grand commerce... mais ne s'y implique qu'à distance. –

Paragraphe 1 - L’apparition d’une législation purement canonique A) La législation des conciles : « les canons » Assemblée extraordinaire réunissant un certain nombre de dignitaires ecclésiastiques. Les conciles et les synodes ne sont pas des assemblées permanentes, ils se réunissent pour regrouper des dignitaires ecclésiastiques. Les conciles se réunissent pour trancher de controverses théologiques, rendre des décisions disciplinaires et légiférer pour organiser l’Eglise. Cette législation des conciles

original sortis tout droit des œuvres complètes de Saint-Bernard. [6: Lors de la première croisade (1096-1099), les croisés réussissent à prendre Jérusalem et à fonder les États latins d’Orient (royaume de Jérusalem, principauté d’Antioche, comtés d’Édesse et de Tripoli). En 1144, les musulmans reprennent la grande ville d’Édesse. La deuxième croisade (1146-1149) est pensée comme une opération de secours, mais elle s’achève par un

mais celui-ci était assez différent, même complémentaire. Les sources utilisées par l’auteur sont trop nombreuses pour être citées. Il s‘est servi de livres, d’historien ou d’historiographe, mais aussi de revues historiques, toutes autour de la principauté et la monarchie en Europe. Avec une analyse statistique (chiffres précis, pourcentages), mais aussi narrative sur certains points pour des événements de sa vie.Le livre est organisé en 27 chapitres : 1. Enfance et jeunesse ; 2. La France en 1515 ;

la fortune est plus récente, ces seigneurs se sont constitués une seigneurie selon les modèles qu’ils avaient sous les yeux. Ces seigneuries sont un groupement de terre mais sont d’une grande diversité : certaines sont petites d’autres sont des principautés féodales. Certaines ne sont pas d’un seul tenant. Néanmoins il faut avoir à l’esprit le cas le plus fréquent : on retrouve en général dans la seigneurie la répartition entre réserve et manses càd qu’on retrouve la structure carolingienne. Ce sont

- étant favorisé par les dons consentis par les rois à leurs fidèles en récompense de leurs services ; entre les mains, du moins en théorie, de l’Église, d’autre part, parce que la pratique de la générosité, dons ou legs, à une institution ecclésiastique (évêchés ou abbayes et monastères) est comprise, dès les origines de la christianisation comme un moyen de gagner son salut éternel (réparation des péchés) – rois et grands multiplient les dons à l’Église. Il existe néanmoins des propriétés (en

territoire, donc les Capétiens vont rattacher les différentes principautés féodales. Mais il ne suffit pas de maitriser un territoire, il faut savoir le garder, le préserver contre les aliénations, contre les dénombrements successifs. Les Capétiens vont donc compléter l’œuvre de reconstitution du domaine en mettant en place un appareil juridique visant à conserver intact leur nouvelle puissance territoriale. § 1 : la réunion des principautés féodales du domaine royal. A partir de la fin du 12ème siècle

commencement  a) L’appel d’Urbain II Lors d'un voyage en France, le pape Urbain II réunit à Clermont, en 1905, un concile (= assemblée d’évêques) pour lutter contre la simonie (= trafic, vente de biens sacrés), et discuter d’éventuelles réformes ecclésiastiques. C'est au cours de ce concile qu'Urbain II lance l'idée d'une expédition militaire en Terre sainte pour « libérer » le tombeau du Christ à Jérusalem. Statue du pape Urbain II ; http://his.nicolas.free.fr/Monuments/Zoom.php?mnemo=ClermontUrbainII1

grâce à l'aide d'autres autorités par exemple le clergé séculier. Aucune autre institution n'est plus proche des habitants. Il y a 139 diocèses, et 40 000 paroisses sous Louis XVI. Le curé diffuse les annonces officielles. Les seigneurs laïcs et ecclésiastiques sont un second relais de l'autorité monarchique. Il existe toujours les justices seigneuriales (affaires féodales, foncières, police rurale, succession,...) Ces juridictions sont inégales : actives et sérieuses en Normandie, médiocres en Auvergne

personnes. Elle est largement itinérante parce qu'elle suit le roi dans les pérégrinations qu'il effectue dans le royaume. Elle est à la fois concurrencée et imitée par des cours princières, celles de parents du roi placés à la tête de grandes principautés territoriales les ducs de Bourgogne, d'Anjou, de Berry, de Bourbon, d'Orléans et de Bretagne- qui notamment durant la période 1380-1480, l'emportent parfois en magnificience sur la cour royale. Partout en Europe, les villes de cour, de tradition