Problematique Du Pere Goriot

longue tirade qui constitue la conclusion du roman. Le narrateur laisse les derniers mots à Derville, qui occupe, une fois de plus, la fonction de porte-parole de l’auteur. C’est donc un personnage et non le narrateur qui conclut le roman. [Problématique] Nous pouvons nous demander quelle vision du monde et du roman l’auteur expose ici. [Annonce du plan] Nous verrons d’abord que ce passage est une conclusion de l’histoire des deux principaux personnages, Chabert et Derville, ainsi qu’une conclusion

Plusieurs orientation ds œuvre : auteur dramatique et librettiste d’opéras-comiques, récit de voyage (en Orient 1848-51), récits, poésie, intérêt pour ésotérisme et alchimie (Nicolas Flamel). + Biographie tourmentée : orphelin de mère très jeune / père médecin militaire ds armée NB, élevé par gd-oncle ds Valois (> cult. des Lumières) ; amours malheureuses / cantatrice Jenny Colon ; atteintes de la folie àp. 1841 > crises, internement : récit ds Aurélia (posth. 1855) : se pend près du Châtelet

par une mort cruelle). C’est impressionnant. La curiosité est piquée. On veut s’aventurer plus loin. Mais on voudrait aussi reculer un peu afin d’examiner chaque image individuelle – on a vu passer à toute vitesse telle feuille du manuscrit du Père Goriot, telle autre de La Grande Bretèche. Impossible. Ces documents précieux font tout simplement partie d’un collage cinématographique inarrêtable. On entre alors dans une représentation graphique à trois dimensions du cabinet de travail de Balzac :

réalisme, naturalisme. On considéra le romancier comme un témoin de son époque. ← Chateaubriand : René ← Stendal : Le rouge et le noir ; La chartreuse de Parme ← Victor Hugo : Les misérables ; Le dernier jour d’un condamné ← de Balzac : Le père Goriot ; Peau de chagga ← Maupassant : Bel ami ; Pierre et Jean ; Une vie. C’est l’auteur le plus proche du roman moderne, ses visions ne sont pas sentimentales mais réalistes voire cyniques. ← Flaubert : Madame de Bovary ; Education sentimentale ←

............................................................. 5  1.3 Analyses avec et sans hypothèse ................................................................................................................ 5  1.4 Analyses avec et sans problématique.......................................................................................................... 6  1.5 Typologie des propriétés dégagées par l’analyse ..................................................................................

toujours affamé, de boyaux géants capables de digérer un peuple. Cela s'emplissait, s'emplissait encore, et les ténèbres restaient mortes, la cage montait du vide dans le même silence vorace. ». Comme le Voreux de Germinal, la description de l'alambic du père Colonrnïe dans l’Assommoir prend la dimension mythique d'un être tapi, accroupi, mystérieux et menaçant comme un dieu maléfique. C’est dans ce roman que l’on peut constater la particularité du roman qui est d’absorber les autres genres. Ainsi, le

intitulée Le roman dans laquelle Maupassant expose en quelques pages sa vision du roman naturaliste et critique le genre de l’étude psychologique. Résumé Pierre et Jean commence par une partie de pêche en barque, au large du Havre, réunissant le père Roland, bijoutier parisien à la retraite, sa femme, leurs deux fils, Pierre et Jean, unis et opposés par « une fraternelle et inoffensive inimitié » rivalisant à la rame devant une jeune veuve, Mme Rosémilly. Au retour, les Roland apprennent que Jean

intellectuel des narratrices et la manière dont elles racontent, ce qui confère au roman un manque de crédibilité, qui, même s’il peut paraître secondaire, rend l’œuvre déséquilibrée. Le processus même de l’écriture d’un roman peut parfois s’avérer plus problématique que pour un conte ou un dialogue. Si l’on pense à des auteurs qui écrivent leur premier jet de façon désarticulée, sous forme d’idées sur des feuilles dispersées, un tel roman inachevé peut constituer par la suite une antithèse de l’œuvre de l’écrivain

de roman ou de pièce de théâtre pouvant illustrer : 1. les relations parents / enfants : Iphigénie et Agamemnon dans la tragédie de Racine, Iphigénie ; Goriot et ses filles dans le roman de Balzac, Le Père Goriot ; Jacques Vingtras et ses parents dans L’Enfant de Jules Vallès ; les héros de Pierre et Jean de Maupassant ; Jacques Thibault et son père dans Les Thibault de Roger Martin du Gard ; 2. la passion amoureuse : la princesse de Clèves dans le roman éponyme de madame de Lafayette, Phèdre dans

| | | |1833 : Eugénie Grandet, Balzac | | | | | | |1834 : Le Père Goriot, Balzac | | | | | | |1834 : On ne badine pas avec l’amour, Musset | | | |