Procès de Socrate

solution qui pourrait à première vue sembler exemplaire. Platon, méditant sur l’injuste mort de Socrate, disciple fidèle entre les fidèles, se jurant de donner raison à son maître, peut bien mobiliser les ressources qui sont en lui d’art, de raison et de mystique pour inventer ou découvrir un monde total plus vrai que l’univers visible[1], et dans lequel Socrate sera le juge de ses juges, il reste que le procès à consommé l’injustice, que la cigüe[2] a été bue et que le souvenir d’Athènes est souillé

discourse de lysias, sa reprise par socrate puis le discourse de socrate –stésichore, sont les trois moments et les trios échelons d'une initiation amoureuse qui est aussi le cheminement ascendant de l'esprit jusqu'au principe qui lui donne la vie, mais aussi vers un verbe divin. d'où l'étroite relation entre le mythique et le philosophique; et cette implication des personnages dans la trame amoureuse n'était pas sans effet sur le contenu des discours. a cet égard, socrate a dit au sujet du premier discourse

sépulture à son frère, au nom d'une loi divine qu'elle considère supérieur aux lois des hommes. Mais de quel droit peut-on contester le droit ? De quel droit un individu peut-il placer sa conception de la justice au dessus des lois? Lors du procès de Socrate, ce dernier a été abusivement condamné par un tribunal, il se sent dés lors autorisé à se défendre par tous les moyens légaux devant les juges; mais une fois la sentence prononcée, il ne se sent plus le droit d'échapper à celle-ci ; le respect

lecteur à adhérer à leur point de vue. Cette stratégie se manifeste chez Montaigne par la mention de notre raison qui « nous conseille à chacun d’obéir aux lois » (l.2-3) de notre patrie, point de vue d’un philosophe grec du Vème siècle avant J.-C. : « Socrate » (l.3), quoiqu’elles aient un caractère éphémère. Pour ce qui est de Voltaire, celui-ci insiste sur la stupeur des juges face à leur faute qui est la condamnation d’un innocent (l.24-25) « ils furent confondus, quand ce vieillard […] pris Dieu à

Phèdre Séance 1Platon et l’événement Socrate 1/ Vie de Platon 2/ Mort de Socrate 3/ Socrate ou la vie de l’esprit par la parole Séance 2 : Platon ou la parole philosophique Séance3 le Phèdre : un dialogue déroutant 1/ Plan : une structure théâtrale Séance 3 Le prologue 1/ Les personnages présents et évoqués : Phèdre, Socrate, Lysias et sa famille, Isocrate 2/ Le cadre spatio-temporel : lieux, dates, actions. Une géographie théâtrale (Derrida 77). Séance 4 La question des mythes Intro : • mythe

droit s’étendre. Cf. L’injonction de l’Oracle de Delphes : le « Connais-toi toi-même » comme propédeutique à toute quête de vérité, inscrit à l’entrée du temple où Khairéphon, l’ami de Socrate, va consulter Apollon pour savoir quel est le plus sage des Athéniens et dont Socrate fera sa devise (Apologie de Socrate, Platon) Il semble alors que la conscience soit la CONNAISSANCE qu’a l’homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. D’ailleurs l’étymologie confirme cette définition puisque

!) conduit à la suspension du jugement : pas de vérité possible, renoncement à la vérité. B. Déjà chez Socrate, danger de définir la sagesse comme « je sais que je ne sais rien » : le doute ne conduit à aucun savoir positif, mais simplement critique ! ≠ religion qui affirme des vérités prétendues incontestables, dogmatiques. Pourtant, c'est au nom de la recherche de la vérité que Socrate pratique ce doute, met en question les opinions. La maïeutique a bien pour but d'accoucher les esprits de

2 2) La rhétorique des sophistes 2 3) Socrate 2 II. Les grands thèmes de Phèdre 3 1) L’âme 3 2) Le monde des Idées (intelligible) 3 3) De l’amour à la philosophie 4 III. La parole dans le Phèdre 4 1) Les formes de la parole 5  Le dialogue 5 Le caractère théâtral de la parole 5 Les paroles mises en abyme 5  Les trois discours 6 Le discours de Lysias 6 Le premier discours de Socrate 6 Le deuxième discours de Socrate (palinodie) 7 Conclusion 7  Les mythes

tesson de terre cuite sur lequel les membres de l’Ecclésia écrivent le nom d’un suspect.Clisthène aurait inventé cette procédure pour protéger le régime démocratique de toute tyrannie. C’est une procédure atypique puisque techniquement ce n’est pas un procès, même si la personne est bannie. Celui qui est frappé d’ostracisme ne peut pas se défendre et d’ailleurs, on ne connait son nom qu’à l’issu du vote. Tous les ans lors de la sixième prytanie, l’Ecclésia se prononce sur l’opportunité ou non de mettre

Du moins ce sont les premiers inventeurs de la rhétorique. Les sophiste dans les tribunaux ont pris la défense de ceux qui ne pouvaient se défendre par manque de langage, manque de moyen oratoire. C'est donc dans la recherche de la justice. Dans un procès c'est pas toujours la meilleure cause qui l'emporte, c'est la mieux défendue. On ne peut rendre la justice sans la parole. Le choix des personnes qu'ils défendent ne dépendent pas de la non-maîtrise du langage. Elle passe du tribunal, à l'agora