Procédes Farcesques

écrit selon la même esthétique ambivalente que le précédent, comporte de hautes vérités dissimulées sous un comique bas. 5. Le pédagogue se montre soucieux de la dignité de son élève en tant qu’être humain (cf. le début de la lettre à Pantagruel), il procède méthodiquement (cf. le chapitre 21 du Gargantua) et privilégie la réflexion (apprendre « par cœur » est au contraire le principe de la pédagogie de Jobelin Bridé et Tubal Holoferne). Les leçons font la part belle aux langues anciennes, de manière

d’Andromaque et la mise en scène d’A. Serban, quels procédés soulignent le sort de l’enfant ? Quel est l’effet produit ? Fiche 15 Les registres littéraires Un enchaînement tragique 3 Analysez la tirade d’Andromaque à partir du vers 25. À qui s’adresse-t-elle successivement ? ÉCRITURE Question sur un corpus Lisez l’extrait d’Andromaque de Racine (p. 204). Par quels moyens le registre pathétique s’exprime-t-il dans les deux textes ? Analysez les procédés stylistiques et lexicaux communs aux deux

Analysez les paroles de Gorgibus dans les lignes 6 à 12 de la scène 3 : réalisme, jeux de mots, exagérations. Comment réagit le spectateur ou le lecteur ? La longue réplique de Gorgibus (l. 6-12) nourrit le comique de mots à travers une série de procédés amalgamés les uns aux autres dans le but de faire rire le spectateur : - réalisme du vocabulaire : « pendardes...brimborions...usé le lard d'une douzaine de cochons...pieds de moutons » ; - jeux de mots : « c'est trop pommadé » ; - exagérations

souligner avec des vaguelettes une formulation dont l’élève juge lui-même que « ce n’est pas exactement ça ». b. On laisse quelques minutes aux élèves pour trouver chacun deux procédés. On fait ensuite un sondage à main levée pour savoir qui a pris pour point de départ de ses recherches le texte, qui la liste de procédés, qui les idées au tableau, et qui a fait autrement ; si cela a été fécond ou pas ; si quelqu’un a envie de partager ses trouvailles. On garde la mise en commun à proprement parler

interrompt l’empêche d’être entendu). Hussonnet fomente sa haine des artistes pour la seule raison qu’un directeur de théâtre a refusé sa pièce : « Depuis qu’on avait refusé sa pièce, il exécrait les comédiens. » (l. 146). La généralisation à laquelle procède Hussonnet est bien manifeste par l’emploi du pronom indéfini « on ». La Vatnaz, intéressée, demande à Hussonnet, avec qui elle n’est pas particulièrement liée, de pistonner son compagnon (l. 163-164), de le « faire mousser ». Elle ne lui demande pas

les inhibitions du locuteur. Plus encore, « les procédés techniques employés dans le travail du mot d’esprit sont analogues à ceux utilisés dans le travail du rêve. »Tous deux relèvent du régime de fonctionnement de l’inconscient. « En effet, dans l’esprit, une pensée préconsciente s’abandonnerait à l’élaboration inconsciente pour réapparaître à la perception consciente d’une manière singulière. [14]» L’expression même du rire relèverait d’un procédé de décharge d’énergie psychique maintenue jusqu’alors

premier. Les différents degrés du langage servent donc ici un quiproquo qui crée le comique de situation. Dans l’extrait de Monsieur de Pourceaugnac (texte C), il s’agit également d’un quiproquo mais qui repose davantage sur un comique visuel et farcesque. Pour échapper à un procès, monsieur de Pourceaugnac s’est déguisé en femme. Les deux Suisses le prennent pour une demoiselle et s’empressent de lui faire des avances grossières, employant le verbe « couchair ». Le comique de situation provient ici

antiphrase, ironie - personnage tourné en ridicule - complicité du lecteur, qui comprend avant lui son erreur - hyperboles, excessif - multiplication des détails dans le discours direct du personnage - effet « guillotine » à la fin Vocabulaire : ces procédés sont ceux du registre satirique, de la satire (noter définition : Registre dont l'objectif est une critique moqueuse de son sujet (des individus, des organisations, des États, etc.), souvent dans l'intention de provoquer un changement) Second temps

douleur On distingue : - le registre tragique : il est caractérisé par l’angoisse, l’incompréhension, la fatalité ; - le registre pathétique : c’est la proximité avec le lecteur ; il suscite la compassion, l’attendrissement, la pitié ; - les procédés divers : o Supplication (prière insistante à un être ou à une divinité). o Lamentation (tristesse, regrets, culpabilité). o Imprécation (appel à la colère divine contre quelqu’un ou quelque chose). 3.10.1.1.4. Les caractéristiques du tragique

princesse de Bourgogne, Gombrowicz Comment le comique désamorce t’il le tragique ? Comment cette scène d’assassinat devient-elle une scène burlesque ? De quelles façons dans cet extrait l’énigmatique personnage d’Yvonne devient-elle un symbole farcesque ? Introduction : Gombrowicz : polonais, plutôt romancier, Cosmos roman le plus connu. La violence de la pièce est au service de l’absurde. Il insiste sur les éléments comiques et grotesques de la pièce qui neutralisent le tragique (parodie shakespearienne)