Procédés Le Pouvoir Des Fables

l’adhésion du lecteur ? Nous étudierons ces deux stratégies argumentatives afin de pouvoir en dresser une comparaison. La conviction, dans un premier temps, est une démarche s’appuyant sur la raison et le bon sens de son destinataire. Tout d’abord, elle repose sur une argumentation directe où l’auteur expose clairement sa thèse. C’est le cas de La Fontaine, qui, dans « Le Philosophe Scythe » extrait de ses Fables (1693), exprime explicitement son opinion à l’égard du stoïcisme dans les lignes

forcer Dom juan à se révéler, à prouver sa propre force par rapport à lui. Le pouvoir des fables de Jean de la Fontaine Intro : Jean de la Fontaine (1621-1695), poète et conteur français il a surtout marqué l’histoire par ses fables. Ses fables mettent en scène des animaux pur critiquer les hommes et dénoncer les grands problèmes de son époque. Dans cette 4ème fable du livre VIII intitulé « le pouvoir des fables », l’auteur se met en scène dans son propre texte de façon détournée par une mise

des textes littéraires dans lesquels le lecteur ne ressent aucune nécessité est frustrant, pour ne pas dire inintéressant... * les œuvres littéraires ne sont pas que des histoires, des fariboles, elles contiennent aussi des vérités, elles ont le pouvoir d'atteindre les consciences, dans la mesure où elles dénoncent un état de fait qui porte atteinte à notre dignité, à nos libertés... * on ne fait pas un travail d'écrivain comme on fait du cheval : les écrivains ont le projet de changer la vie par

nombre important de registres permettent aux écrivains de faire changer les mentalités, de le faire évoluer. De plus ces registres sont caractérisés par l’emploi de figures de style, un vocabulaire mélioratif ou dépréciatif, des champs lexicaux, des procédés rhétoriques (l’implication de l’émetteur par l’emploi des pronoms de la première personne, et aussi l’implication du lecteur par des apostrophes, interpellations, l’emploi des pronoms de la deuxième personne), des termes modalisateurs… La richesse

féroce pour son accession illégale au pouvoir. Dans ce message il compare la littérature à un « encrier » qui doit briser les « canons », la violence, la force brutale. Hugo pense donc que l'écrivain a le devoir de s'engager, de lutter pour la paix et la justice, mais l'engagement est-il la seule fonction que doit avoir la littérature ? Un nombre important d’œuvres littéraires, en particulier du XIIIème au XXème siècle sont destinées à dénoncer les excès du pouvoir ou de la force armée, la littérature

réflexion. 1 I/ l’éloignement permet, rend possible la réflexion 1. L’éloignement peut être formel, et permet de contourner la censure : les fables de la Fontaine mettent en scène des animaux sous forme versifiée, bref on est aux antipodes d’une démonstration attendue en prose et qui porte sur des sujets polémiques proprement humains (le pouvoir, par ex.) et pourtant ce cadre formel étonnant, loin de compromettre la réflexion, lui fait gagner en fluidité et en efficacité, tout en se donnant

de la Fontaine rédige sont premier recueille de fable au Dauphin . La fontaine défini sont projet ainsi «  je me sers d’animaux pour instruire les Homme » par le biais de la fiction le fabuliste entreprend d’instruire les contemporains. Ces fables ont plusieurs degré de lecture , elle plaise et instruit les enfants aussi bien que les adultes . La fable fait parti de ce que l'on appelle apologue définition : cour récit a viser argumentatifs récit court et efficace cadre spatio-temporel

L’ÉCRIVISSE ET SA FILLE Fable X, livre XII, Jean de la Fontaine « Si les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être » c’est qu’elles jouent sur les apparences. Ce procédé peut s’appliquer à la plupart des fables écrites par Jean de la Fontaine, et « L’Ecrevisse et sa fille » en est un parfait exemple. Écrite au cours du XVIIe siècle, le fabuliste s’inspire d’une autre fable plus ancienne : « L’Ecrevisse et sa mère » d’Esope. Mais Jean de la Fontaine vient étayer son texte avec d’autres éléments

Grâce aux procédés poétiques : les métaphores (pour Aragon, dans « Le rendez-vous perpétuel » : « pour moi toute porte / ne soit que ton passage », pour Baudelaire dans « Causerie », son « cœur est un palais flétri ») ; les sonorités (Verlaine exprime la mélancolie dans « Chanson d’automne » avec les assonances « Les sanglots longs / Des violons / De l’automne ») ; les anaphores (permettent à Aragon dans « Le rendez-vous perpétuel » de montrer l’intensité de l’obsession amoureuse)… Les procédés d’opposition

forcément à faire passer un message, comme celles des Lumières? Dans un premier temps, nous verrons pourquoi et comment la littérature permet-elle de transmettre des idées(politiques, sociales, religieuses) puis nous analyserons les limites d’un tel procédé, en s’appuyant sur des œuvres significatives. I. pourquoi et comment la littérature permet de faire passer d idées Dans son célèbre discours du 18 septembre 1981, Robert Badinter , à l’aide d’une démonstration logique et argumentée, tente