Productivité Et Salaire

réclamée de longue date par les syndicats patronaux : augmenter la flexibilité du travail, c’est-à-dire permettre aux entreprises de pouvoir s’adapter rapidement aux changements de la demande, aux aléas du marché en licenciant ou en baissant les salaires si nécessaire. Ainsi, dans quelle mesure flexibiliser le travail pourra s’avérer bénéfique pour l’emploi ? Si la flexibilité du travail semble au premier abord favoriser la réduction du chômage (I), il semble également qu’elle ait des effets pervers

les plus développés vers les pays émergents, »«  que la demande de main-d’œuvre non qualifiée diminue dans les pays les plus avancés – entraînant une chute des rémunérations relatives –, que, partout dans le monde, le haut de la distribution des salaires s’aligne sur le pays où l’élite économique est la mieux rémunérée »Document 3 : En Inde, en 2018, 55% des richesses nationales étaient détenues par les 10% les plus fortunés du pays soit plus de la moitié. Si l’on compare cela à leur part dans le

travailleur est disposé à offrir une quantité de travail d'autant plus forte que le prix du travail (salaire) est élevé. La demande a contrario varie toujours en sens inverse du prix, c'est une fonction décroissante du prix. La demande des biens et services est d'autant plus forte que leurs prix sont faibles. La demande de travail par les employeurs est d'autant plus faible que les salaires sont élevés. Le prix qui s'établit sur chaque marché est le résultat d'un processus de négociation

économistes néoclassiques, si le marché du travail fonctionne librement (sans intervention de l'Etat ou de syndicats), il permet l'équilibre entre offre (provenant des travailleurs) et demande (provenant des employeurs). Plus concrètement, si les salaires réels peuvent baisser en cas d'excès d'offre de travail (de la part des travailleurs), les employeurs augmenteront leur demande, les offreurs baisseront la leur et le chômage disparaîtra. L’offre et la demande de travail L’offre de travail

l'inflation ou taux de croissance des salaires nominaux. Cette relation s'explique par le fait qu'au-delà d'un certain niveau de chômage, les salariés ne sont plus en position de force pour exiger une hausse de salaire; le partage des gains de productivité s'effectue alors en faveur de l'entreprise. Elle dérive des travaux de l'économiste néo-zélandais Alban William Phillips mettant en relation le chômage et la variation des salaires nominaux ; l'augmentation des salaires nominaux est source d'inflation

néoclassique: l'accumulation du capital humain, comme celle du capital physique, obéit aux principes de rationalité de l'homo oeconomicus. Gary Becker a construit une théorie de l'opportunité de ce type d'investissement et une modélisation des différences de salaires. Ce concept a également permis de renouveler les analyses en économie de la population, ou démo-économie, en donnant un rôle central aux ressources humaines (1). Rappelons que la démographie concerne les aspects quantitatifs, mais aussi qualitatifs

cours Petits exercices EPREL : Les diapos du cours sont disponibles Chapitre 2 : Productivité du travail et avantage comparatif Processus de production : Inputs : travail, machines, matières premières, etc. c’est tout ce qui est absorbé au cours de ce processus, c’est la productivité nécessaire. La productivité nécessitée est plutôt en nombre d’heures travaillées. Outputs : ce qui en ressort, c’est la productivité apparente. C’est la quantité d’outputs comparés aux quantités d’inputs. La nature

que qualitatif. Le travail : Population active en âge et désireuse de travailler Aspects quantitatifs  PA = PAO + Chômeurs   Taux d’activité Temps de travail Aspects qualitatifs  Formation pour qualification  Expérience, compétences  Productivité du travail Le capital technique : correspond à l’ensemble des biens durables nécessaires à la production d’autres biens. Il comprend les machines, l’outillage, l’équipement, nécessaires à la production. Aspects quantitatifs  Stock augmentant

court terme 1) Analyse de la productivité à court terme Productivité : outputs / inputs Outputs → Quantité produites (volume) 100 valeur ajoutée 100 euros Inputs → Quantité de travail, quantité de capital technique Productivité Moyenne de travail : Quantité produites / Quantité de travail Q/L Productivité marginale de travail : ⌂ Q produites / ⌂ Q travail ⌂ Q / ⌂ L Sans progrès technique, épuisement facteurs de production donc hausse salaires Si PmL > PML → ⌂PML > 0

valeur ajouté va empêcher l'économie de croître. Gains de productivité : Produire à un coût le plus faible possible pour faire face à la concurrence afin de faire des gains de productivité. Produire plus avec autant de personnel qu'hier ou produire moins avec moins de personnels qu'hier, dans les deux cas l'entreprise a obtenu un gain de productivité. Cependant, toutes les entreprises ne sont pas à égalité en terme de gains de productivité car il faut pouvoir par exemple investir dans de nouvelles