Prénotions

ne sont pas tels que la foule le croit. Et l’impie n’est pas celui qui rejette les dieux de la foule : c’est celui qui attribue aux dieux ce que leur prêtent les opinions de la foule. Car les affirmations de la foule sur les dieux ne sont pas des prénotions, mais bien des présomptions fausses. Et ces présomptions fausses font que les dieux sont censés être pour les méchants la source des plus grands maux comme, d’autre part, pour les bons la source des plus grands biens. Mais la multitude, incapable

n’aurait pas qualifié de suicide: le capitaine qui coule son bateau plutôt que le laisser à l’ennemi, les femme indiennes qui accompagnaient leur mari dans la mort… L’effort de Durkheim pour définir le suicide témoigne de sa volonté à se séparer des prénotions, du sens commun, des préjugés. Grâce à cette définition, il écarte les risques de confusion. Selon lui, les suicides individuels peuvent être expliqués par la psychologie selon des raisons individuelles. Comment, à partir de la première définition

« Sociologie du travail ». rechercher sociologie du travail Dans cette étude, Dubet décèle de forts préjugés sur le milieu urbain. Il veut aller au delà des représentations, nuancer les points de vue pour une étude sociologique. Dans ces prénotions, la banlieue est souvent vue comme un lieu de crise, on donne une image négative de cette dernière où on trouve une concentration de différences sociales, économiques et relationnelles. La banlieue est un lieu d’insécurité et de pauvreté. A contrario

objectif sur la culture de la population qu’il observe, éviter tout ethnocentrisme et préjugés. De plus, il doit se méfier des évidences, aller au-delà de la construction première de l’objet social qui se présente à lui, autrement dit, passer de la prénotion à la notion. Tout cela dans le but de construire un concept nouveau, sans préjugés ni stéréotypes, qui se base sur la raison et l’observation. Lévi Strauss explique bien cela en affirmant que le décentrement est « l’abstraction de ses croyances,

l’enrichissement. C’est la logique de l’intérêt plutôt que la bienveillance. La logique d’Adam Smith parait implacable, comment contredire ce qui relève pour nous d’une évidence ? Pour Durkheim le premier devoir du sociologue est de rompre avec les prénotions. La prénotion est quelque chose qui nous a été inculqué par notre environnement social et donc qui nous parait aussi vrai qu’une loi de la nature. Par exemple, pendant longtemps l’humanité a considéré la vie sentimentale à travers la polygamie. Pour Durkheim

des sujets qui lui sont familiers. Pour faire vraiment œuvre scientifique, le politiste doit respecter deux attitudes mentales. La première exigence constiste à abandonner les prénotions qu’il a sur les objets étudiés. Cet impératif est posé par Durkheim dans son ouvrage Les règles de la méthode sociologique. Ces prénotions constituent des obstacles à la connaissance réelle. Avant d’étudier un fait, le sociologue doit en établir l’existence, en cibler les caractères de la façon la plus objective possible

: celle de “la foule” ou “la multitude”, opposée à celle du sage. Cette opposition prend la forme de l’opposition entre les « opinions » ou « présomptions » de la foule et les « prénotions », qui expriment la nature réelle des dieux. Il s'agit, par une réflexion sur la vraie nature des dieux, de rejoindre la « prénotion » et de dissiper les erreurs, les fantaisies que les hommes ont inventées à leur sujet et dont, paradoxalement, ils sont les victimes. Attention à « l’argument » de la fin du §2.

segmentées. Eléments qui cachent la réalité sociale : -les apparences (regard limité par notre cercle individuel). Phénomène de sociocentrisme : croire que ce que nous pensons et faisons est universel. -les représentations collectives ; préjugés (prénotions, pour Durkheim) -les idéologies, interprétation du monde non pas de ce qui est réellement, mais de ce que nous souhaiterions. Les résultats empiriques sont instables car les phénomènes changent constamment. Tout cela permet de comprendre pourquoi

du bonheur et du bien-être des enfants qui passe avant celui des adultes. III. Analyse Au début de chaque chapitre, l’auteur nous cite ce que l’on entend le plus souvent dans les médias ou dans la rue pour ensuite démonter tout préjugé ou prénotion et faire ressortir plusieurs opinions qu’elle cite et tire de livres ou interviews. Elle nous emmènera avec elle au monde du droit, de l’homosexualité, du mariage, de l’adoption et bien sûr de l’homoparentalité. Elle s’attaque dans le premier

impératif pour le chercheur de rompre avec ce milieu social, d’exercer vis-à-vis de ce milieu social une certaine vigilance épistémologique. Les prénotions ou notions commune, les représentations schématiques et sommaires fondées par la pratique, ont une autorité et une emprise très forte sur le chercheur. Il faut remettre en cause ces représentations, ces prénotions, on peut le faire à partir de l’analyse critique des notions, à travers le mise à l’épreuve statistique des fausses évidences et la contestation