Prénotions

fois trouvé, délivrera de leur folie les gens qui ses servent en tout d'une seule mesure, l'opinion, et nous permettre désormais, partant de principes connus et clairement définis, de nous servir, pour juger des cas particuliers, d'un système de prénotions. Epictète (50?-130?) Entretiens * * * Association Aldéran © - cercle de réflexion “SOCRATE” sur la philosophie et ses pratiques Débat philosophique 1701/005 : “La fonction politique de la philosophie” - 6/2/2003 - page 2 Agitation politique

concrètes et particulières nous échappent, du moins nous nous représentons les aspects les plus généraux de l'existence collective en gros et par à peu près, et ce sont précisément ces représentations schématiques et sommaires qui constituent ces prénotions dont nous nous servons pour les usages La première règle et la plus fondamentale est de considérer les faits sociaux comme des choses. courants de la vie. Nous ne pouvons donc songer à mettre en doute leur existence, puisque nous la percevons

Nous avons du nous défaire de certaines prénotions afin de mener du mieux possible notre travail sociologique. Nous avions l’idée qu’il y avait un type de personnes de style « baba cool » qui pratiquait le surfcouching, car nous étions socialisés avec l’idée que les personnes plutôt ouvertes, qui accueillaient « n’importe qui » chez eux était plutôt hors société, tel que l’aurait pu l’être les « hippies ». Mais nous avons essayé de se défaire de cette prénotion et il s’est avéré par la suite que nous

Le sociologue doit autant que possible mettre à distance les phénomènes qu’il étudie. Dans cette perspective DURKHEIM formule trois recommandations : 1) Le sociologue doit refuser toute prénotion de l’objet qu’on étudié, il emprunt ce terme de BACON (philosophe anglais). Les prénotions sont les clichés, préjugées qui circulent sur un phénomène donné. Le sociologue doit accepter ce qui est scientifiquement établi. 2) Il faut absolument définir ce que l’on va observer pour trois raisons

curiosité sans limites ». Dion pense que l’ouvrage de Boudon est une vulgarisation claire et rigoureuse des différentes étapes par lesquelles passe toute recherche sociologique. Pour lui, il est à regretter que le problème des « idées préconçues » ou « prénotions » soit trop rapidement évoqué. 2) Critique de l’œuvre par les membres du groupe Nous avons remarqué dans l’œuvre de Boudon une grande simplicité lexicale avec un langage soutenu ce qui a grandement facilité la compréhension. De même chaque argument

indépendamment des gens qui les pense et qui les observe. Etudier le fait social comme si on ne le connaissait pas c'est-à-dire mettre de coté ses expériences de la vie sociale. Deux exigences pour étudier les faits sociaux comme des choses : • Ecarter les prénotions • Définir les phénomènes observés Le fait social se reconnaît en deux choses : son pouvoir de coercition et son extériorité, c'est-à-dire que le fait social préexiste et survis aux individus. (Ex le mariage, les habitudes culinaires, la religion…)

(c’est si on cesse de les respecter qu’on s’aperçoit qu’elles étaient obligatoires). Qui socialise : parents, écoles, mais aussi le groupe des pairs (des gens qui ont le même âge). II) Les règles de la méthode sociologique Rompre avec les prénotions et les jugements de valeur le sociologue doit s’astreindre à une certaine neutralité, au sens s’abstenir de tout jugement moral La connaissance sociologique consiste à se demander comment les différents faits existent : mettre en suspens les

jeunes hommes afin d’apprendre la grammaire. Mais de plus, ces textes sont les meilleurs car ils sont un modèle d’expérience des choses de la vie. Ils fondent le sens commun de l’humanité grecque. Ils permettent ainsi de pénétrer le jeune individu de prénotions qui l’aideront dans sa propre expérience de la vie. Ils le dotent de discernement. 3) Une vocation : faire parvenir le jeune individu à l’état d’homme Dans « Ethique à Nicomaque », Aristote évoque l’importance de la skolè, ce temps précieux

des choses extérieures » Durkheim propose de traiter « les faits sociaux comme des choses » c’est à dire adopter vis à vis d’eux une certaine attitude mentale. Cette exteriorité impose de prendre soin d’écarter systématiquement toutes les « prénotions » dans la vie quotidienne. 09/10/2014 Gaston BACHELARD (1884-1962) Philosophe des sciences Épistémologue Distingue la science de l’opinion La formation de l’esprit scientifique « Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit »

ne sont pas tels que la foule le croit. Et l'impie n'est pas celui qui rejette les dieux de la foule : c'est celui qui attribue aux dieux ce que leur prêtent les opinions de la foule. Car les affirmations de la foule sur les dieux ne sont pas des prénotions, mais bien des présomptions fausses. Et ces présomptions fausses font que les dieux sont censés être pour les méchants la source des plus grands maux comme, d'autre part, pour les bons la source des plus grands biens. Mais la multitude, incapable