Prénotions

(« plus démocratique et plus participatif », qui suggèrent a contrario les « manques » ou les défauts actuels). Mais la question la plus importante est celle-ci : s’agit-il réellement de définitions ? Précautions méthodologiques. Eliminer les prénotions, les « fausses évidences ». Il convient de définir le « développement » d’une manière telle qu’un hypothétique martien parvienne non seulement à comprendre de quoi l’on parle, mais qu’il réussisse à identifier les lieux où le « développement » existe

avec beaucoup de distance) comme si les faits sociaux étaient des choses (sans rapport affectif. => prise de distance par rapport à la société. Application de 3 règles pour travail d'objectivation de la réalité sociale : * renoncer aux prénotions (préjugés). Partir de zéro, aller contre l'évidence, contre le sens commun, refuser toutes les connaissances intuitives que l'on a de la société. Ex : François de Saint Louis : y'a-t-il des règles sociales dans le choix du conjoint? Choix amoureux

dit de sélection de l’information ; enfin, on trouve une étape de cadrage ou d’interprétation de l’information. Dans l’opinion collective, ce travail se résume bien souvent à un devoir d’information et à une nécessité de neutralité. Cependant, la prénotion qui laisse à penser que le journaliste est par définition neutre est régulièrement mise à mal dans les faits ; en effet, sans tomber dans l’extrême qui approcherait les phénomènes de propagandes ou de « bourrage de crâne », il paraît difficile d’ignorer

capacité à se poser comme prophétie auto-réalisatrice. Malgré des postulats biaisés ou faux, la démarche d'ethnicisation a tout de même la capacité de structurer une large partie du débat public et ainsi d'imposer un cadre de discussion chargé de prénotions dont il n'est pas toujours évident de s'extraire.

langage qu’il utilise pour véhiculer ces idées. Chaque mot que la société utilise est généralement emprunt de différents sens. Son utilisation par le sociologue peut l’amener à inclure dans son travail, sans le vouloir, et aux yeux de son lecteur, les prénotions qu’il renferme. Enfin le sociologue doit être attentif à l’utilisation des métaphores. Celles-ci peuvent induire le sociologue à véhiculer dans son raisonnement des notions qui lui sont étrangères. VI. PRÉSENTATION DES AXES DU COURS Cet enseignement

nombre d’heure dans chacune des médiathèques. Dans la même idée, j’ai remarqué un certain manque d’objectivité de ma propre part malgré la volonté de neutralité. En effet, en choisissant le sujet sur la catégorisation, je partais moi aussi avec des prénotions et des stéréotypes. Par conséquent, j’ai peut être vu ce que je voulais voir, écouté ce que je voulais entendre et compris ce que je voulais comprendre… J’aurais donc du mieux préparer les facteurs de réussite pour une neutralité parfaite. Je me

voler les chances » des plus jeunes et de se maintenir dans les instances du pouvoir, donc de la domination. De telles dérives confusionnelles ne peuvent exister que parce que les gens gardent de l’homosexualité uniquement des stéréotypes, des prénotions. L’homosexualité n’a rien à voir avec quelque pratique de sorcellerie. L’interpréter comme telle nous semble, une fois de plus, être la manifestation d’une logique explicative sur la base de la peur de ce que l’entendement social ne peut pas saisir

particulier. Nous devons maintenant insister avec force sur le fait suivant. Il ne faut pas explorer le temps de la même manière que les autres phénomènes, comme ceux, par exemple, qui ont leur siège dans un objet concret, en nous reportant aux prénotions que nous constatons en nous-mêmes, mais prendre comme point de départ du raisonnement le fait évident qui nous conduit à affirmer que le temps est long ou court, en lui appliquant ce qualificatif par analogie. Pour désigner le temps, il faut se

inconscient ! Les faits sociaux sont des choses que l’on peut observer, quantifier à l’aide d’outils. Et de ce fait, on peut établir des lois de fonctionnement social. Les faits sociaux ne dépendent pas de la volonté générale. Enfin, il faut écarter les prénotions pour être scientifique, il faut écarter les préjugés. Il faut porter un jugement neutre. Et c’est par ce biais, que l’on peut parvenir à une connaissance objective. Cette conception est complètement pénétrée, ancrée dans le postulat du déterminisme

abstraite, est définie différemment selon l’individu. Le but de l’éducation est alors indéterminé et sa définition ne repose que sur l’abstraction. L’étude de l’éducation nécessite de définir précisément l’objet de l’étude en se débarrassant de toutes prénotions (concepts formés en l’individu à partir des expériences répétées) pour des raisons de fiabilité et d’objectivité. Les idées de l’individu reposent sur la raison dont il est doté. Or c’est cette même raison qui est dépendante des sens puisque les