Présidentialisme

scrutin, elles devenaient l'arbitre du résultat ; et comment les en exclure, sans renier le concept même de « Communauté » ? — Mais le mouvement d'idées développé depuis 1956 s'orientait vers une sorte de régime « néo-parlementaire », plutôt que de présidentialisme pur et simple : c'est le président du Conseil et non le président de la République qu'on proposait de faire élire au 6 suffrage universel direct, en même temps que les députés. La règle de la responsabilité parlementaire eût été maintenue

 Déjà, lors du débat sur le quinquennat,  avait été avancée l'idée d'une concomitance des élections législatives et présidentielles ;  cette réforme relative à la réduction de la durée du mandat s’inscrit de manière paradoxale  dans la logique du présidentialisme majoritaire. L’objectif de cette révision est de renforcer  l’autorité présidentielle grâce à une légitimité plus souvent ressourcée. La durée de 7 ans est  peu démocratique, notamment on donnait l’exemple de régime étrangers, par exemple aux 

Le Parlementarisme sous la Vème République - DM DroitLe Parlementarisme sous la Vème République « Marquée par le présidentialisme, la Vème République n’en reste pas moins attachée au régime parlementaire. Concrètement, la collaboration entre l’exécutif et les assemblées parlementaires est nécessaire pour gouverner ». Le fait de restreindre le domaine de la loi au dépend de l’exécutif est le fait le plus important de la Constitution de 1958. Le législateur évoluant au sein d’une des deux assemblées

il exerce un rôle d’arbitre entre le premier ministre et l’assemblée nationale et n’a pour rôle que d’assurer le bon fonctionnement des pouvoirs publics, c’est la « clé » qui permet la stabilité des institutions et de ne pas basculer dans le présidentialisme ou le parlementarisme absolu. Par définition, il sera donc irresponsable de la politique menée puisqu’il ne devrait exercer aucun pouvoir personnel. Néanmoins la particularité de la Constitution de 1958 se trouve dans le fait que, ce rôle d’arbitre

Abouti pour de nombreux auteurs à une altération des fondements du régime parlementaire. C’est pour ca que la doctrine la plus éminante a été en difficulté pour qualifier ce système, Duverger parle dun régime semi présidentiel, Vedel évoque un présidentialisme parlementaire. Renforcement, primauté du président. Autre étape : 1986 Première cohabitation. Dissociation des majorités présidentielles et parlementaires. Le premier ministre retrouve ses pouvoirs constitutionnels. Restauration du texte. Régime

pouvoirs 1° La confusion des pouvoirs au profit du législatif : le régime d’assemblée a. Une théorie séduisante b. Une application peu fréquente 2° La confusion des pouvoirs au profit de l’exécutif : le présidentialisme a. Les éléments du régime présidentialiste b. Le présidentialisme : déformation des régimes classiques §2. Les classifications fondées sur l’exercice de la souveraineté A. Démocratie directe B. Démocratie représentative C. Démocratie semi-directe 3 UNJF - Tous droits

manière générale, les révisions portent pour une part sur la consolidation de la suprématie présidentielle, elles visent à stabiliser un mode de fonctionnement de la Vème République, le présidentialisme en 1962 et 2000 par exemple. Et pour une autre partie d’entre-elles, elles ont pour objet d’encadrer ce présidentialisme , comme la révision de 1974, partiellement celle de 1995, 1996 ou encore 2008. De plus, il y a les révisions provoquées par des traités internationaux, selon l’article 52 de la Constitution

certaines mesures  (exemple : les prises de décision du PM doivent être en harmonie avec les idées du PDR) -> le PM n’a donc pas la capacité d’aller à l’encontre du PDR et montre donc une certaine soumission· Depuis 2002, montée en puissance du présidentialisme avec Sarkozy, Hollande et Macron -> on parle d’hyperprésidence, voire de Jupiter avec Macron (référence supreme)  II. Une autonomie exclusive et indéniable du Premier ministre A. Un premier ministre véritable chef

renforcer la fonction présidentielle. Les moyens d’actions réciproques entre les pouvoirs caractérisant la séparation souple des pouvoirs vont tomber en désuétudes. Avec le fait majoritaire et le fait que le régime parlementaire s'éloigne vers un présidentialisme, cela rend la motion de censure pratiquement impossible sauf en cas de cohabitation (1986-1988, 1993-1995 et 1997-2002). Constitutionnellement, le chef de l'État assure la représentation de la France à l'étranger et décide de l'orientation de

de 1958 désirait réduire l’excès de pouvoir que possédait les deux Assemblées législatives auparavant ; il s’est malheureusement produit presque l’effet inverse au fil des décennies ; ce parlementarisme rationalisé virant ainsi peu à peu au Présidentialisme. C’est pour inverser cette tendance, pour rééquilibrer les pouvoirs que ces dernières années, s’est produit un phénomène visant à « reparlementariser » le régime, à rééquilibrer les pouvoirs publics en faveur du Parlement pour contrebalancer