Quand Galilée Kant

distinction entre science et technique, mais on parle plutôt de technoscience. Cette fusion n’est pas la seule objectivité de la raison. Il y a eu ceux qu’on considère comme les philosophes des Lumières. « Les Lumières, nous dit Kant , c’est la sortie de l’homme de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable (…) Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières ».[footnoteRef:2] Avoir le courage de se servir de son

théologico politique, les normes qui valent dans cet espace ne pourront plus chercher leur détermination dans le religieux. On va essayer de déterminer des règles de co-existence commune en cessant de chercher du côté de la raison de la force. Kant est l’auteur par excellence de l’autonomie. « Réponse à la question : qu’est-ce que les Lumières ? » (fin du XVIIIe, 20 pages). À lire au cours de l’année. Pour lui c’est le passage à l’autonomie. Il définit les Lumières comme la sortie de l’Homme

autres, et conclut des alliances temporaires avec des étrangers de Crotone, Cnide, Locres, Élée: Pythagore, Eudoxe, Timée, Parménide, Théodore de Cyrène. De l'Empire grec Jamais la grécité ne parvint à l'unité, ni quand fleurirent les hégémonies d'Athènes, Thèbes, Sparte ni même quand les grandes puissances des quatre points cardinaux, Mèdes et Perses, Macédoniens, Carthaginois ou Romains les menacèrent de destruction. Nulle ligue ne dura longtemps parce que les Grecs, rivaux inépuisables aux rivages

seulement le faire ? Derrière l’apparence du syllogisme, il n’y a pas une réelle effectivité de la règle : le scepticisme des règles. Ces questions sont des questions doctrinales et internes à la pratique du Droit : on se les pose quand on regarde le Droit, quand on le regarde « du point de vue interne » (juges, avocats). On peut regarder le Droit d’un point de vue interne à la pratique du droit, et d’un point de vue externe. Ce dernier est légitime : ce n’est pas un point de vue du juriste,

été acquis et conquis difficilement. Cf. interdiction des œuvres d’Aristote qui affirme l’héliocentrisme. Immédiatement, après les découvertes de Galilée et Copernic, arrive la torture : le cadre est celui de la très Sainte Inquisition. Les sciences, la médecine, l’exercice libre de la philosophie a été un « sport de combat très violent » - Bourdieu. Quand Bruno revient à Rome, il est torturé, après avoir remis la conception d’Aristote. Dans le Traité d’Inquisition, on trouve la question de savoir

techniques misent en oeuvre dans les textes littéraires, comment tous discours est pris dans un système narratif et aura ses effets. La première remarque est que nous sommes passés d'une société de grands récits à une société d'anecdotes, la sémiologie, quand à elle, passe du champ social au champ esthétique. Désormais, elle ne se pose plus la question d'un renvoi à la société mais s'intéresse à la dynamique des signes à l'intérieur de l'oeuvre. La sémiologie va plutôt se pencher sur la présence du corps

sur les bouleversements techniques. Ceux qui sont contemporains des bouleversement techniques vivent dans les structures mentales et sociales issues des bouleversements techniques précédents. Nous n’avons pas encore un recul historique suffisant : quand ce recul historique pourra être pris les péripéties politiques que nous prenons pour l’essentiel de ce qui fait l’histoire apparaîtront enfin comme secondes et comme effets (et non comme causes) des évolutions techniques. Analogie discutable avec

1 Habermas, J., Droit et démocratie : Entre faits et normes, trad. Rainer Rochlitz et Christian Bouchindhomme, Paris, Gallimard, 1997. En abréviation dans la suite du texte : DD. Rancière, J., La Mésentente : Politique et philosophie, Paris, Galilée, 1995. En abréviation : MPP ; Aux bords du politique, Mayenne, éditions La fabrique, 1998, en abréviation : ABP. Il va sans dire que nous allons aussi, dans la mesure du possible, nous référer à d’autres ouvrages de ces auteurs. 3 2 MPP, p

Rotterdamsche Courant Parue le 7 juillet 1921 dans le Berliner Tageblatt. Je dois tenir ma promesse de dire quelques mots sur mes impressions de ce pays. Ce n'est pas pour moi chose aisée. Car il n'est pas facile de jouer le rôle d'un observateur objectif, quand on a été accueilli comme je l'ai été en Amérique avec tant d'affection et d'honneurs exorbitants. D'abord quelques mots sur ce point particulier. Le culte personnel est toujours à mes yeux quelque peu injustifié. Sans doute la nature répartit

justement pas celles qu’il montre, ni le spectateur qui éprouve aussi des émotions, mais, là non plus, ce ne sont pas les mêmes. Si l’on voit souffrir sur scène, personne ne souffre, ni le comédien qui fait son travail, ni le spectateur qui le reçoit. Quand Stani- slavski parle de mémoire affective, il ne parle pas d’autre chose que d’un potentiel d’émotions individuelles, dont le comédien devra récupérer l’énergie pour la manifester au dehors, et d’une certaine similitude dans la charge émotionnelle