Quintilien

vertu. Tu es à Paris, tu as ton précepteur Epistémon, l’un par un enseignement vivant et oral, l’autre par de louables exemples peuvent te former. J’entends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues : premièrement le grec, comme le veut Quintilien ; deuxièmement le latin ; puis l’hébreu pour l’Écriture sainte, le chaldéen et l’arabe pour la même raison ; et que tu formes ton style sur celui de Platon pour le grec, sur celui de Cicéron pour le latin. Qu’il n’y ait d’étude scientifique que

vocation pédagogique du rhéteur pourra se développer sans obstacle alors même que le discours séditieux de l’appel au peuple et de la déclaration d’indépendance sera depuis longtemps bâillonné par le pouvoir impérial. Au premier siècle de notre ère, Quintilien précepteur des enfants de l’empereur Domitien, développera, par le portrait qu’il fait de l’orateur idéal dans son Institution oratoire, le modèle que doit poursuivre l’éducation rhétorique. Depuis Isocrate, la rhétorique, bien davantage que la

néanmoins des conflits religieux qui ponctuent les Guerres de Religion. Document 1 6 BUTTICE Vincent – L’humanisme – M1 PE UBS LORIENT « J'entends et veux que tu apprennes les langues parfaitement. Premièrement la grecque, comme le veut Quintilien, secondement la latine, et puis l'hébraïque pour les saintes lettres, et la chaldaïque et arabique pareillement ; et que tu formes ton style quant à la grecque, à l'imitation de Platon, quant à la latine, de Cicéron. Qu'il n'y ait histoire que tu

est la création des villes. Les premiers traités sur la question politique apparaissent. Parmi ceux-ci, la République de Platon campe un modèle détaillé du pouvoir. A Rome, la rhétorique était un passage obligé dans toute éducation « politique ». Quintilien décrit cette formation au Ier siècle. De nombreux points de ce programme sont toujours inscrits dans les formations en communication. Le plus bel exemple de restrictions de la liberté d’action des autres est l’apparition et le développement du

disciple, qui le fera. Comme au théâtre, le texte lui-même compte moins que la façon dont on le dit. Cicéron : « Sans l’action un habile orateur peut tomber au dernier rang ; avec elle, un orateur médiocre peut vaincre les plus habiles » Quintilien : « un discours médiocre, mis en valeur par une action énergique, produira plus d’effet qu’un excellent discours qui n’en bénéficiera pas » Les anciens conseillaient de développer tous les moyens que nous appellerions audiovisuels qu’ils pouvaient

encore dans la lettre à Pantagruel dans le Pantagruel où l’accumulation, l’effet de surenchère, est encore souligné par l’effet de polysyndète : « J’entends et veux que tu apprennes les langues parfaictement. Premièrement, la Grecque comme le veut Quintilien. Secondement, la altine. Et puis l’Hébraïcque pour les sainctes lettres, et la chaldaïque et arabicque pareillement. » Enfin, cette soit s’accompagne de la croyance en le progrès ; celle-ci tient à la manière de penser l’homme en conformité aux

cette évolution de la rhétorique. Les traités de rhétorique qui furent publiés après Cicéron ne sont donc guère innovants. Le seul qui marquera durablement les esprits est le volumineux travail de Quintillien (30-100), Les Institutions oratoires. Quintilien n’a guère innové par rapport à Cicéron, dans la mesure où il se livre surtout à une (excellente) synthèse des conceptions que l’on avait au premier siècle de notre ère de la rhétorique, de sa nature, sa visée, ses techniques, etc. Signe des temps

second siècle après J.-C., des lexicographes, comme Phrynichos et Moeris, étudièrent surtout le dialecte attique. Pendant la période byzantine, la grammaire se composa, en général, d'extraits d'Hérodien. Les Latins suivirent exactement les Grecs; Quintilien (1, 4, 2) définit la grammaire : recte loquendi Scientia et poetarum enarratio. Les grammairiens latins les plus connus furent Varron (De Lingua Latina), Verrius Flaccus, dont l'ouvrage nous est parvenu abrégé par Festus (De Verborurn significatione)

mot latin : il désigne d'abord (exemple de Cicéron, ier siècle av. J.-C.) un ensemble de lettres constituant le fait d'écrire ou un ensemble de lettres constituées en alphabet (Tacite) ; le sens s'élargit ensuite au ier siècle ap. J.-C. (ex. de Quintilien et Sénèque) à celui de grammaire, de philologie, c'est-à-dire à l'étude technique et érudite des textes écrits, pour aboutir avec Tertullien au début du iiie siècle au sens de savoir, d'érudition dans le domaine des textes écrits. Premières attestations

« bateau ». « Tous les représentants disent cela ! » ou « Votre concurrent m’a dit que… » Rejoint le silence. Le plus souvent, on passe sans autre problème. 12. EFFRITEMENT. Méthode Quintilienne (QUINTILIEN, rhéteur latin, v. 30 à 100 après JC, qui s’opposait à SENEQUE et prônait l’imitation de CICERON). C’est prendre le « bloc » de l’objection, le démonter, l’effriter, le réduire en poussière et ne garder que des morceaux « traitables »