Racine Et La Litote

ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (Racine, Andromaque, V, 5) ou encore « La chasseresse sans chance / de son sein choie son sang sur ses chasselas » (Desnos, Corps et biens, « Chanson de chasse »). Amplification (féminin) : L’amplification se fonde sur une gradation entre les termes d’une énumération ou dans la construction d’un paragraphe. Anacoluthe (féminin) : L’anacoluthe est une rupture de construction. Exemple dans Athalie de Racine (Acte I, scène 4) : « Vous voulez que ce Dieu

innocente : elle prépare la vraie destination atteinte par Thésée et celle vers laquelle se dirige Hippolyte… Il en va de même pour la chute d’Icare, mort par la mer, tout comme le sera Hippolyte. Racine soigne ses effets… La fin de la tirade évoque l’autre partie du mythe de Thésée, la partie moins glorieuse, dont Racine saura tirer profit pour forger le caractère d’Hippolyte : en effet, les frasques amoureuses de Thésée étaient aussi célèbres que ses exploits guerriers. C’est donc encore une fois l’honneur

significations opposées. « Loin de vous la ravir, on va vous la livrer » (Racine).  L'oxymore est un cas particulier de l'antithèse, liant syntaxiquement des termes opposés dans un même groupe de mots, comme un substantif et un adjectif.  « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille). Le chiasme place dans l'ordre inverse les termes de deux groupes syntaxiques identiques. « Chargé de fers, de regrets consumé » (Racine).  L'antiphrase consiste à faire entendre le contraire de ce que l'on

non-voyants » pour « les aveugles. Gradation (ascendante et descendante) : exemple « Va, cours, vole et nous venge ». Hyperbole (féminin) : agrandissement ou diminution à l’excès. Exemple : cet homme est un géant. Ce garçon est un Lilliputien. Litote (féminin) : Expression du plus par le moins. Exemple « Va, je ne te hais point « (Pour dire je t’aime.) Métaphore (féminin) : comparaison qui ne comporte d’un pôle. Exemple : « les dents de la scie » (Lorsque la métaphore est développée, on l’appelle

Retour au racine, « on est jamais aussi bien que chez soi » Idée principal 2 : Évocation à un choix; avoir une préférence, faire une comparaison. Idée secondaire 2.1 : Opinion de l'auteur à propos de Rome. Idée tertiaire 2.1.1 : Procédé d'écriture : Lexique subjective (dépréciatif) Preuve textuelle/ citation : vers 10 « Que de palais Romain le front audacieux » Commentaire : Trouve Rome comme étant un endroit prétentieux Idée tertiaire 2.1.2 : Procédé d'écriture : Litote Preuve

hèdre, de Racine : Acte I, scène 1. [Plan détaillé de commentaire composé non corrigé ; il s'agit de mes notes pour un oral de littérature, en première année de fac de lettres.] _ I) 1) Théramène, le confident servant les intérêts de la scène d’exposition. ~ Théramène = gouverneur et ami d’Hyppolite. Rôle du confident commun à toutes les tragédies : les personnages nobles sont accompagnées de gens de confiance à qui ils peuvent confier leurs secrets et leurs tourments. ->

Corneille/Racine, différences entres les 2 auteurs Corneille La première phrase commence comme un éloge sans réserve : “Corneille ne peut être égalé…”, mais qui est immédiatement suivi d’une restriction : « dans les endroits où il excelle », ce qui suppose qu’il y en a beaucoup d’autres ! Art de la rosserie. Ajoutons que ce texte, de la 1ère édition des essais, est publié 4 ans après la mort de Pierre Corneille (1684) ; la querelle des Anciens et des Modernes fait déjà rage. Trois compliments

évoquée pour la rendre plus impressionnante. Je vous l'ai déjà répété cinquante millions de fois. La Litote On se sert d'une expression qui en dit peu pour suggérer d'avantage Va, je ne te hais point → Restes , je t'aime. Antithèse Rapprochement de deux mots opposés, dans une phrase, une strophe, un vers, ou un paragraphe Présente, je vous fuis, Absente, je vous trouve. (Racine) Oxymore Relier étroitement dans la même expression deux termes évoquant des réalités contradictoire

la violence en scène, ni de corps dénudé , ni de représentations érotiques du corps , pas d'allusion aux biens matériels . Chaque message doit être transmis avec élégance et sobriété . Il est souvent question , dans la tragédie , d'euphémisme , de litote , de périphrase et de métaphore ( exemple : Phèdre, " la venue de Thésée " ou aussi Britannicus " avant la fin du jour , je ne te craindrai plus " . Dans le texte de Giraudoux , finis les règles de bienséance , les euphémismes , les forces supérieurs

personnage avoue un secret mais en utilisant la troisième personne du singulier ce qui fait que ses propos restent obscurs. Nous nous sommes servies de ces points dans le commentaire stylistique que nous allons vous présenter à présent. Jean Racine, un dramaturge du 17è siècle, est un des nombreux auteurs à s’être inspiré des mythes antiques et notamment de Phèdre, oeuvre qu’il a écrit en 1677. Cette pièce de théâtre classique en 5 actes est consacrée au récit du destin tragique de Phèdre qui