Réfutabilité

scientifique semblable à une communauté religieuse. Il est clair, cependant, qu'il y a eu de nombreux changements dans le paradigme dominant concernant la science. Kuhn les a appelé des révolutions scientifiques. Popper a utilisé la notion de réfutabilité pour distinguer entre science et non-science. Il a été profondément influencé par l'attitude d'Einstein pour arriver à son épistémologie et a écrit ceci dans son autobiographie intellectuelle53: Mais ce qui m'a impressionné le plus a été la propre

construction du savoir sur un plan épistémologique ou historique. Les écrits de Kuhn et surtout Popper dans les pays anglo-saxons, Bachelard dans les pays francophones sont mis principalement à contribution (idées de changement de paradigme, de réfutabilité ou d'obstacle épistémologique). Il en résulte des pratiques éducatives très diverses. Par exemple, pour les tenants de Bachelard, l'enseignant essaie en s'appuyant sur l'histoire des sciences de repérer les obstacles et d'en expliciter la nature

fondamentaux: la neutralité axiologique, théorisée par Max Weber; la distinction faits-valeurs et le vérificationnisme, théorisés par le Cercle de Vienne et formulées précisément par Alfred Ayer et Carnap. Karl Popper s'est ensuite substitué au critère de réfutabilité, qui demeure en débat aujourd'hui.) qui étudie l'allocation des ressources rares à des fins alternatives. Autrement dit, selon l'économiste et homme politique Raymond Barre, « la science économique est la science de l'administration des ressources

en elle-même. C’est pour cela que plutôt que de parler de « vérification » d'une hypothèse, Popper parlera de « corroboration », c'est-à-dire d'observation qui va dans le sens prévu par la théorie. C’est aussi par là qu’il admet son principe de réfutabilité, comme moyen de tendre vers la vérité absolue, en créant une suite de vérités relatives. Mais Popper ne parle en aucun cas d’atteindre cette vérité définitive, mais de l’approcher. On ne peut en aucun cas prétendre pouvoir appréhender toutes les

objectif ultime de décrire, d'expliquer, de comprendre et non directement d'agir ; 3. la science a le souci constant de produire des critères de validation publiques, c'est-à-dire exposés au contrôle instruit de quiconque. Avec son critère de réfutabilité, Popper (1985, p.230) va encore plus loin et propose qu'un ensemble de connaissances, pour être qualifié de science, doit non seulement être vérifié ou vérifiable, mais doit de plus s'exposer d'avance à être réfuté par l'expérience (par expérience

l’accord unanime des chercheurs, par une neutralité axiologique spontanée. Pierre Bourdieu défend l’unité de l’activité scientifique qui consiste (quelle que soit la discipline) à construire des modèles caractérisés par leur cohérence interne et leur réfutabilité empirique. • [1]- GODBOUT, J.T. et CAILLE, A., L’esprit du don, Paris, La Découverte, 1992. •[2] - Bourdieu, P., Passeron, J.-C., Chamboredon, J.-C., Le métier de sociologue, Paris, Mouton, 19803 2.3. Les schèmes d’intelligibilité du politique

chiffrées * On est sur un processus de vérification, qui va de la formulation préalable d’une hypothèse à sa validation ou à son rejet par une procédure empirique reproductible : la démarche est hypothético-déductive et se fonde sur un critère de réfutabilité (la vérité scientifique est celle qui peut être mesurée et contrée) 4 limites du questionnaire * Le caractère illusoire de la standardisation des questionnaires : le questionné interprète les questions qu’on lui soumet + n’est adapté que

faut qu’il obéisse à trois conditions à la fois : la prédictibilité, la testabilité et la réfutabilité. » 14 La prédictibilité : toutes les sciences humaines raisonnent par hypothèse. L’hypothèse est appelée modèle hypothético-déductif. En physique, le modèle de l’atome a été conçu par Newton. La testabilité : par exemple, l’étude du comportement des animaux. Théorique et très courante. La réfutabilité : en médecine, les maladies dues à des considérations psychologiques. Nulle théorie n’englobe

leur gouvernance. La théorie de l’agence est critiquée suite à ses recommandations toutes critiquées par deux écoles : La théorie de la dépendance envers les ressources Pfaffer & Salancik. (Une théorie est scientifique avec le critère de réfutabilité) La théorie de l’agence est très critiquée toutes les théories cognitives de la gouvernance. son rôle est d’imaginer le future, trouver les bonnes stratégies qui vont avoir de la valeur, aider les dirigeants à avoir une bonne vision. Autrement

l’explication de phénomènes, admise provisoirement avant d’être soumise à la vérification de l’expérience. Mais toute théorie est incertaine … « […] Toute théorie est incertaine, non seulement parce qu’elle ne peut exclure la possibilité de réfutabilité par une nouvelle théorie, mais aussi parce qu’elle repose sur des postulats indémontrables et des principes invérifiables qui concernent la nature profonde du réel et la relation entre l’esprit et le réel » (Edgar Morin, La méthode, 3, Paris, Seuil